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Chargement... L'homme aux cercles bleus (original 1991; édition 2005)par Fred Vargas
Information sur l'oeuvreL'homme aux cercles bleus par Fred Vargas (1991)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Depuis plusieurs mois, les journaux relatent un événement qui amuse les Parisiens : de grands cercles sont dessinés à la craie autour d'objets aussi anodins que variés, et ornés d'une phrase mystérieuse, écrite dans une belle écriture soignée : "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?". Beaucoup s'amusent de cette excentricité, certains s'irritent, et Adamsberg s'inquiète. Il perçoit au travers de ce geste anodin les prémices d'une catastrophe et ne retient de ces cercles que la cruauté qui s'en dégage et qu'il est le seul à sentir. Une fois de plus, son instinct lui donnera raison : c'est bientôt le corps d'une femme égorgée que l'on retrouve au centre de l'un de ces cercles. Ensuite 2 autres personnes seront retrouvées égorgées de la même manière. Ce n'est que le deuxième roman que je lis de Vargas mais j'aime ses personnages mythos presque fantasmagoriques qui ont tous des caractérisques d'animaux. Elle pioche librement dans son bestiaire (après tout Vargas n'est-elle pas archéologue et spécialiste du Moyen-Âge?) pour créer des situations bizarres et retorses qui font travailler l'imagination. C'est sans doute pour ça que son héros Adamsberg nous échappe et nous inspire. "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?" Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu, on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus. C'est le premier livre de cet auteur que je lis et c'est vraiment très surprenant ! Par exemple, le commissaire Adamsberg est un personnage incroyable, un rêveur doté d'un instinct quasi infaillible qui devine les coupables sans l'ombre d'un argument rationnel, au grand désespoir de ses collaborateurs. On dirait vraiment qu'il se laisse porter par les évènements, y influant à peine. Les autres personnages sont tous vraiment atypiques, même le coupable ! Cela donne un livre étrange, qui ressemble plutôt à une dérive qu'à une histoire structurée : désorientant mais agréable ! aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la sérieAppartient à la série éditorialeAufbau Taschenbuch (1512) Stile libero [Einaudi] (Noir) Est contenu dansFait l'objet d'une adaptation dansEst en version abrégée dansPrix et récompenses
"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?" Ça amuse les Parisiens. Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles qui surgissent à la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de la ville ; au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, yaourt, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite "suintent" la cruauté. Il le sait, il le sent : bientôt, de l’anodin saugrenu on passera au tragique. [Source : 4e de couv.] Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.914Literature French and related languages French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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L'évocation de la "petite chérie" est souvent charmante et empreinte de poésie. Adamsberg court à la rencontre de cette jeune femme fantomatique et rêvée à la fin du roman. Ça se passe à bord du Paris-Lille. Ils ont deux heures à passer ensemble (c'était juste avant la ligne TGV Paris-Lille qui ne se soucie pas d'écourter les plaisirs de ceux qui s'aiment). "Une heure pour toi, une heure pour moi", se disent-ils.
Pour les inconditionnels de Vargas et les victimes de sa potion magique. ( )