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Œuvres de Lindsey Priestley

L'Hérésie d'Horus, Tome 9 : Chroniques de l'hérésie : La corruption se répand (2009) — Directeur de publication — 349 exemplaires
Heroes of the Space Marines (2009) — Directeur de publication — 91 exemplaires
Planetkill (2008) — Directeur de publication — 47 exemplaires
Death and Dishonour (2010) — Directeur de publication — 24 exemplaires
There Is Only War (Warhammer 40,000) (2013) — Directeur de publication — 19 exemplaires
The Inquisition (2007) — Auteur — 13 exemplaires

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White Dwarf 104 (1988) — Concepteur — 4 exemplaires
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White Dwarf 106 (1988) — Concepteur — 1 exemplaire
White Dwarf 107 (1988) — Concepteur — 1 exemplaire
White Dwarf 127 (1990) — Contributeur — 1 exemplaire

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Edité en France par la Bibliothèque Interdite, ce livre est un recueil de nouvelles qui rentrent dans le cadre de la série SF-fantastique de l’Hérésie d’Horus dont j’ai critiqué quelques opus auparavant (le Retour des anges, Fulgrim, cf. mon blog, Codex Gnoufique ou fiches correspondantes sur ce site). Comme j’ai déjà posé la plupart du contexte dans la critique de « Fulgrim », je ne reviendrai pas sur tout et me contenterai de vous dire que les évènements relatés dans ces nouvelles prennent logiquement part après les évènements des opus Fulgrim/Legion/la Fuite de l’Eisenstein. Déjà, tout ce qui s’était passé dans les tomes publiés depuis « la fuite de l’Eisenstein » n’était pas précisément daté, était assez nébuleux même si les auteurs de ces tomes arrivaient à se raccrocher par les faits décrits à la timeline officielle. C’est encore plus le cas pour ces nouvelles qui n’ont parfois aucun rapport direct les évènements rapportés précédemment dans la série.

La première nouvelle écrite par Dan Abnett dont j’apprécie habituellement les récits, relate les missions d’un membre de l’Adeptus Custodes, la garde prétorienne de l’Empereur. La première mission étant un entrainement consistant à s’infiltrer le plus près possible de l’Empereur pour évaluer les failles du dispositif de sécurité. La seconde mission est une enquête de bonne moralité auprès d’un possible traitre local. C’est joliment contextualisé, c’est bien rythmé, c’est du Dan Abnett mais c’est complétement inintéressant. Comme je le craignais, c’est encore les frasques de super-soldats super-malins qui ne craignent rien, qui ne se posent pas de question existentielle. Je ne vois pas l’intérêt, à part une occasion de tourisme textuel.

La deuxième nouvelle est de Mike Lee (inconnu au bataillon) relate les aventures d’une escouade de space-marines de la légion des Space Wolves perdue sur un monde où des colons humains se font houspiller par de vils extraterrestres. Contextualisation banale, traitement banal, sujet d’étude inintéressant (encore moins exotique et audacieux que le précédent). L’auteur brode simplement autour d’une partie de wargame du dimanche, genre il a gagné avec ses figurines de Space wolves contre les Eldars noirs et il célèbre cette victoire avec ce torchon digne des pires merdes de Gavin Thorpe.

Troisième nouvelle. Anthony Reynolds, pareil, inconnu. Encore une histoire de space marines, les Word Bearers pour ceux qui connaissent. Ce chapitre (ah oui au fait, j’oubliais : un « chapitre », dans la saga de l’hérésie d’horus, est le nom qu’on donne à un groupe de space marines. Un synonyme de « légion », légions qui ont des numéros mais aussi des noms et leurs propres coutumes et culture) … retient plus particulièrement mon attention parce que ses membres ont tendance à intellectualiser leur fonction. Son dirigeant est le premier à vouer un culte de la personnalité envers l’Empereur puis à douter de cette dévotion puis à tenter de convaincre les autres. C’est donc à la base la caste de super-guerriers les moins stupidement bourrins dont on pourrait raconter l’histoire. Peine perdue ! C’est encore une nouvelle ultra-bourrine qui sert plus à peindre une « fresque narrative » autour d’une bête et anonyme bataille qu’à rentrer dans l’intimité de cette compagnie bien particulière des Word Bearers. #Fail !

