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Chargement... Der Schaum der Tage: BRIGITTE Liebesromane (original 1947; édition 2010)par Boris Vian, Boris Vian (Auteur), Antje Pehnt (Übersetzer)
Information sur l'oeuvreL'écume des jours par Boris Vian (1947)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. J'ai relu, avec tout autant de plaisir que la première fois,"L'Ecume des jours" de Boris Vian, en prévision de la sortie du film de Gondry le 24 avril. Un véritable hymne à la poésie et à la fantaisie, dans lequel pourtant l'humour noir et le drame ne sont jamais loin. Une fête du langage et des mots et certainement une des plus belles histoires d'amour de la littérature française. "Un classique", on m'en disait beaucoup de bien, j'étais le seul à ne pas en saisir les références, et puis, je voulais lire le bouquin avant de voir l'adaptation au cinéma de Gondry. Honnêtement, impression générale : un peu déçu. J'ai aimé l'univers complètement surréaliste, où tout est vivant, les mots surtout, et leurs sens figurés toujours portés au propre. En revanche, je n'ai pas accroché aux protagonistes, trop légers dans leurs attitudes. Je me suis senti loin d'eux : le nanti qui décide qu'il lui faut maintenant une nana, le fan accro dont la dépendance est interminablement répétitive. Et les femmes, insignifiantes, seulement des ombres des hommes, fragilités et rien d'autre. J'ai trouvé le bouquin nostalgique, voire triste. Mais touchant, je ne peux pas le nier. Un beau bouquin, juste un peu déçu... L'adaptation de Gondry arrivait bon train, et j'avais dit que je voulais lire le bouquin avant. Ma compagne m'a exaucé... Son peigne d’ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l’aide d’une fourchette dans de la confiture d’abricots. Colin reposa le peigne et, s’armant du coupe-ongles, tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère à son regard. Il devait recommencer souvent, car elles repoussaient vite. Ai-je besoin d'en dire plus pour vous donner envie de lire ce livre ? Je ne peux pas m'empêcher de dire quelques mots mais je faire court car je n'ai pas la prétention de m'appesantir sur une oeuvre qui a été abondamment commentée. Avec ce premier extrait, vous avez eu un aperçu de la poésie et de l'originalité de ce roman mais quel en est le sujet ? Dans cet univers improbable où les associations d'idées semblent prendre vie, nous suivons celle de Colin. Colin est un jeune homme d'une trentaine d'années appartenant à la jeunesse dorée — qui ressemble un peu à celle de Saint-Germain-des-Prés. Il ne travaille pas, passe sa vie à se divertir et ne rêve que d'une chose: les filles. Le plus clair de mon temps, dit Colin, je le passe à l’obscurcir. L'amour est l'un des grands thèmes du livre abordé de manière poétique avec du jazz comme bande son. Derrière ce côté sentimental se cache une vive critique de la société. C'est une oeuvre très connue qui restera à part, un ovni de la littérature — à part Le petit prince et une livre qui annonçait son originalité dès le titre (SchrummSchrumm ou l'excursion dominicale aux sables mouvants !) je n'ai pas connaissance de quelque chose d'aussi original. J'ai adoré le côté synesthésique, le mélange des couleurs, des sons et des sensations illustré par le célèbre pianocktail produisant des breuvages à partir de la musique jouée sur son clavier. C’est exactement le goût du blues, dit-il. De ce blues-là même. C’est fort, votre invention, vous savez ! Ce sera un véritable régal pour ceux qui se laisseront porter et charmer par cette histoire et une expérience parfois déroutante pour les autres. En ce qui me concerne, c'est l'un de mes livres préférés même s'il est très triste. À l'endroit où les fleuves se jettent dans la mer, il se forme une barre difficile à franchir, et de grands remous écumeux où dansent les épaves. Entre la nuit du dehors et la lumière de la lampe, les souvenirs refluaient de l'obscurité, se heurtaient à la clarté et, tantôt immergés, tantôt apparents, montraient leurs ventres blancs et leurs dos argentés.http://www.aubonroman.com/2011/02/lecume-des-jours-par-boris-vian.html
La schiuma dei giorni, una straziante storia d'amore, in parte autobiografica Le vite vissute da Boris Vian Gira e rigira, anche rileggendo La schiuma dei giorni di Boris Vian a tantissimi anni dalla prima volta, bisogna dare ragione a Queneau: è il più straziante dei romanzi d'amore. Ma non è solo un romanzo d'amore. Dentro ci si ritrovano tanti ingredienti del cocktail-Vian (irripetibile, non c'è dubbio): i giochi di parole, il surrealismo, l'amore per il jazz e la patafisica del suo carissimo Jarry, una forte irrisione della morale corrente, un antimilitarismo coltivato negli anni della breve vita di Vian (1920-1959) in cui la Francia era spesso in armi (seconda guerra mondiale, Indocina, Algeria). La storia è semplice. Colin (diminutivo di Nicolas, ma in francese significa anche merluzzo) è un giovane ricco, nullafacente, con tanto di cuoco coltissimo che cita Gouffé e prepara anticipazioni di cucina futura (la salsa alla