J’ai relu cette nouvelle dans un recueil il y a quelques années (pas si longtemps que cela, puisque je me souviens avoir mis une note de lecture en ligne sur ce même site…), et j’en avais goûté toute l’ironie anti-américaine sans conséquence. Je retrouve cette nouvelle dans cette pièce radiophonique et je m’attendais à bien rire, et j’ai été déçue par une interprétation que j’ai trouvé plate, mais pour être juste, une interprétation qui ne correspond pas à la lecture (ou du moins le souvenir de lecture) que j’ai faite de cette pièce. C’est probablement ce décalage qui m’a laissé assez froide et qui ne m’a pas permis de rentrer dans cette lecture. Probablement avais-je trop d’attentes, et j’ai été déçue, pourtant la nouvelle, elle, vaut le détour !

Oscar Wilde bouscule les fantômes, rend comiques les assassinats. Son humour rose ou zinzolin colore le genre noir. Dans une ambiance très chic, situations surprenantes et traits d'esprit se multiplient. Wilde enjôle l'Ange du Bizarre de Poe. Irrévérencieux à l'égard de la terreur et du mystère, il crée un fantastique fantasque avec l'élégance pince-sans-rire d'un dandy qui aurait pourtant de la tendresse à revendre. ( )