> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Klein-tre--Approches-de-la-non-dualite/638049
> ENTRETIENS, Approche de la non-dualité, par Jean Klein : 3e millénaire, Automne 1986 (pp. 35-37)
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=nXWWDgAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...

> ÊTRE, Approche de la non-dualité, de Jean Klein (2014, Almora, 460 p. - 12 €). — Jean Klein, aujourd’hui disparu, est une des références de la Revue pour la non-dualité. Il présente la vision non-duelle du tantrisme du Cachemire dans un langage dépouillé de toute référence indianisante, de tout terme sanskrit. Il fut probablement le premier à rendre pleinement accessible les notions les plus subtiles de la non-dualité aux occidentaux. Mais, surtout, c’est sa profonde connaissance incarnée, vécue, qui lui permit de toucher de façon directe ses auditeurs. Il vivait ce dont il parlait, et cela confère aussi à ces retranscriptions d’entretiens (parus dans la défunte revue « Etre ») un caractère vivant et une certaine force. « Comment notre corps se fait-il sentir ? Accueillons pleinement cette sensation et nous constaterons une quantité de résistances dans ses différentes parties. Nous tenons à ces résistances […] tant qu’une résistance se présente, nous ne cessons de réagir. Au fond, c’est une exploration sans explorateur, c’est le corps qui nous sollicite. Un état silencieux s’installe enfin en nous. La sensation corporelle devient globale, puis se meurt dans notre attention. » En ces quelques phrases, tout un chemin d’écoute sensible se dessine. Tout l’ouvrage incite à une telle écoute, à une qualité de silence inconnue ordinairement, à une joie sans cause.
—3e millénaire, (112), Eté 2014

> ÊTRE, Approches de la non-dualité de Jean Klein ( 17 janvier 2014 ), par Jean Klein. — "Être : Approches de la non-dualité" est un livre écrit par Jean Klein, un enseignant spirituel français. Dans ce livre, Klein explore la notion de non-dualité, qui est une théorie selon laquelle il n'y a pas de séparation réelle entre le moi individuel et le monde extérieur. Selon Klein, l'ego est une illusion et la réalisation de la non-dualité permet de transcender les limites de l'individu pour atteindre une compréhension universelle.
Le livre est divisé en plusieurs chapitres, chacun explorant différents aspects de la non-dualité. Klein utilise des histoires, des paraboles et des enseignements traditionnels pour aider le lecteur à comprendre la nature de la non-dualité et à laisser tomber les limitations du moi individuel.
"Être : Approches de la non-dualité" a été publié le 17 janvier 2014 et s'adresse à un large public intéressé par la spiritualité et la philosophie orientale.
—BooksAI

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Klein-Qui-suis-je---La-quete-sacree/175998
> chamar3 (Rakuten) : https://fr.shopping.rakuten.com/mfp/5520857/qui-suis-je-la-quete-sacree-jean-kle...
> chamar3 (Rakuten) : https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/55583660/Qui-Suis-Je-La-Quete-Sacree-L...

> Jean Klein (1912-1998) médecin, musicien et professeur de yoga dans quelques "questions-réponses". Un classique.
—Infos Yoga

> L'INSAISISSABLE BEAUTÉ. — « L'harmonie est le Tout à l’intérieur duquel tout existe sans conflit. C’est la même chose que la beauté. Notre nature réelle et la nature réelle de l'œuvre d'art sont une seule et même chose. L'œuvre d'art est une manifestation, une suggestion, si vous voulez, de cette unité. »
—Jean Klein, Une conversation sur l'art, in Qui suis-je ? La quête sacrée, Albin Michel, 1989

> Un certain nombre de livres de Jean Klein sont disponibles ; tous sous forme de courtes questions suivies de longues réponses sur des sujets soulevés habituellement par ceux qui cherchent des réponses à des questions spirituelles. Son enseignement relève principalement de la Voie Directe, mais cherche à fournir des réponses satisfaisantes pour l’intellect. Souvent il apporte une légèreté rafraîchissante à l’esprit qui a tendance à s’embourber dans des analyses logiques insolubles.
—José Le Roy

> Jean Klein : s'ouvrir à la beauté - Ariane Buisset
In: Infos Yoga, no. 40, (Déc. 2002/Janv. 2003), pp. 32-35. … ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1F-Wa3CPr7uSqcmY4FMdDzprgIF6vYdXU/view?usp=share...

