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L'île aux troncs

par Michel Jullien

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Michel Jullien, c'est un peu l'auteur de Keisha, qui ne tarit jamais d'éloges sur ses livres. C'est aussi l'auteur de mon ancien libraire, qui mettait toujours Michel Jullien en avant (c'est ce qui fait que j'en ai deux dans ma PAL). Tout cela pour dire que Michel Jullien est un auteur que je savais vouloir lire. Quand a paru à la dernière rentrée littéraire ce roman, je savais que ce livre pouvait me plaire, puisque les thèmes en sont la Russie après la Seconde Guerre mondiale. Il a fallu attendre un an (et les vacances) que ce livre soit disponible (une deuxième fois) à la bibliothèque pour que je me lance. Mon avis : un livre magnifique, un style magnifique, un auteur passionnant.

Russie. Après la Grande Guerre patriotique. Bien sûr, tout le monde souhaite fêter la victoire, remercier les valeureux soldats qui se sont battus sur les différents fronts. Pourtant, nombreux sont ceux qui ne peuvent participer à la fête, notamment les amputés, pour lesquels il est impossible de faire comme avant. C'est le cas de nos deux protagonistes. Piotr a perdu ses deux jambes sur un pont enjambant la Vazouza : les haubans d'acier du pont ont lâché et ont sectionné net les deux jambes du soldat, en train de courir. Kotik, lui, a perdu un bras et une jambe, mais du même côté, ce qui est embêtant pour tenir une béquille. Les deux personnages sympathisent dès leur rencontre à l’hôpital et ils ne se quitteront plus. Ils feront la manche ensemble, partageront les mêmes buts : écrire au ministre pour obtenir un petit soutien financier et voir celle qu'il considère comme une véritable héroïne : Natalia Mekline, une aviatrice (1922-2005), qui a combattu vaillamment pendant la Seconde Guerre mondiale. Sauf qu'au bout d'un certain temps, la société russe ne veut se rappeler que de la victoire, et ne souhaite donc plus voir les désastres de la guerre. Piotr et Kotik sont donc envoyés dans une colonie de samovars, noms donnés aux personnes amputées des deux jambes (ce qui leur donne une allure de samovar justement). Cette colonie se situe dans un ancien monastère, sur l'île de Valaam, au milieu du lac Ladoga, en Carélie, d'où le titre de livre. Les deux amis continuent à espérer rencontrer leur "sœur" de combat, et pour cela ils doivent quitter la colonie, ce qui leur donne un nouveau but...

J'ai été un peu surprise au début de ma lecture, car l'histoire n'est pas racontée de manière chronologique : on commence à Valaam, puis on reprend l'histoire des deux protagonistes, leurs blessures pendant la guerre, leurs années dans les rues, puis on retourne à Valaam. Cela m'a fait bizarre un court instant, mais d'un autre côté, sinon, j'aurais passer mon temps à chercher où était l'île du titre.

Finalement, il ne passe pas grand-chose dans ce livre, en tout cas pas grand-chose qui n'aurait pas pu être abrégé. Les protagonistes ressassent beaucoup leurs malheurs, leurs anciennes vies, leur but (qui les fait tenir tout de même). Pourtant, Michel Jullien ne se répète jamais, se renouvelle tout le temps, dans une langue extrêmement joueuse. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai admiré les jeux de mots, la multitude d'expressions pour raconter les mutilations...

Il y a un style qui roule, un rythme qui m'a emportée dans cette histoire. Finalement, outre l'histoire, c'est ce que je retiendrai de ce livre : des trouvailles littéraires, un auteur qui permet de retrouver tout ce que la langue française peut exprimer, l'impression de n'avoir jamais lu cela ailleurs...

Le livre comprend une très bonne postface qui permet de distinguer la licence poétique, de la réalité sur Valaam, mais aussi d'en apprendre plus sur Natalia Mekline.

En conclusion, un livre que je vous conseille (si nous avons des goûts proches). ( )
  CecileB | Aug 9, 2019 |
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