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Eragon est toujours sous le choc des re?ve?lations de Murtagh, qui lui a ravi son e?pe?e en lui apprenant non seulement qu'ils sont fre?res (tous deux sont les fils de Se?le?na), mais e?galement que Galbatorix l'a re?duit en esclavage par un sort qu'il lui est impossible de conjurer. Bien que bouleverse?, Eragon est conscient que l'heure n'est pas a? l'apitoiement. Il laisse donc son fre?re retourner aupre?s de son bourreau et se met en route pour le territoire des Ra'zacs en compagnie de Roran. Si ce dernier de?sire arracher sa fiance?e, Katrina, aux griffes de ces terribles cre?atures, Eragon a quant a? lui jure? de les ane?antir afin de venger la mort de son oncle Garrow. Si les deux adolescents accomplissent rapidement la mission qu'ils se sont fixe?e, Eragon a encore e?norme?ment de pain sur la planche. Apre?s avoir ce?le?bre? le mariage de Roran et de Katrina, il doit en effet assister au couronnement du nouveau roi des nains, puis poursuivre le combat afin de renverser Galbatorix. Et, si les nains, les elfes, le peuple du Surda et les Urgals ont de?cide? d'unir leurs efforts et de se rallier aux Vardens sous l'autorite? de Nasuada, cela ne va pas sans luttes intestines... [SDM]… (plus d'informations)
Avec Brisingr, Christopher Paolini apprend l'art de durer, et c'est assez réussi. Les deux premiers tomes montraient très clairement un manque de maturité dans l'écriture (surtout pour le premier), des sautes de logique, une très faible profondeur des protagonistes de l'histoire. Avec Brisingr, le rodage est achevé, la technique est là et Paolini a bien enrichi son histoire. L'action est plus complexe, dense, mieux suivie. L'auteur s'appesantit sur les personnages, leurs motivations réelles ou cachées. Nous suivons des histoires parallèles qui mettent de la pâte humaine (mariage de Roran, libération de Sloan), nous entrons dans la politique compliquée des nains. Cela ne nuit en rien à la qualité intrinsèque du récit, qui est de donner de l'action, mais cette action vient au bout d'un processus raisonné.
Nous suivons également à la trace les compléments de formation de dragonnier et la fin du roman est particulièrement riche avec les révélations apportées par Oromis et Glaedr non seulement sur la parenté d'Eragon, mais également sur la source de la puissance de Galbatorix. J'ai particulièrement été intéressé par la fabrication de la nouvelle épée et des propriétés enflammées qu'elle développe (réminiscence wagnérienne de la forge d'Alberich et de l'épée de Siefried ?).
Quelques regrets cependant. D'abord qu'il n'y ait pas à la fin un ressort dramatique plus puissant avec la tentative de création d'un nouvel Ombre, lequel aura fort peu existé. Ensuite que l'auteur a tendance à verser dans le "sanglant" lors des combats. Le roman n'en est pas infesté mais la description détaillée n'apporte rien à l'histoire. Enfin, qu'il y a encore "puérilités" disséminées dans le récit. Par exemple lorsque Saphira a des touffes de laine de mouton dans les gencives (cela n'apporte strictement rien), ou les quelques blagues puériles qui sont des tentatives tombant à plat dans le roman. Sans doute cela sera-t-il corrigé dans le prochain opus ?
Mise à part ces quelques remarques, ce livre se lit très facilement malgré son côté imposant : le sujet s'est densifié, la maturité est là. Assurément, Brisingr est le meilleur de la trilogie déjà parue. ( )
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WIE IMMER ist dieses Buch für meine Familie. Und ebenso für Jordan, Nina und Sylvie, die hellen Sterne einer neuen Generation. Atra esterní ono thelduin.
Premiers mots
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Eragon starrte auf den düsteren Granitberg.