> QUI SUIS-JE ? La quête sacrée, de Jean Klein (1989, Albin Michel - Spiritualité Vivante). — Nous n’avons pas à vous présenter notre ami Jean Klein (voir 3e millénaire n°2. 4, 6, 9 & 12). Nous vous offrons quelques brefs extraits de son dernier ouvrage.
« … Ainsi, vous recherchez la paix…? Avant de donner la paix à votre environnement, vous devez vous-même être en paix. Tout d’abord, observez votre manque de paix, voyez que vous êtes constamment en guerre avec vous-même… Aussi longtemps qu’il y a ego, il y a conflit… et il est inutile de tenter de mettre fin au conflit sur un plan social… Lorsque vous parvenez à l’expérience existentielle d’être dans la globalité, il y a une réelle liberté… tant que vous n’avez pas intégré cette liberté, vous ne pouvez pas contribuer à amener une liberté sociale ou politique. La liberté ne peut jamais venir d’un système. L’ego n’a pas de caractère concret ni substance ni continuité. Ce n’est qu’une collection de pensées maintenues ensemble par la mémoire. La personne n’apparaît que lorsque vous y pensez… L’ego… n’est qu’un concept parmi d’autres. Il a été créé par les parents, l’éducation et la société. Il se cristallise sous forme de complexes, de données et d’expériences. On ne peut pas dire qu’il y ait un ego qu’on puisse décrire. Il y a un, deux, trois, mille « moi » plutôt.
… Lorsque vous connaissez tout ce que vous n’êtes pas, ce que vous êtes apparaît spontanément et n’est pas une pensée.
… Ce que l’on appelle parfois « l’Ultime Sujet » n’est rien d’autre que le silence, le vide d’images. C’est la conscience, la lumière derrière toute perception. Le sujet dont on parle est encore dans la dualité, dans la relation sujet-objet.
… Cette recherche véritable [quand la question « Qui suis-je ? » surgit] apparaît lorsque la pensée est laissée à son terrain originel avant qu’elle ne devienne représentative. La recherche se place avant le besoin d’objectiver. C’est une prépensée. La pensée méditative est une distanciation vis-à-vis de la pensée… Ce que vous êtes fondamentalement n’a pas de commencement ni de conclusion. Pourquoi alors chercher des conclusions ? La recherche est attention, accueil à tout ce qui surgit.
—3e millénaire, (13), Automne 1989

