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From legendary fantasy author Gene Wolfe comes The Knight, the first half of the Wizard Knight duology, now for the first time in audio.
A young man in his teens is transported from our world to a magical realm that contains seven levels of reality. Very quickly transformed by magic into a grown man of heroic proportions, he takes the name Able and sets out on a quest to find the sword that has been promised to him, a sword he will get from a dragon, the one very special blade that will help him fulfill his life ambition to become a knight and a true hero. Inside, however, Able remains a boy, and he must grow in every sense to survive the dangers and delights that lie ahead in encounters with giants, elves, wizards, and dragons. His adventure will conclude in the second installment of The Wizard Knight, The Wizard.
J’ai clos ces derniers jours les pages du 2ème tome de ce que je considère comme un OVNI de la fantasy : le Chevalier-Mage écrit en 2004 par l’américain Gene Wolfe. Je tiens à prévenir pour ceux qui veulent se prêter à cette lecture : même si ce roman est séparé en 2 tomes (« le Chevalier » puis « le Mage »), je vous conseille de les lire d’une seule traite. Même si le 2ème tome est précédé d’une carte, d’un lexique et d’un rappel du narrateur, les évènements qui y sont relatés s’enchainent directement. J’ai lu le 2ème tome des mois après le premier et je le regrette, ne faites pas comme moi.
Le pitch : un adolescent américain va se balader dans la forêt près de chez lui , il se retrouve, la mémoire perdue, dans un autre monde onirique dont les habitants le reconnaissent comme un autre, Able. Intimement persuadé d’avoir un destin particulier, Able s’investit d’une mission, celle de devenir chevalier. Pas un soldat possédant un bourrin, une épée et une armure, un vrai chevalier, un héros honorable à côté duquel Bohort l’Exilé (chevalier de la table ronde connu pour sa vertu) n’est qu’un rustre sans vergogne.
Ce roman relate l’ascension de Able, la rencontre avec sa promise Disiri, la quête de son épée merveilleuse, Eterne, le combat contre diverses factions et créatures merveilleuses, ses rencontres. C’est à mes yeux un OVNI dans le sens où la forme et le fond sont complètement à contre-sens de ce que j’ai pu lire jusqu’alors. La forme d’abord, le style narratif de Wolfe est bizarre, simple et direct, sincère : Able dit ce qu’il pense et pense ce qu’il dit, il tient ses promesses et agit. Tout est au premier degré, pas question pour les personnages de sous-entendre qu’il y a un sous-entendu :) Tu mens, t’es châtié, tué, mis au ban (au choix). Très chevaleresque, caricaturalement chevaleresque. On croirait lire le déroulement d’une geste arthurienne : il y a la légende que tous connaissent et pensent être une édulcoration et une « magnification » des faits et il y a les faits qu’on imagine plus proche de la série Kamelot (ou de l’ambiance du Trône de Fer) que du récit mythologique. Sauf qu’ici les faits même les plus triviaux semblent tous chargés de sens et de cérémonie. On est complètement à l’opposé des récits de David Eddings qui eux approchent trop souvent l’ambiance insupportable d’un Cosby Show avec la boite à rire en fond sonore. Je dois avouer que j’aurais eu du mal à lire un 3ème tome…Sur le fond aussi, c’est différent. Je passe sur la cosmologie originale qui semble être un croisement entre le Multivers de Moorcock et la cosmologie du Monde des ténèbres de White wolf (je vous laisse chercher sur le net). J’ai sincèrement apprécié. J’ai moins aimé le message semblant dire que seuls ceux qui sont chevaleresques et/ou aristocrates méritent le respect. Le peuple du Mythgarthr est aussi stratifié que l’est leur univers et ça ne se mélange pas : le simple doit obéissance au plus noble et rien ne saurait changer ça. Là aussi c’est très caricatural et c’est un message asséné tellement souvent qu’on se demande si ce n’est pas du bourrage de crâne de la part de l’auteur ou une ironie : comme dit au-dessus, la civilisation et l’univers de ce récit sont stratifiés de manière exagérée et Able, même s’il essaie de respecter scrupuleusement l’ordre des choses, est un électron libre qui bouleverse tout partout où il passe. Est-ce une taquinerie de Wolfe ou est-ce qu’il manque de subtilité ? Je pense qu’il faudrait que je lise d’autres œuvres de sa part… ( )
Livre un peu brouillon auquel je n'ai pas vraiment réussi à accrocher sans doute à cause du style d'écriture un peu trop lyrique à mon gout. C'est peut-être voulu, mais il est parfois difficile de savoir ou en est le héros et qu'est-ce qu'il fait exactement. Cependant, je sens que l'histoire est plutôt de qualité, mais la fantasy est un style ou j'aime l'immerger, et là je n'y suis pas arrivé et j'ai fini par me lasser au milieu du livre. ( )
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The Riders
Who treads those level lands of gold, The level fields of mist and air, And rolling mountains manifold And towers of twilight over there? No mortal foot upon them strays, No archer in the towers dwells, But feet too airy for our ways Go up and down their hills and dells. The people out of old romance, And people that have never been, And those that on the border dance Between old history and between Resounding fable, as the king Who held his court at Camelot. There Guinevere is wandering And there the knight Sir Lancelot. And by yon precipice of white, As steep as Roncesvalles, and more, Within an inch of fancy's sight, Roland the peerless rides to war. And just the tip of Quixote's spear, The greatest of them all by far, Is surely visible from here! But no: it is the Evening Star.
