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La fête à Coqueville

par Émile Zola

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When a ship laden with liqueurs wrecks on the rocks near a very remote Norman fishing-village, the villagers spend a glorious week of perfumed inebriety.
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Les Mahé et les Floche se détestent. Il y a entre eux une haine séculaire. Malgré leur déchéance, les Mahé gardent un orgueil d’anciens conquérants. En somme, ils sont les fondateurs, les ancêtres. Ils parlent avec mépris du premier Floche, un mendiant, un vagabond recueilli chez eux par pitié, et auquel leur éternel désespoir sera d’avoir donné une de leurs filles. (…) Et il n’est pas d’injures dont ils n’accablent la puissante tribu des Floche, pris de la rage arrière de ces nobles, décimés, ruinés, qui voient le pullulement de la bourgeoisie maîtresse de leurs rentes et de leurs châteaux. Naturellement, les Floche, de leur côté, ont le triomphe insolent. Ils jouissent, ce qui les rend goguenards. Pleins de moquerie pour l’antique race des Mahé, ils jurent de les chasser du village, s’ils ne courbent pas la tête. Ce sont pour eux des meurt-de-faim, qui, au lieu de se draper dans leurs guenilles, feraient beaucoup mieux de les raccommoder. (Chapitre 1).

Publiée dans le recueil de nouvelles intitulé [Le Capitaine Burle] en 1882, c’est-à-dire à mi-chemin dans la publication des Rougon-Macquart, cette nouvelle est, sans que je m’y attende, une bonne conclusion en forme de coda à cette première partie de son œuvre majeure, qui se centre principalement sur la bourgeoisie et le pouvoir.
En effet, la fête à Coqueville se présente comme le récit d’un village qui se grise avec les prises de mer suite au naufrage d’un navire près de ses côtes, avec un côté clownesque et paillard dont la plume guillerette et mordante de Zola se délecte. Mais cela n’est que le prétexte. Ce village de Coqueville, avec ses deux familles, ses moins de deux-cent habitants, ses deux étrangers, un curé et le garde-champêtre pour représenter le pouvoir spirituel et l’ordre. Ce dernier est même surnommé l’Empereur, pour avoir servi dans les armées royales. La métaphore n’est pas difficile à identifier, Coqueville est le creuset de cette France dans laquelle l’aristocratie perd tout, privilèges et pouvoir, alors que la bourgeoisie se pousse à leur place. Le champ lexical de Zola dans cette nouvelle est le même que dans les Rougon-Macquart, la rage des aristocrates ruiné et la jouissance de la bourgeoisie montante.
Après cet exposé cru et à peine voilé que Zola fait de notre pays, il est amusant de le voir introduire ces tonneaux de liqueur, qui seuls pourront réconcilier les deux branches d’un même arbre généalogique dans une torpeur alcoolisée. Quelle belle image Zola nous donne du moteur de l’histoire…
En définitive, une nouvelle qui m’a fait sourire par son caractère mordant et sa critique méchante, et qui m’a fait réfléchir aussi sur la valeur d’une bonne cuite pour la cohésion sociale (si j’avais osé, j’aurais dit pour l’identité nationale…).
  raton-liseur | May 10, 2013 |
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