> QUI SUIS-JE ?, par Daniel Giraud. — Avec Qui suis-je ?, nous tenons sans doute le livre le plus essentiel de Jean Klein (1) qui, à travers ses nombreux séminaires, enseigne depuis longtemps l'approche non duelle. En effet, cet ouvrage a été très bien élaboré par la préfacière Emma Edwards qui a réuni différents dialogues en chapitres particuliers rendant parfaitement l'enseignement donné.
Après le prologue, nous lisons ce qui concerne “la relation” sans dualité mais avec globalité. Nous comprenons que cette “société compétitive” liée à la consommation est une création artificielle… Ainsi, “la morale codifiée est immorale”. Par contre, l’action “totalement intégrée dans une vision globale" est “forcément appropriée à l’instant”. Le nationalisme idéaliste est une abstraction, une fabrication : “La liberté ne peut jamais venir d’un système.” Si le monde est “créé à chaque instant à partir de toutes les possibilités”, la spiritualité vécue permet de “découvrir les ultimes limites de la pensée et du devenir”.
Dans le second chapitre, “se connaître soi-même", Jean Klein nous montre bien que la “conscience de soi en tant qu'individu n’est qu'un concept parmi d’autres”. Il faut savoir utiliser correctement la pensée et le langage pour dépasser leur “dualisme". Si nous connaissons ce que nous ne sommes pas, ce que nous sommes “apparaît spontanément et n’est pas une pensée”. Notre “vraie nature” n’est pas un “état”, c’est d’être “sciemment conscience”… Quelle solution dans la fraction, éternel conflit ? “Comme la réponse est dans la question, la solution à une situation se trouve dans la situation.” Hors de “la mémoire psychologique, cette forteresse de l’ego", nous ne sommes pas le corps mais ce corps vit en nous, dans notre conscience : “C'est ce que l’on entend lorsque l’on dit que l’observé se trouve dans l’observateur, mais que l’observateur n'est pas dans l’observé…" Ainsi sommes-nous percutés : “Lorsque vous vivez dans l'ouverture, tout apparaît et disparaît en elle."
Dans le chapitre suivant, “la nature de la pensée”, l'auteur précise que la “conscience de" est une “conscience fonctionnelle” et que seule “la pensée libérée de la mémoire est vraiment créative”. C’est une “jubilation d’être” qui libère du devenir. Nous sommes interpellés : “L’existence est seulement parce que vous êtes…" Le lâcher-prise n’est-il pas un savoir-mourir pour réellement vivre ? L’expression traditionnelle “mourir avant de mourir” jaillit ! “Accoutumez-vous à mourir et vous saurez vraiment ce qu’est la vie !"
Nous passons ensuite à “l’art de l’écoute libre de la sélection” où nous saisissons que “dans l’écoute, il n’y a rien à écouter”. Dans l’ouverture “non-état d’écoute de lui-même”, notre être, notre paix “reposent dans l’infini et l’éternité”. L’espace et le temps conditionnent le mental mais celui-ci ne peut déterminer “le discernement au-delà du savoir” où il est dit que “l'état” naturel d’être (“sahaja”, l’inné) n’est pas un “état” accordant de l’importance au sujet.
L’Instructeur nous avait déjà mis en garde contre “l’emprise subtile de la dualité” dans la voie progressive, aussi dans le chapitre “l’approche progressive et l’approche directe", il tranche abruptement : “Dans la voie directe, vous allez immédiatement à la totalité et chaque perception est vue seulement à la lumière de la totalité.” Tandis que la voie progressive s’accomplit par étapes à travers des expériences qui renforcent l’ego puisque ‘toute pratique appartient au mental"… “Dans la voie progressive, vous placez chaque fraction à une position connue. Dans la voie directe, vous établissez une non-relation avec l'objet. Alors, il appartient à votre plénitude.” Face au “principe ultime”, il n’y a pas “d'évolution spirituelle” mais une réalisation de “l'absence de l’absence”… “Par la discipline, vous pouvez changer la position de tous les objets sur la table, mais cela n’est qu’un changement superficiel. La transmutation réelle vient lorsque vous renversez la table et que tous les objets en tombent !”
Dans le chapitre “méditation", nous constatons que “la méditation ne se limite pas à la tranquillité du mental” et qu’il ne s’agit pas de "méditer sur quelque chose”. Sans intention de méditer, il n’y a pas identification au moi, une fixation dans la perception, une crispation dans l’effort et nous comprenons alors que la méditation est “le support de toute activité”.
Jean Klein propose dans son enseignement une approche corporelle basée sur l’observation du corps “objet par excellence” où il s’agit d’habiter le mouvement dans la sensation en préservant la spontanéité.
Le maître intérieur
Cette méditation vivante nous entraîne dans le chapitre “l’enseignant et l’enseignement”. La présence du gourou extérieur mais impersonnel nous aide à être autonome et à nous perdre… Attention aussi de ne pas s’attacher à ce “poteau indicateur”. Le pressentiment de notre réelle nature “est le gourou intérieur”. L’enseignant n’a rien à transmettre, c’est sa présence même qui est transmission jusqu’à ce que l’on réalise “qu’il n’y a ni disciple ni enseignant”. Chaque élément du monde est une expression de notre être, il n’y a pas d’existence séparée, de dualité sujet/objet et Jean Klein reprend l’expression gnostique : être dans le monde mais pas de ce monde.
Ce qu’on appelle “Dieu” est un "concept” et “l’illumination” est “l’intuition instantanée qui vous convainc qu’il n’y a rien ni personne à illuminer"… “L’union appartient au mystique et l’unité au sage”. Ainsi l’enseignant dit que nous croyons chercher la vérité mais c’est elle qui nous cherche : “Vous êtes vous-même la réponse que vous cherchez à toutes les questions.”
Ce vade-mecum du voyage ultime se termine sur “une conversation sur l’art”. Ce n’est pas un hasard lorsque l’on sait qu'au cours de ses entretiens, Jean Klein aime développer la beauté qu’exprime l’art où l'intuition créatrice est enracinée dans “l’intuition globale*. Musicien, le connaissant est aussi connaisseur… Ce que l’on remarque dans ces dernières pages où est agencé un dialogue entre chercheur, artiste et philosophe. L’artiste observe qu’il n’est qu'un véhicule et le philosophe nous assure qu’une “grande oeuvre d’art n’appartient à personne”. Ainsi “l’art qui percute les sens et nous amène au-delà d’eux à un état éternel pourrait s’appeler “art sacré". L’art décoratif expérimental nous laisse dans les sens, de sorte qu’il peut être appelé séculier." L’image doit libérer de l’image et par le “prétexte” de la forme “le symbole nous emmène au-delà de l’image" dit l'artiste qui “vit dans la sensation et son expression”. C’est ce que discerne le chercheur posant les questions tandis que le philosophe découvre que “la nature réelle de l’action est la non-action”. C’est pourquoi “le volume est conçu de telle sorte qu'il libère l’espace, que la couleur libère la lumière, que le son libère le silence".
Les paroles pénétrantes de Jean Klein naissent du silence. C’est ce silence qui est à explorer. C’est entre les mots qu’émerge l'amour… Quand on a la chance de savoir qu'il existe un être éveillé, ne pas accepter de le rencontrer est bien le seul “péché” (ayant prononcé ce mot, je me rince la bouche) qui soit : celui contre l'Esprit — Universel bien entendu. Mais soyons attentif : “Chercher la Voie, c’est perdre la Voie” (Lin Tsi. Instructions collectives. 39)…
(1). Qui suis-je ? La quête sacrée (collection Spiritualités Vivantes, éd. Albin Michel 1989. Jean Klein dirige une revue : Être (secrétariat : Gilberte de Ronseray, 137, rue du Président-Wilson, 92300 Levallois-Perret).
—Nouvelles Clés, (7), Sept./Oct. 1989, (pp. 58-59) ( )