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Aurélien Ducoudray

Auteur de L'Anniversaire de Kim Jong-il

49 oeuvres 162 utilisateurs 7 critiques

A propos de l'auteur

Séries

Œuvres de Aurélien Ducoudray

L'Anniversaire de Kim Jong-il (2016) 15 exemplaires
The Grocery, Tome 2 : (2013) 8 exemplaires
Yézidie ! (2023) 6 exemplaires
Camp Poutine - volume 01 (2019) 6 exemplaires
The Grocery, Tome 4 : (2016) 6 exemplaires
Camp Poutine - T02 (2020) 5 exemplaires
Békame (Tome 1-Première partie) (2012) 5 exemplaires
Les chiens de pripyat T2 (2018) 5 exemplaires
Unterm Sternenzelt (2017) 5 exemplaires
Békame (Tome 2-Deuxième partie) (2014) 4 exemplaires
Mort aux vaches (2016) 4 exemplaires
AMERE RUSSIE T2 (2015) 4 exemplaires
L'ours de Ceausescu (2022) 3 exemplaires
Monsieur Jules (French Edition) (2019) 3 exemplaires
Doggybags, tome 5 (2014) 3 exemplaires
Autruche qui voulait voler (L') (2011) 3 exemplaires
Onder de hoede van de Freaks (2018) 3 exemplaires
THE GROCERY L'INTEGRALE (2017) 2 exemplaires
Les âmes noires 2 exemplaires
Maidanlove, 01: Olena (2019) 2 exemplaires
Maidanlove, 02: Ivanna (2020) 2 exemplaires
L'Impudence des chiens (2022) 2 exemplaires
KidZ Vol 1 (2020) 1 exemplaire
Bettie Hunter - Tome 01 (2021) 1 exemplaire
Kidz #2 (2020) 1 exemplaire
Amazing Grace - Tome 01 (2019) 1 exemplaire
Jules jauna 1 exemplaire
Chen: Les enfants perdus (2021) 1 exemplaire
À coucher dehors (2016) 1 exemplaire
Clichés de Bosnie (2013) 1 exemplaire

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Critiques

Merci aux éditions Dupuis de m’avoir permis de découvrir ce livre, via netgalley.

Les Ames noires, facile de voir le double sens de ce titre. Noir comme le charbon que transporte Yuan et autour duquel gravitent tous les protagonistes de l’histoire, petit revendeurs locaux, intermédiaires, policiers corrompus ou main-d’œuvre qui charge et décharge, et même petits glaneurs en guenilles. Noir aussi bien sûr comme l’âme de certains.
Ce roman graphique se présente un peu comme un roman noir (encore…), dont il adopte les codes, mais c’est en fait une histoire où il ne se passe pas grand-chose, un camion qui prend la route, un camion qui est volé puis retrouvé, et puis l’histoire d’une corde à sauter aussi. Et c’est l’histoire éternelle des bons et des méchants : ceux qui veulent s’en sortir à tout prix quitte à écraser les autres sur leur passage, et ceux qui restent solidaires et qui savent faire les petits gestes qui comptent pour que toute cette vie reste supportable et même peut-être belle.
Rien de très révolutionnaire dans l’action ou dans les personnages donc. Mais l’intérêt de cette bd ne me semble pas vraiment résider dans l’histoire qui est plutôt un prétexte qu’une fin en soi, un prétexte pour montrer une Chine qu’on voit rarement, celle des campagnes reculées, celle qui n’a pas vu grand-chose de la mondialisation et qui n’a vu que les mauvais côtés de l’ouverture de la Chine au capitalisme à la chinoise. Les dessins sont le principal atout de ce roman graphique. Alternant plans resserrés et vues d’ensemble, ils font presque œuvre de reportage et font découvrir un monde insoupçonné, bien loin du clinquant de Shanghai ou des idéaux de Hong Kong. Rien de tout cela ici, juste la survie, avec ou sans sentiments, et l’on se prend à s’attacher aux personnages et à vouloir leur souhaiter de s’en sortir, mais surtout, de garder leur humanité.
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Signalé
raton-liseur | Apr 14, 2024 |
Yézidie, c’est un mot que je connais, mais avant la lecture de cette bd, j’aurais été bien en peine de dire quoi que ce soit sur cette communauté ou même de les placer avec un tout petit peu de précision sur une carte. J’ai donc bien sûr appris beaucoup avec ce livre.
On est en 2014 et on suit différents membres d’une famille dispersée par la guerre au nord de l’Irak. Certains ont fui dès que la situation a commencé à se dégrader, les autres voient Daesh arriver dans leur village et leurs espoirs (leur naïveté diraient certains) s’envoler. Les hommes sont enlevés à leurs familles, les jeunes filles sont réduites en esclave, et l’on comprend bien ce que cela veut dire… Certains ont parlé de génocide yézidie pour décrire les exactions de Daesh dans la région en 2014. Je ne veux pas rentrer dans un débat sémantique, le mot « génocide » étant tellement lourd de sens, mais ce que raconte cette bd n’a pas besoin d’avoir un label aussi sombre pour être intéressante et dépeindre une réalité qu’il est souvent difficile d’imaginer depuis le confort de nos foyers occidentaux.
C’est surtout Zéré que l’on suit dans cette bd, une jeune adolescente pleine de vie et de rêves d’avenir qui est enlevée à sa famille pour être vendue à un responsable de Daesh ou un autre. Rien n’est dit de façon frontale dans cette bd, ce qui permet à des grands ados (disons à partir de la 3ème peut-être ?) de la lire, mais on peut tout de même imaginer ce que cette traite humaine peut vouloir dire. Bien sûr, pour Zéré, les choses se finiront plutôt bien, mais pour combien n’en a-t-il pas été de même ?
J’ai trouvé cette bd au rayon adulte de la bibliothèque municipale, et je le comprends très bien car le sujet est dur. Mais en même temps, les dessins sont clairement destinés à un public jeune et les couleurs sont plutôt douces, ce qui en fait un livre plutôt destiné aux grands ados et aux très jeunes adultes. Chacun pourra comprendre les choses à la hauteur de ce qu’il ou elle est capable d’absorber. C’est donc une bd plutôt bien ficelée pour les jeunes lecteurs, qui permet d’aborder aussi en douceur que possible un sujet complexe et une réalité qui n’est pas assez connue.
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Signalé
raton-liseur | 3 autres critiques | Jan 5, 2024 |

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