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Junk is not, like alcohol or a weed, a means to increased enjoyment of life. Junk is not a kick. It is a way of life. In his debut novel, Junky, Burroughs fictionalized his experiences using and peddling heroin and other drugs in the 1950s into a work that reads like a field report from the underworld of post-war America. The Burroughs-like protagonist of the novel, Bill Lee, see-saws between periods of addiction and rehab, using a panoply of substances including heroin, cocaine, marijuana, paregoric (a weak tincture of opium) and goof balls (barbiturate), amongst others. For this definitive edition, renowned Burroughs scholar Oliver Harris has gone back to archival typescripts to re-created the author's original text word by word. From the tenements of New York to the queer bars of New Orleans, Junky takes the reader into a world at once long-forgotten and still with us today. Burroughs's first novel is a cult classic and a critical part of his oeuvre.… (plus d'informations)
“On devient drogué parce qu’on n’a pas de fortes motivations dans une autre direction. La came l’emporte par défaut. J’ai essayé par curiosité. Je me piquais comme ça, quand je touchais. Je me suis retrouvé accroché. La plupart des drogués à qui j’ai parlé m’ont fait part d’une expérience semblable. Ils ne s’étaient pas mis à employer des drogues pour une raison dont ils pussent se souvenir. Ils se piquaient comme ça, jusqu’à ce qu’ils accrochent. On ne décide pas d’être drogué. Un matin, on se réveille malade et on est drogué.”
Premier ouvrage de Burroughs, Junky décrit la réalité crue d’un héroïnomane en errance, doué du regard terriblement lucide de l’écrivain. De New York à Mexico, William Lee, double romanesque de l’auteur, fait l’expérience de la came, de la privation, de la prison et de la fuite. Un livre qui fit scandale lors de sa première publication, et qui laisse présager l’œuvre à venir.
Mon avis
Je tiens à préciser que ma lecture a été un peu influencée par la préface d’Allen Grinsberg qui présente le contexte de l’écriture et de la publication.
Ce livre m’a beaucoup plu même si j’en aurais aimé plus. William Burroughs décrit cliniquement, froidement, les mécanismes de la drogues ou comment on devient accro à la drogue. Quand je vous dis cliniquement, c’est qu’il va jusqu’à préciser les doses et leurs fréquences pour devenir accro avec telle ou telle drogue. Il décrit les effets ressentis, les bons comme les mauvais, comment évaluer la qualité de la drogue, les arrestations par la police, les cures de désintoxication, les symptômes du manque, de la désintoxication … Si vous êtes un peu fleur bleue ou si vous n’aimez pas que la littérature parle crument du corps, clairement, passez votre chemin.
Pour les autres, que peut-on trouver dans ce livre ? Une évocation des États-Unis au travers d’un destin personnel ou un destin personnel dans une Amérique en mouvement. C’est un livre très personnel puisque c’est la description de l’évolution d’un corps, celui du double littéraire de l’auteur, de sa vie aussi. Il parle de sa femme, de ses amis, de son destin, il a eu une famille heureuse, il a été à l’école … Il est à contre-pied de tous les préjugés que l’on peut avoir sur les drogués. Il montre comment il en est arrivé là, un peu par hasard comme qui dirait. À travers lui, on voit aussi le changement de la perception des autorités du pays : d’une tolérance très grande à une tolérance zéro (les gens se réfugiaient alors au Mexique) au fur et à mesure que le phénomène se propage à toutes les couches de la société.
Ce qui m’a un petit peu gêné, c’est l’aspect décousu du livre. Il y a un manque de transitions plus que certains, des répétions aussi. Le livre est cependant clairement mieux écrit que ce que je pensais (les traces de Sur la route …). Malgré un côté très froid, on arrive à voir la personne et ce qu’il pense.
Ce qui m’a manqué : comprendre quand le livre a été écrit. Pendant que l’auteur se droguait (sur le moment, quand il est devenu accro) ou après ? Comprendre comment il vivait et surtout de quoi ? Comprendre ses relations avec sa femme et surtout comment elle vivait tout cela ? Je crois que cela n’est pas dans le style de l’auteur, ni dans sa volonté d’ailleurs.
