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La rencontre, une philosophie

par Charles Pépin

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Pourquoi certaines rencontres nous donnent-elles l'impression de renaître? Comment se rendre disponibles à celles qui vont intensifier nos vies, nous révéler à nous-mêmes? La rencontre – amoureuse, amicale, professionnelle – n'est pas un « plus » dans nos vies. Au cœur de notre existence, dont l'étymologie latine ex-sistere signifie « sortir de soi », il y a ce mouvement vers l'extérieur, ce besoin d'aller vers les autres. Cette aventure de la rencontre n'est pas sans risque, mais elle a le goût de la « vraie vie ». De Platon à Christian Bobin en passant par Belle du Seigneur d'Albert Cohen ou Sur la route de Madison de Clint Eastwood, Charles Pépin convoque philosophes, romanciers et cinéastes pour nous révéler la puissance, la grâce de la rencontre. En analysant quelques amours ou amitiés fertiles –Picasso et Éluard, David Bowie et Lou Reed, Voltaire et Émilie du Châtelet…– il montre que toute vraie rencontre est en même temps une découverte de soi et une redécouverte du monde. Une philosophie salutaire en ces temps de repli sur soi.… (plus d'informations)
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Verso a fine del libro l’Autore sintetizza così il risultato dell’incontro: “mi piaci, mi interessi, mi tocchi, quindi esisto”. Detto in altre parole: l’incontro con te mi apre strade nuove e questo mi permette di esistere offrendomi la possibilità di uscire da una monotonia che mi chiude. Questo pensiero viene proposto in un contesto in cui l’incontro è quello con un altro molto particolare: Dio. Ma questo altro potrebbe essere anche un libro, un paesaggio, un’opera d’arte, un’altra persona, un leader o un amico o un amore. Non necessariamente questo altro mi rivolge la sua attenzione, ma nell’incontro con lui - se sono aperto a lui, se sono disponibile - non posso che subirne l’influenza e, sottoposto a questa influenza, cresco e mi sviluppo. Però, per incontrare questo altro devo agire, devo essere disponibile ed essere vulnerabile e Pépin cerca di indicarci come fare.

Esistono però anche altre forme di incontro con cui è bene fare i conti, quelle per esempio che questo libro definisce sbrigativamente “incroci” o quelle nelle quali è l’altro che agisce.

Nella realtà quotidiana dell’incontro mi sembra, infatti, che ci possa essere ben altro. Ad esempio: “mi piaci, mi interessi, mi tocchi, quindi ti confermo che esisti”. Questa forma di incontro può essere per me piuttosto sgradevole perché mi riduce a semplice specchio, a servo delle tue brame; per te invece – come per Grimilde o per Don Giovanni o per Camus, citati questi ultimi a pagina 70 come esempi negativi - è molto appagante e stimolante, perché ti conferma nell’identità che hai scelto, nella maschera che hai deciso di indossare, nella persona che vuoi presentare al mondo, un mondo che è disposto anche a “pagare”, in termini di approvazioni, di stima, di like, per poter vedere proprio la maschera che indossi. Che importa se ciò che abbiamo da offrirti è solo un like. Che importa se non ti forniamo nulla che ti stimoli nella crescita: non è la crescita ciò che cerchi ma – novello Narciso - la conferma di ciò che hai deciso di essere.

Come mi difendo da questa tua brama di vanità? Questo libro non ci prova neppure a suggerire qualche forma di difesa.

Ignorare queste altre facce dell’incontro vuol dire, a mio avviso, non voler vedere la realtà che viviamo nella sua completezza. Vuol dire auspicare - ingenuamente - lo sviluppo di forme di incontro finalizzate soprattutto alla crescita personale. Ma la realtà è ben più articolata ed è con tutte le forme di incontro che occorre fare i conti; privilegiarne una mi sembra decisamente riduttivo e ci lascia in balia dei tanti Narcisi presenti nel mondo che dell’altrui crescita non sanno proprio cosa farsene o, peggio, approfittano di questo desiderio per l’esclusiva raggiungimento dei propri fini.
  claudio.marchisio | Aug 31, 2022 |
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981History and Geography South America Brazil

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