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General Simon Bolivar, “the Liberator” of five South American countries, takes a last melancholy journey down the Magdalena River, revisiting cities along its shores, and reliving the triumphs, passions, and betrayals of his life. Infinitely charming, prodigiously successful in love, war and politics, he still dances with such enthusiasm and skill that his witnesses cannot believe he is ill. Aflame with memories of the power that he commanded and the dream of continental unity that eluded him, he is a moving exemplar of how much can be won—and lost—in a life. From the Trade Paperback edition.… (plus d'informations)
Une belle surprise, pour ce livre embarqué un peu par hasard. Ça m'a pris un bon bout de temps pour envisager que ce livre parlait - sans doute - d'une personne ayant réellement existé, et encore un autre petit bout de temps pour comprendre qui est cette personne... Et c'est assez symptomatique de ce livre: du mystère, des directions peu claires, des histoires dans tous les sens, dans lesquelles je me perdais pas mal au début - à la fin aussi, d'ailleurs, mais on prend très vite le rythme de se perdre. Et ce talent, vraiment c'est un talent, à mon sens, de ne rien révéler, ou plutôt presque rien, mais tout de même assez pour qu'on se dise "tiens, mais..." et quelques pages plus loin, hop, c'est confirmé, comme si de rien n'était, tout en finesse. Et c'est chouette. Vraiment c'est chouette. Ce livre est, au fond, extrêmement bordélique, mélangeant les époques, suivant plein de personnages, mais c'est fait avec élégance, sans fard, et avec une belle écriture simple comme je les aime. Je ne peux pas dire que j'ai tout suivi, tout compris, mais c'est un tel plaisir à lire, peu importe. Je me suis demandée à un moment si j'allais peut-être creuser la question de cette histoire: aller voir sur wikipedia ce qui est romancé de ce qui ne l'est pas. Mais au fond, peu importe, encore une fois, c'est une vie romancée, et c'est très bien comme ça. Et puis il m'en restera tout de même suffisamment pour y voir plus clair dans cette période qui m'a l'air bien chargée géopolitiquement. Et cette fin, mazette, quelle fin, c'est magnifique de finir comme ça, j'en aurais pleuré. C'est chouette.
Il avait été un lecteur d'une voracité imperturbable, pendant les trêves des batailles de même que pendant les repos de l'amour, mais sans ordre ni méthode. Il lisait à toute heure, quelle que fût la lumière, tantôt en se promenant sous les arbres, tantôt à cheval sous les soleils équatoriaux, tantôt dans la pénombre des voitures trépidant sur les chaussées pierreuses, tantôt en se balançant dans son hamac en même temps qu'il dictait une lettre. Un libraire de Lima avait été surpris de l'abondance et de la variété des oeuvres qu'il avait sélectionnées sur un catalogue général qui allait des philosophes grecs à un traité de chiromancie. [...] Ce furent des lectures passionnées qui le marquèrent pour le restant de sa vie. À la fin, il avait lu tout ce qui était tombé entre ses mains, et n'avait jamais eu un auteur favori mais plusieurs et à des époques différentes. Les étagères des diverses maisons où il avait vécu étaient toujours pleines à craquer tandis que les chambres et les corridors finissaient par être transformés en défilés de livres empilés les uns sur les autres, et en montagnes de documents errants qui proliféraient sur son passage et le poursuivaient sans miséricorde, cherchant la paix des archives. Il ne parvint jamais à les lire tous. Lorsqu'il changeait de ville il les abandonnait aux soins d'amis de grande confiance, même s'il n'entendait plus jamais parler d'eux.
Had Bolivar not existed, Mr. Garcia Marquez would have had to invent him. Seldom has there been a more fitting match between author and subject. Mr. Garcia Marquez wades into his flamboyant, often improbable and ultimately tragic material with enormous gusto, heaping detail upon sensuous detail, alternating grace with horror, perfume with the stench of corruption, the elegant language of public ceremony with the vulgarity of private moments, the rationalistic clarity of Bolivar's thought with the malarial intensity of his emotions, but tracing always the main compulsion that drives his protagonist: the longing for an independent and unified South America.
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It seems that the devil controls the business of my life. (Letter to Santander, August 4, 1823
Dédicace
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For Alvaro Mutis, who gave me the idea for writing this book
Premiers mots
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Jose Palacios, his oldest servant, found him floating naked with his eyes open in the purifying waters of his bath and thought he had drowned.
Citations
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Lo que mi señor piensa, sólo mi señor lo sabe
Derniers mots
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Then he crossed his arms over his chest and began to listen to the radiant voices of the slaves singing the six o'clock Salve in the mills, and through the window he saw the diamond of Venus in the sky that was dying forever, the eternal snows, the new vine whose yellow bellflowers he would not see bloom on the following Saturday in the house closed in the mourning, the final brilliance of life that would never, through all eternity, be repeated again.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
Aucun
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General Simon Bolivar, “the Liberator” of five South American countries, takes a last melancholy journey down the Magdalena River, revisiting cities along its shores, and reliving the triumphs, passions, and betrayals of his life. Infinitely charming, prodigiously successful in love, war and politics, he still dances with such enthusiasm and skill that his witnesses cannot believe he is ill. Aflame with memories of the power that he commanded and the dream of continental unity that eluded him, he is a moving exemplar of how much can be won—and lost—in a life. From the Trade Paperback edition.
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Ça m'a pris un bon bout de temps pour envisager que ce livre parlait - sans doute - d'une personne ayant réellement existé, et encore un autre petit bout de temps pour comprendre qui est cette personne... Et c'est assez symptomatique de ce livre: du mystère, des directions peu claires, des histoires dans tous les sens, dans lesquelles je me perdais pas mal au début - à la fin aussi, d'ailleurs, mais on prend très vite le rythme de se perdre. Et ce talent, vraiment c'est un talent, à mon sens, de ne rien révéler, ou plutôt presque rien, mais tout de même assez pour qu'on se dise "tiens, mais..." et quelques pages plus loin, hop, c'est confirmé, comme si de rien n'était, tout en finesse. Et c'est chouette. Vraiment c'est chouette.
Ce livre est, au fond, extrêmement bordélique, mélangeant les époques, suivant plein de personnages, mais c'est fait avec élégance, sans fard, et avec une belle écriture simple comme je les aime. Je ne peux pas dire que j'ai tout suivi, tout compris, mais c'est un tel plaisir à lire, peu importe.
Je me suis demandée à un moment si j'allais peut-être creuser la question de cette histoire: aller voir sur wikipedia ce qui est romancé de ce qui ne l'est pas. Mais au fond, peu importe, encore une fois, c'est une vie romancée, et c'est très bien comme ça. Et puis il m'en restera tout de même suffisamment pour y voir plus clair dans cette période qui m'a l'air bien chargée géopolitiquement.
Et cette fin, mazette, quelle fin, c'est magnifique de finir comme ça, j'en aurais pleuré.
C'est chouette.
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