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La petite femelle

par Philippe Jaenada

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Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d'avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été tondue, avant d'assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou n'est-elle, au contraire, qu'une jeune fille libre qui revendique avant l'heure son émancipation et questionne la place des femmes au sein de la société ? Personne n'a jamais voulu écouter ce qu'elle avait à dire, elle que les soubresauts de l'Histoire ont pourtant broyée sans pitié. Telle une enquête policière, La Petite Femelle retrace la quête obsessionnelle que Philippe Jaenada a menée pour rendre justice à Pauline Dubuisson en éclairant sa personnalité d'un nouveau jour. À son sujet, il a tout lu, tout écouté, soulevé toutes les pierres. Il nous livre ici un roman minutieux et passionnant, auquel, avec un sens de l'équilibre digne des meilleurs funambules, il parvient à greffer son humour irrésistible, son inimitable autodérision et ses cascades de digressions. Un récit palpitant, qui défie toutes les règles romanesques.… (plus d'informations)
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3 sur 3
Une contre-enquête, fouillée, détaillée et qui n’omet rien. Alors, forcément, ça prend de la place! Un peu beaucoup, peut-être. Mais tant de distorsions de la réalité valaient bien ça.

J’avais bien aimé la version romanesque de Jean-Luc Seigle. Ici, Jeanada s’attache aux faits, seulement ! Et c’est encore plus beau. Il lui rend ce qui aurait pu lui suffire lors de toutes les accusations : l’honnêteté.

Et quelle écriture ! Merci ( )
  noid.ch | May 27, 2021 |
> Par K. Moussou, P. Frey, O. de Lamberterie (Elle) : Les 39 meilleurs livre de poche du moment
6 juin 2018 - Philippe Jaenada perquisitionne la vie de Pauline Dubuisson, qui cristallisa la haine populaire dans les années 50 pour avoir tué son amant. Elle fut en réalité le bouc émissaire d’une société hypocrite et misogyne. Un livre immense à tous points de vue, par le minutieux travail d’enquêteur et d’historien qui le sous-tend, mais aussi par la manière unique de son auteur de s’impliquer avec drôlerie et sincérité.
Jeanne de Menibus
  Joop-le-philosophe | Jan 8, 2019 |
Une enquête romancée sur le parcours tragique de Pauline (Andrée) Dubuisson condamnée en 1953 à vingt ans de travaux forcés pour avoir assassiner son amant Félix Bailly. Philippe Jaenada reprend l'enquête, décortique les procès verbaux d'interrogatoires, les compte rendus d'audience, étudie l'enfance, l'adolescence de Pauline pour comprendre cette vie d'une très jeune fille durant l'occupation allemande à Dunkerque, l'éducation stricte à la limite autiste qu'elle a reçue de son père et qui lui fera si grand tord par la suite. Philippe Jaenada révèle les "heureux" oublis, les mensonges, les manipulations que l'accusation a utiliser pour écraser Pauline. Au-delà de ce triste fait-divers, c'est toute une société de l'après guerre qui nous ait révélé, engluée dans des valeurs et une conception notamment du rôle de la femme qui volera en éclat en 1968. Une société qui sort de cinq ans de collaboration et qui en guise de bonne conscience se réfugie dans un nationalisme de bon aloi et jetant leur hargne et soif de vengeance sur ceux que l'on soupçonne de s'être compromis avec l'occupant mais principalement ceux qui ne pourront pas se défendre, les plus faibles, ceux qui n'ont pas de relation ou de pouvoir. Mais est-ce que les choses ont vraiment changés ? Est-ce que par exemple les médias ont appris à prendre du recul, éviter de jeter en pâture à l'opinion des personnes, des vies sans objectivité, en manipulant les faits, pour faire l'audience ? Est-ce que face à un crime odieux, nous savons écouté avant de juger ? C'est l'intérêt je pense de ce livre qui au travers de ce fait divers nous alerte sur la nature profonde de l'homme qui dans des moments de stress ou post-traumatique, comme la fin de la seconde guerre mondiale et la reconstruction, a besoin de jeter son angoisse par la colère, la haine, le lynchage réel ou virtuel, quitte à se réveiller le lendemain abasourdi par la violence qui a pu exploser. Le style de Philippe Jaenada avec ses appartés, ses traits d'humour noir, ses interpellations outrées à distance des acteurs de cette tragédie apporte du rythme, casse la tension, même si parfois l'usage est un peu abusif à mon sens. Roman agréable à lire. ( )
  folivier | Sep 16, 2018 |
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Épigraphe
"Je vous assure que j'ai passé la nuit avec lui"
Pauline Dubuisson,18 novembre 1953.
Dédicace
Pour Anne-Catherine,
Emilie, Magda,
et Lucette
Premiers mots
Le malaise en prologue

Je suis comme les bébés, quand la nuit tombe, j'ai besoin d'un whisky. [...]
CHAPITRE PREMIER
Tout à signaler

Dans une chambre du deuxième étage de la villa Les Tamaris, au 63 digue de Mer, à Malo-les-Bains, Pauline remet sa culotte. [...]
Citations
Derniers mots
(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d'avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été tondue, avant d'assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou n'est-elle, au contraire, qu'une jeune fille libre qui revendique avant l'heure son émancipation et questionne la place des femmes au sein de la société ? Personne n'a jamais voulu écouter ce qu'elle avait à dire, elle que les soubresauts de l'Histoire ont pourtant broyée sans pitié. Telle une enquête policière, La Petite Femelle retrace la quête obsessionnelle que Philippe Jaenada a menée pour rendre justice à Pauline Dubuisson en éclairant sa personnalité d'un nouveau jour. À son sujet, il a tout lu, tout écouté, soulevé toutes les pierres. Il nous livre ici un roman minutieux et passionnant, auquel, avec un sens de l'équilibre digne des meilleurs funambules, il parvient à greffer son humour irrésistible, son inimitable autodérision et ses cascades de digressions. Un récit palpitant, qui défie toutes les règles romanesques.

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