Présentation de l'éditeur : Titus d'Enfer a grandi au coeur de la forteresse labyrinthique de Gormenghast. Il profite d'un déluge providentiel, et s'enfuit de ce monde fantastique et clos, où des rituels codifiés l'enferment depuis trop longtemps. Le jeune homme s'apprête à affronter le monde et ses dangers, affamé qu'il est d'aventures et de mises à l'épreuve...
Quatrième de couverture : Fin - et apothéose - de la « Trilogie de Gormenghast », le chef-d'oeuvre de Mervyn Peake. Ces trois romans, que la critique égala, pour leur baroquisme inspiré, au meilleur Tolkien : Titus d'Enfer, Gormenghast... et ce Titus errant, le plus émouvant peut-être qui livre au lecteur les clés secrètes de toute l'aventure - et lance le héros sur les sentiers pleins d'embûches de la liberté.

Finalement moins intriguant que Gormenghast. "Titus errant" termine la trilogie de Titus d'Enfer d'une manière dramatique. Titus, de moins en moins sûr de l'existence de son château, se trouve sans cesse en lutte avec le monde. Poursuivi par des policiers peu humains (au sens propre), il découvre les ravages de la science et côtoie la plus abjecte misère.
Il rencontrera aussi l'amour sous deux figures féminines aussi opposées que possible mais finalement aussi possessives. L'une comme l'autre se révèlera incapable de retenir l'errant. Il connaîtra aussi l'amitié avec Musengroin, personnage extraordinaire qui, plus encore que Titus est l'âme du roman.
L'amour, l'amitié, le dévouement, le doute sont les principaux moments d'un récit plus sage que les deux précédents. Adieu l'immense château des comtes d'Enfer nous sommes dans un monde plus compréhensible et en face de situation plus banales (relativement aux précédents volumes). Reste une narration extraordinaire et une invention extravagante. ( )

Auteur méconnu en France, classique dans le monde anglo-saxon, tous les amateurs de merveilleux devraient s'y précipiter. Une écriture digne de Rabelais ! ( )