Un premier roman vertigineux, terrible et sensuel ! En virtuose, Robert Goolrick dévoile une femme superficielle d'une grande profondeur ainsi qu'un homme richissime rongé par les regrets et les remords dans un poker menteur où personne ne semble pouvoir (ou même vouloir) gagner. L'histoire de vies perdue, comme cela arrive. Étourdissant ! ( )

> Une femme simple et honnête, par Robert Goolrick. — Robert Goolrick raconte le rapprochement de deux êtres entraînés dans une passion qui les dépasse, magnifiée par une plume sensible et sensuelle.
En ce 17 octobre 1907, dans le Wisconsin, le froid est déjà glacial. Sur le quai d'une petite gare, Ralph Truitt, 54 ans, magnat local, attend le train, en retard, qui lui amène sa future épouse. Elle s'appelle Catherine Land, a 34 ans, et s'est présentée comme "une femme simple et honnête" dans sa lettre en réponse à la petite annonce que Ralph a passée, six mois plus tôt, dans un journal de Chicago. Mais Catherine, qui a envoyé la photo d'une autre, n'est ni simple ni honnête... Aspirant à oublier leurs malheurs respectifs, vont-ils réussir à s'accorder alors qu'ils ignorent tout l'un de l'autre ? Ancien publicitaire américain, Robert Goolrick raconte très bien le rapprochement de ces deux êtres entraînés dans une passion qui les dépasse, magnifiée par une plume sensible et sensuelle.
—L'Express

La lecture de ce livre de glace et de feu a été un choc. D'une grande noirceur et d'une terrible beauté, il s'ouvre sur d'inoubliables paysages de neige où l'on sent physiquement la morsure du froid et la patte d'un véritable écrivain.
Le froid fait peu à peu place à la brûlure d'un érotisme aussi vénéneux que violent dans un roman où le poison détient pour ainsi dire le rôle principal.
Ce livre assez inclassable, au style tour à tour gothique et romantique, séduit par la qualité de son écriture et surprend par l'originalité de son contenu, où l'amour et le sexe aux accents clairement mortifères finissent par conduire à la rédemption.
Un extrait d'une critique du livre parue dans le Washington Post me paraît judicieusement restituer l'atmosphère fort troublante qui s'en dégage :
"A Reliable Wife,” isn’t just hot, it’s in heat: a gothic tale of such smoldering desire it should be read in a cold shower. This is a bodice ripper of a hundred thousand pearly buttons, ripped off one at a time with agonizing restraint. It works only because Goolrick never cracks a smile, never lets on that he thinks all this overwrought sexual frustration is anything but the most serious incantation of longing and despair ever uttered in the dead of night.” ( )