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Chargement... Il signore di Ballantrae (original 1889; édition 1985)par Robert Louis Stevenson, Maria Gallone
Information sur l'oeuvreLe Maître de Ballantrae par Robert Louis Stevenson (1889)
Books Read in 2016 (845) » 17 plus Best Revenge Stories (16) CCE 1000 Good Books List (211) Folio Society (451) Winter Books (75) Out of Copyright (114) 1880s (4) 19th Century (170) 1970s (447) Victorian Period (82) Tagged 19th Century (81) Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Entrer dans Stevenson, c'est à un moment ou à un autre accepter que notre œil de lecteur ne s'avance plus en terrain ferme, c'est s'aventurer dans les méandres de l'esprit humain, accepter les retournements de situation. Le Maître de Ballantrae fait partie de ces livres où les frontières naturelles de la morale s'évanouissent, où ce qui paraît établi et sûr s'avère être friable et moisi. L'auteur s'y entend à merveille à susciter le dégoût, l'admiration, l'effroi dans le cadre de la relation entre ces deux frères que tout oppose. Par dessus tout, l'écrivain ne prend pas de parti en nous obligeant à suivre les descriptions neutres de Mac Kellar et d'autres protagonistes de l'histoire. Car le maître de Ballantrae est une histoire qui se raconte via des témoins, ce qui implique pour le lecteur d'avoir une certaine distance. Or, de cette distance nait aussi un sentiment trouble lorsque l'on passe du mépris pour ce "Maître" à une certaine admiration devant l'obstination, le courage, sans savoir si ce que l'on observe est réel ou dissimulé. Le talent d'écriture est patent (scène du duel entre les deux frères, scène finale de la tombe). Trois ans après le fameux Dr Jekyll, 6 ans après l'île au Trésor, Stevenson offre au lecteur un roman où l'aventure des deux côtés de l'Atlantique s'orne d'une aura mystérieuse et sombre issue des gouffres de l'âme humaine. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialebb-Taschenbücher (Aufbau-Verlag) (35/36) — 6 plus Est contenu dansFait l'objet d'une adaptation dans
Classic Literature.
Fiction.
HTML: The Master of Ballantrae: A Winter's Tale is one of Stevenson's darker, more political novels. Two brothers are brought into conflict by the Jacobite rising of 1745, which tears their family apart. .Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.8Literature English English fiction Victorian period 1837-1900Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Etrange combinaison dans ce livre qui me paraît un peu fait de bric et de broc, et dont certains enchaînements me paraissent peu crédibles, mais permettent l’avancée de l’histoire dans le sens que veut lui donner Stevenson. Tant que le vieux père n’est pas mort, qu’est-ce qu’Henry dispute réellement à James ? Pas le titre, ou alors seulement celui de dauphin ; pas la gestion du domaine, qui n’intéresse pas l’aîné pour deux sous. D’accord, il a épousé la femme destinée à l’absent, mais ce même absent n’a jamais eu d’inclinaison pour cette chère cousine qu’on lui avait imposée. Bref, je ne comprends guère quels sont les griefs qui déclenchent une telle haine fraternelle, une haine qui ne peut s’éteindre que dans la tragédie, les dés en semblent jetés dès le début du roman.
Et je ne parle pas des scènes finales qui sont d’un rocambolesque dignes des romans feuilletons qui ont fait les choux gras des journaux du XIXème siècle (Tiens, c’est l’époque à laquelle Stevenson écrit. Suis-je en train de dire qu’il écrit comme on le faisait à son époque ? Peut-être, mais dans ce cas c’est bien daté…). Invraisemblable, pas crédible pour deux sous, cela a gâché mon plaisir.
Et avec ça, aucun personnage qui soit vraiment attachant, qui soit comme un point d’ancrage pour le lecteur dans cette histoire. Le maître de Ballantrae, James, est d’un sadisme qui le rend odieux (je ne peux comprendre l’admiration de Miss Alison pour ce sinistre personnage que sa flamboyance ne rend pas plus sympathique à mes yeux.) ; son cadet, Henry, est terne et campé sur ses principes, un personnage mal-aimé mais qui ne cherche pas à se faire aimer non plus. Et le narrateur, Mackellar, régisseur du domaine, est trop servile et influençable pour susciter quelque sympathie. Une belle brochette de personnages plus antipathiques les uns que les autres pour compléter cette histoire peu crédible…
Alors certes, Stevenson donne à lire une étude de caractère qui pourrait ne pas être dénuée d’intérêt. Les deux frères m’ont fait penser aux deux faces schizophrènes de Jekyll et Hyde, mais cette fois dédoublées dans deux personnages (dont les prénoms forment le nom d’un des amis de Stevenson, Henry James, drôle d’hommage à un ami, mais aussi peut-être une façon de montrer qu’ils sont les deux aspects d’une même personnalité). Les personnages évoluent aussi, il est bien vrai, et là où les frères semblaient si bien campés chacun dans leur camp, on voit la haine gagner celui qui se retranchait derrière les principes, et l’on voit peu à peu cette haine prendre le dessus sur toute autre forme de raisonnement, finissant par être le moteur de toute action, au-delà de toute raison ou toute rationalité.
Mais non, malgré tout, cette œuvre ne m’aura pas convaincue. Je l’ai lue il y a quelques années, je viens de l’écouter. Mais rien n’y fait, je n’arrive pas à l’apprécier. Je m’aperçois que j’aime probablement des facettes de Stevenson moins connues, des œuvres qui ne sont pas sur le devant de la scène mais qui me parlent ou me touchent plus que celles considérées comme ses chefs-d’œuvre. Will du moulin, lu il y a peu m’avait beaucoup plu, il faut que je continue à creuser mon sillon dans les œuvres mineures de cet auteur, c’est là que semblent être les pépites.