crema di mango e ginepro cucita dentro involtini di tessuto di vitello). Nella casa ci sono topi parlanti, ma non bisogna formalizzarsi. Nella premessa al libro Vian dichiara: «La storia è interamente vera, perché io me la sono inventata da capo a piedi». Non lavora, Colin, ma ogni tanto inventa qualcosa, come il pianococktail. Ha un amico, Chick, che spende tutti i risparmi (e anche i prestiti di Colin) nell'acquisto di opere di Jean Sol Partre ("Il vomito", rilegato in pelle di puzzola, "Il tanfo", ma nel parossistico e devastante finale anche pipe, pantaloni del filosofo esistenzialista). Il buffo è che, nelle mille cose della sua breve vita, Vian ha avuto Jean Paul Sartre come direttore (a Temps modernes ). Colin s'innamora di Chloé, la sposa, ma nel viaggio di nozze verso il Midi Chloé comincia a tossire, s'ammala. Le sta crescendo una ninfea nel polmone destro. Quel fiore mortale può essere combattuto solo dal profumo di altri fiori. Sempre innamoratissimo, ma anche sempre più povero (i fiori costano) e disperato, Colin accetta i lavori più pesanti e impensabili. Cova canne di fucile, che si sviluppano solo col calore del corpo umano. Ma viene licenziato perché il suo amore sforna canne che terminano con una rosa d'acciaio. Fa il messaggero di cattive notizie con un giorno d'anticipo, finché vede il suo indirizzo nel lavoro da sbrigare e capisce che Chloé morirà il giorno dopo. Le ultime pagine, il funerale da poveri che fa da contrappunto angoscioso al matrimonio da ricchi, con gli stessi protagonisti, sono per me tra le più belle del libro, insieme all'appartamento di Colin e Chloé che si restringe progressivamente e non lascia passare il sole man mano che la morte di Chloé s'avvicina e la calda pienezza dell'amore si consuma. E sarà anche per questo lirismo scoperto, per questo canto all'incanto totale dell'amore, che La schiuma dei giorni è così letto dai giovani. Pure, alla sua prima apparizione non andò oltre le 1.500 copie. Boris (sua madre Yvonne, melomane, l'aveva chiamato così pensando a Boris Godunov) fu un genio parzialmente compreso e un uomo affamato di vita, consapevole che una grave malattia di cuore non gli avrebbe lasciato il tempo di invecchiare. Alla luce di questi dati si potrebbe anche leggere La schiuma dei giorni in chiave autobiografica (il polmone come il cuore, l'appartamento che si restringe) e d'altra parte le chiavi di lettura sono tantissime in rapporto al tantissimo che Vian è stato. Trombettista, ingegnere, traduttore, giornalista (solo di scritti sul jazz, con l'anagramma di Bison ravi, Bisonte estasiato, 696 pagine), giallista-scandalo con lo pseudonimo di Vernon Sullivan, drammaturgo, attore, chansonnier (oltre 500 canzoni, la più famosa resta Le déserteur ), autore teatrale, poeta, direttore di casa discografica. Nelle foto ha l'aria di un signore serio che sta per mettersi a fare le boccacce. "Pauvre Boris" cantava Jean Ferrat, quanto successo postumo. La miglior chiave di lettura per La schiuma dei giorni è non averne, o buttarle via tutte. Basta leggerlo, e si resta felicemente feriti. Appartient à la série éditorialeEst contenu dansFait l'objet d'une adaptation dansContient un guide de lecture pour étudiantDistinctionsListes notables
Un titre l ger et lumineux qui annonce une histoire d'amour dr le ou grin ante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, compos e par un crivain de vingt-six ans. C'est un conte de l' poque du jazz et de la science-fiction, la fois comique et poignant, heureux et tragique, f erique et d chirant. Dans cette oeuvre d'une modernit insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin anim , Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un n nuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du d sespoir.Mais seules deux choses demeurent ternelles et triomphantes: le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs am ricains... Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Elle, (par Laura Boudoux) : 21 livres à lire au moins une fois dans votre vie
> Adrian (Laculturegenerale.com) : https://www.laculturegenerale.com/classiques-litterature-francaise/
> FNAC, (Frédérique, le 10/2/2023) : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&tag=Fnac%2F2...
> Le plus poignant des romans d’amour contemporain.
—Raymond Queneau
> L’écume des jours, c’est Roméo et Juliette sans confl its familiaux, Tristan et Yseut qui n’ont pas besoin de philtre, Paul et Virginie à Saint-Germain-des-Prés, une Dame dont les Camélias sont remplacés par un Nénuphar, Héloïse sans castrer Abélard. Voilà un tournant : le moment, après la guerre, où le roman français se dit que ce qui importe, c’est de faire bouger le lecteur sur un air de be-bop. Boris Vian en a marre des académismes, il veut faire rire et swinguer la langue, il veut obtenir les larmes, il veut aussi faire rêver et proposer davantage qu’une romance: une fenêtre ouverte sur le merveilleux.
—Frédéric Beigbeder
> C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Et bientôt un grand film de Michel Gondry.
—Le Livre de Poche