—Lord Dunsany
Dédicace
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Dedicated with the greatest respect to Yves Meynard, author of The Book of Knights
Premiers mots
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You must have stopped wondering what happened to me a long time ago; I know it has been many years.
Citations
Derniers mots
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Soon after, her steed rolled over as it ran in a most peculiar way, and it could be seen that the Valfather's castle, which had seemed to be above it, was in fact beneath it; and in a moment more its silver shoes rang on the crystal cobbles of a courtyard.
From legendary fantasy author Gene Wolfe comes The Knight, the first half of the Wizard Knight duology, now for the first time in audio.
A young man in his teens is transported from our world to a magical realm that contains seven levels of reality. Very quickly transformed by magic into a grown man of heroic proportions, he takes the name Able and sets out on a quest to find the sword that has been promised to him, a sword he will get from a dragon, the one very special blade that will help him fulfill his life ambition to become a knight and a true hero. Inside, however, Able remains a boy, and he must grow in every sense to survive the dangers and delights that lie ahead in encounters with giants, elves, wizards, and dragons. His adventure will conclude in the second installment of The Wizard Knight, The Wizard.
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Le pitch : un adolescent américain va se balader dans la forêt près de chez lui , il se retrouve, la mémoire perdue, dans un autre monde onirique dont les habitants le reconnaissent comme un autre, Able. Intimement persuadé d’avoir un destin particulier, Able s’investit d’une mission, celle de devenir chevalier. Pas un soldat possédant un bourrin, une épée et une armure, un vrai chevalier, un héros honorable à côté duquel Bohort l’Exilé (chevalier de la table ronde connu pour sa vertu) n’est qu’un rustre sans vergogne.
Ce roman relate l’ascension de Able, la rencontre avec sa promise Disiri, la quête de son épée merveilleuse, Eterne, le combat contre diverses factions et créatures merveilleuses, ses rencontres. C’est à mes yeux un OVNI dans le sens où la forme et le fond sont complètement à contre-sens de ce que j’ai pu lire jusqu’alors. La forme d’abord, le style narratif de Wolfe est bizarre, simple et direct, sincère : Able dit ce qu’il pense et pense ce qu’il dit, il tient ses promesses et agit. Tout est au premier degré, pas question pour les personnages de sous-entendre qu’il y a un sous-entendu :) Tu mens, t’es châtié, tué, mis au ban (au choix). Très chevaleresque, caricaturalement chevaleresque. On croirait lire le déroulement d’une geste arthurienne : il y a la légende que tous connaissent et pensent être une édulcoration et une « magnification » des faits et il y a les faits qu’on imagine plus proche de la série Kamelot (ou de l’ambiance du Trône de Fer) que du récit mythologique. Sauf qu’ici les faits même les plus triviaux semblent tous chargés de sens et de cérémonie. On est complètement à l’opposé des récits de David Eddings qui eux approchent trop souvent l’ambiance insupportable d’un Cosby Show avec la boite à rire en fond sonore. Je dois avouer que j’aurais eu du mal à lire un 3ème tome…Sur le fond aussi, c’est différent. Je passe sur la cosmologie originale qui semble être un croisement entre le Multivers de Moorcock et la cosmologie du Monde des ténèbres de White wolf (je vous laisse chercher sur le net). J’ai sincèrement apprécié. J’ai moins aimé le message semblant dire que seuls ceux qui sont chevaleresques et/ou aristocrates méritent le respect. Le peuple du Mythgarthr est aussi stratifié que l’est leur univers et ça ne se mélange pas : le simple doit obéissance au plus noble et rien ne saurait changer ça. Là aussi c’est très caricatural et c’est un message asséné tellement souvent qu’on se demande si ce n’est pas du bourrage de crâne de la part de l’auteur ou une ironie : comme dit au-dessus, la civilisation et l’univers de ce récit sont stratifiés de manière exagérée et Able, même s’il essaie de respecter scrupuleusement l’ordre des choses, est un électron libre qui bouleverse tout partout où il passe. Est-ce une taquinerie de Wolfe ou est-ce qu’il manque de subtilité ? Je pense qu’il faudrait que je lise d’autres œuvres de sa part… ( )