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Chargement... Axiomatic (original 1995; édition 2008)par Greg Egan
Information sur l'oeuvreAxiomatique par Greg Egan (1995)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Ce recueil de nouvelles de Greg Egan est un écrin contenant de nombreux petits bijoux. Ces nouvelles sont dans leur grande majorité pleine d'inventivité et très souvent touchantes. On sent l'auteur très à l'aise avec ce format qui lui permet de développer de très nombreuses idées relatives à notre futur plus ou moins proche. Il parvient également à faire vivre des personnages très attachant malgré le peu de pages dont il dispose. C'est donc un très bon recueil et j'attends avec impatience les deux suivants. Voilà longtemps que j'entendais parler de ce recueil de nouvelles, qui ne m'a pas déçu. Avec une très riche imagination, Greg Egan tisse ses récits de réflexions sur la mort, le sens de la vie et l'identité, à la manière d'un Philippe K. Dick. Univers parallèles, drogues, clones, mères et pères porteurs, eugénisme, chimères, virus, implants... les 18 nouvelles qui composent le recueil sont variées et nous font découvrir un imaginaire vaste et fécond. Une vraie réussite. aucune critique | ajouter une critique
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THE HUNDRED LIGHT YEAR DIARY-Scientists can bounce messages from the future backto the present,but there's no guarantee they'll tell the truth... LEARNING TO BE ME-Crystalline minds may take the place of human brains,but where does the self really lie? CLOSER-Lovers exchange bodies and minds,but their experiments go just that little bit too far,proving that you can have too much of a good thing Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823Literature English English fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Alors oui, le côté scientifique est moins prégnant que ce que je pensais, mais je ne peux pas nier qu’il existe. Avoir une petite idée dans au moins un ou deux des domaines que Greg Egan aborde aide sans conteste à la compréhension et au plaisir de lire ces nouvelles. Mais ce qui est important est ce qu’il fait à l’intérieur de cette gangue scientifique dans laquelle il insère ses nouvelles. Et là il y a beaucoup à dire.
Une des obsessions de Greg Egan est manifestement la notion d’identité : qu’est-ce qui fait que je suis moi, mon cerveau et ses connexions neuronales suffit-il à me définir, est-il possible de répliquer ce cerveau et ce serait toujours moi, ... ? La question a des ramifications sans fin que Greg Egan ne se lasse pas d’explorer, trouvant à chaque fois des scénarios originaux, qui renouvellent le regard que l’on peut poser sur ces questions.
Et puis j’ai beaucoup aimé la façon dont, dans un certain nombre de nouvelles, il associe deux thématiques scientifiques qui a priori n’ont rien à voir ensemble. Comme dans cette nouvelle, une de mes préférées de ce recueil, Vers les ténèbres, qui joue avec l’idée des trous de ver mais qui parle surtout de lois de probabilités, et plus exactement des probabilités conditionnelles, un sujet que j’ai toujours trouvé vertigineux, et j’ai retrouvé ce vertige dans les mots du Coureur qui nous narre cette histoire, navigant entre la rationalité d’un calcul mathématique que l’on sait juste et la sensation du hasard et de la coïncidence qu’on ne peut s’empêcher de ressentir. Bon d’accord, tout le monde n’a peut-être pas ressenti ce vertige des probabilités conditionnelles, mais il y a d’autres choses dans ce recueil.
Il y a des réflexions sur l’eugénisme et jusqu’où on est prêt à aller, hein Eugène ! Il y a aussi des réflexions sur les murs que l’on est prêt à construire pour se protéger de l’autre, pour se positionner au-dessus de l’autre, et rien de tel que des Douves pour cela. Il y a des nouvelles d’une immense tristesse, ou plutôt d’une immense solitude, d’une immense détresse même parfois, comme le Coffre-fort ou Lumière des événements. Et il y a de plus dans tout cela pour quelques piques bien acerbes contre notre monde actuel, parce que ne l’oublions pas, la meilleure science fiction est souvent celle qui nous parle de nous, et celle de Greg Egan, si elle est très étayée scientifiquement, nous parle surtout de nous et de notre société, et aide à porter un regard nouveau et stimulant sur des sujets qui peuvent parfois sembler rébarbatifs.
Une belle découverte pour moi, assez inattendue je crois, ce qui ne l’en rend que plus belle.