La quatrième nouvelle est de James Swallow (hum, nom dur à porter ^^’), c’est lui qui a écrit la Fuite de l’Eisenstein, c’est tout à son honneur et maintenant que je viens de l’apprendre, ceci explique cela (il y a diverses allusions à ce tome de la série). D’ailleurs à partir de cette nouvelle, le niveau commence à se relever. Mais pas trop. Enquête criminelle : des sœurs du silence – guerrières immunisées aux pouvoirs psy d’autrui qui font d’elles des matonnes toutes trouvées pour gérer les psykers (comprendre télépathes/télé-kinésistes/etc.) – sont mobilisées pour retrouver des collègues, savoir ce qui leur est arrivé et gérer le problème in situ le cas échéant. Que peut-il bien arriver sur un vaisseau spatial qui sert de prison à des psykers et qui disparait des routes intersidérales du jour au lendemain ? Une mutinerie de psykers ? Ben non justement, il y a des super-matonnes… Donc un super-psyker ? Merde, c’est ballot, c’était ça l’intrigue. Ben oui, en effet, un super-psyker fait des siennes et est finalement géré par les super-matonnes qui viennent en renfort. Avec un dénouement bidon. On est loin d’une adaptation SF des Evadés, du Prisonnier et encore moins d’un Usual suspects.

Cinquième nouvelle. Gavin Thorpe. LOL rien que l’auteur est une blague, si vous voulez lire un nanar, je ne vous recommande pas « Les Anges des ténèbres » parce qu’il est trop long à lire. Cette nouvelle est tellement insignifiante que je ne m’en rappelle plus, une histoire de Dark Angels une fois de plus mais c’est tout.

Sixième nouvelle, Graham McNeill, l’autre auteur potable de la Bibliothèque Interdite (j’ai bien aimé « Mechanicum » ainsi que « les Faux Dieux » dans la même série). C’est la seule nouvelle qui ne prend pas un super-truc en protagoniste, ni dont le récit est constitué essentiellement d’une bataille à la con. Ce sont les derniers instants du dernier prêtre du dernier lieu de culte sur Terre, on ne sait quand. Ses bourreaux frappent à sa porte, leur chef vient papoter avec lui pour lui expliquer à quel point il est vain de résister. Le prêtre étale sa vie et ses convictions. Confrontations verbales. On sent le dénouement venir gros comme une maison mais on veut le lire quand même. La seule réussite du recueil à mon sens, la nouvelle sur les Word Bearers était potentiellement de cet acabit.

Septième et dernière nouvelle commise par Matthew Farrer. Je suis gratuitement méchant en disant « commise », c’est la deuxième nouvelle que j’apprécie. Dans cette nouvelle bien ficelée, on découvre pourquoi Angron, le plus brutal des space marines, pète un câble et retourne sa veste. Récit qui rend ce personnage presque touchant sinon humain. Crise d’adolescence d’un Primarque qui trahit son père en devenant adulte.

Bon, comme vous l’avez compris, je n’ai pas vraiment aimé ce bouquin. Ceci dit, je l’ai acheté pour ça. C’est du masochisme littéraire assumé. Je préfère lire un nanar dans ce genre et essayer d’anticiper chaque bullshit que je vais lire plutôt que me faire escroquer par un truc du genre « assassin royal » ou « l’épée de vérité ». Pour les amateurs du genre seulement, sinon pour les autres, fuyez tout bouquin avec un Space marine sur la couverture.
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Chassegnouf | 4 autres critiques | Dec 31, 2013 |

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