Citations
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Fame or infamy, either one is preferable to being forgotten when you have passed from this realm. (Orik)
„Misfortune always comes to those who wait. The trick is to find happiness in the brief gaps between disasters.“ (Roran) „A dragon is hard to ignore.“ (Arya) „The only creatures in the wild as smelly as humans are male goats and hibernating bears.“ (Saphira) „Are not all religions strange to those who stand outside of them?“ (Jeod) “[..], most conversations were nothing more than pointless dithering. [..] For her, choices were simple; either there was an action she could take to improve the situation, in which case she took it, or there was not, and everything else said on the subject was so much meaningless noise.“ (Saphira) „If you wish to be happy,[..] think not of what is to come nor of that which you have no control over but rather of the now and of that which you are able to change.“ (Oromis) „For the first time, [he] understood that he would eventually become part of the older generation, and that when he did, he would have no mentor to rely upon for guidance.“ (Eragon) „No matter how careful we are, if we live long enough, eventually one of us will die. It is not a happy thought, but it is the truth. Such is the way of the world.“ (Glaedr) „The purpose of life is not to do what we want but what needs to be done.“ (Oromis)
Derniers mots
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Eragon hob Glaedrs Eldunarí hoch über seinen Kopf und streckte ihn der Sonne und dem neuen Tag entgegen, und er lächelte, begierig auf die kommenden Schlachten - begierig darauf, dass er und Saphira am Ende Galbatorix gegenüberstehen und das Schicksal des finsteren Königs besiegeln würden.
Eragon est toujours sous le choc des re?ve?lations de Murtagh, qui lui a ravi son e?pe?e en lui apprenant non seulement qu'ils sont fre?res (tous deux sont les fils de Se?le?na), mais e?galement que Galbatorix l'a re?duit en esclavage par un sort qu'il lui est impossible de conjurer. Bien que bouleverse?, Eragon est conscient que l'heure n'est pas a? l'apitoiement. Il laisse donc son fre?re retourner aupre?s de son bourreau et se met en route pour le territoire des Ra'zacs en compagnie de Roran. Si ce dernier de?sire arracher sa fiance?e, Katrina, aux griffes de ces terribles cre?atures, Eragon a quant a? lui jure? de les ane?antir afin de venger la mort de son oncle Garrow. Si les deux adolescents accomplissent rapidement la mission qu'ils se sont fixe?e, Eragon a encore e?norme?ment de pain sur la planche. Apre?s avoir ce?le?bre? le mariage de Roran et de Katrina, il doit en effet assister au couronnement du nouveau roi des nains, puis poursuivre le combat afin de renverser Galbatorix. Et, si les nains, les elfes, le peuple du Surda et les Urgals ont de?cide? d'unir leurs efforts et de se rallier aux Vardens sous l'autorite? de Nasuada, cela ne va pas sans luttes intestines... [SDM]
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Nous suivons également à la trace les compléments de formation de dragonnier et la fin du roman est particulièrement riche avec les révélations apportées par Oromis et Glaedr non seulement sur la parenté d'Eragon, mais également sur la source de la puissance de Galbatorix. J'ai particulièrement été intéressé par la fabrication de la nouvelle épée et des propriétés enflammées qu'elle développe (réminiscence wagnérienne de la forge d'Alberich et de l'épée de Siefried ?).
Quelques regrets cependant. D'abord qu'il n'y ait pas à la fin un ressort dramatique plus puissant avec la tentative de création d'un nouvel Ombre, lequel aura fort peu existé. Ensuite que l'auteur a tendance à verser dans le "sanglant" lors des combats. Le roman n'en est pas infesté mais la description détaillée n'apporte rien à l'histoire. Enfin, qu'il y a encore "puérilités" disséminées dans le récit. Par exemple lorsque Saphira a des touffes de laine de mouton dans les gencives (cela n'apporte strictement rien), ou les quelques blagues puériles qui sont des tentatives tombant à plat dans le roman. Sans doute cela sera-t-il corrigé dans le prochain opus ?
Mise à part ces quelques remarques, ce livre se lit très facilement malgré son côté imposant : le sujet s'est densifié, la maturité est là. Assurément, Brisingr est le meilleur de la trilogie déjà parue. (