J’ai lu, sur amazon je crois, que ce livre était emblématique de l’écriture de la beat generation. Je suis bien tentée d’en lire d’autres pour le coup. ( )
Junk is not, like alcohol or a weed, a means to increased enjoyment of life. Junk is not a kick. It is a way of life. In his debut novel, Junky, Burroughs fictionalized his experiences using and peddling heroin and other drugs in the 1950s into a work that reads like a field report from the underworld of post-war America. The Burroughs-like protagonist of the novel, Bill Lee, see-saws between periods of addiction and rehab, using a panoply of substances including heroin, cocaine, marijuana, paregoric (a weak tincture of opium) and goof balls (barbiturate), amongst others. For this definitive edition, renowned Burroughs scholar Oliver Harris has gone back to archival typescripts to re-created the author's original text word by word. From the tenements of New York to the queer bars of New Orleans, Junky takes the reader into a world at once long-forgotten and still with us today. Burroughs's first novel is a cult classic and a critical part of his oeuvre.
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“On devient drogué parce qu’on n’a pas de fortes motivations dans une autre direction. La came l’emporte par défaut. J’ai essayé par curiosité. Je me piquais comme ça, quand je touchais. Je me suis retrouvé accroché. La plupart des drogués à qui j’ai parlé m’ont fait part d’une expérience semblable. Ils ne s’étaient pas mis à employer des drogues pour une raison dont ils pussent se souvenir. Ils se piquaient comme ça, jusqu’à ce qu’ils accrochent. On ne décide pas d’être drogué. Un matin, on se réveille malade et on est drogué.”
Premier ouvrage de Burroughs, Junky décrit la réalité crue d’un héroïnomane en errance, doué du regard terriblement lucide de l’écrivain. De New York à Mexico, William Lee, double romanesque de l’auteur, fait l’expérience de la came, de la privation, de la prison et de la fuite. Un livre qui fit scandale lors de sa première publication, et qui laisse présager l’œuvre à venir.
Mon avis
Je tiens à préciser que ma lecture a été un peu influencée par la préface d’Allen Grinsberg qui présente le contexte de l’écriture et de la publication.
Ce livre m’a beaucoup plu même si j’en aurais aimé plus. William Burroughs décrit cliniquement, froidement, les mécanismes de la drogues ou comment on devient accro à la drogue. Quand je vous dis cliniquement, c’est qu’il va jusqu’à préciser les doses et leurs fréquences pour devenir accro avec telle ou telle drogue. Il décrit les effets ressentis, les bons comme les mauvais, comment évaluer la qualité de la drogue, les arrestations par la police, les cures de désintoxication, les symptômes du manque, de la désintoxication … Si vous êtes un peu fleur bleue ou si vous n’aimez pas que la littérature parle crument du corps, clairement, passez votre chemin.
Pour les autres, que peut-on trouver dans ce livre ? Une évocation des États-Unis au travers d’un destin personnel ou un destin personnel dans une Amérique en mouvement. C’est un livre très personnel puisque c’est la description de l’évolution d’un corps, celui du double littéraire de l’auteur, de sa vie aussi. Il parle de sa femme, de ses amis, de son destin, il a eu une famille heureuse, il a été à l’école … Il est à contre-pied de tous les préjugés que l’on peut avoir sur les drogués. Il montre comment il en est arrivé là, un peu par hasard comme qui dirait. À travers lui, on voit aussi le changement de la perception des autorités du pays : d’une tolérance très grande à une tolérance zéro (les gens se réfugiaient alors au Mexique) au fur et à mesure que le phénomène se propage à toutes les couches de la société.
Ce qui m’a un petit peu gêné, c’est l’aspect décousu du livre. Il y a un manque de transitions plus que certains, des répétions aussi. Le livre est cependant clairement mieux écrit que ce que je pensais (les traces de Sur la route …). Malgré un côté très froid, on arrive à voir la personne et ce qu’il pense.
Ce qui m’a manqué : comprendre quand le livre a été écrit. Pendant que l’auteur se droguait (sur le moment, quand il est devenu accro) ou après ? Comprendre comment il vivait et surtout de quoi ? Comprendre ses relations avec sa femme et surtout comment elle vivait tout cela ? Je crois que cela n’est pas dans le style de l’auteur, ni dans sa volonté d’ailleurs.
J’ai lu, sur amazon je crois, que ce livre était emblématique de l’écriture de la beat generation. Je suis bien tentée d’en lire d’autres pour le coup. ( )