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Chargement... Cinq méditations sur la beautépar François Cheng
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L'auteur livre ses r flexions sur la beaut et les questions existentielles ainsi que ses consid rations litt raires, esth tiques, po tiques, philosophiques et spirituelles. L'occasion de faire revisiter les moments phares de la culture de l'Orient et de l'Occident. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)844.914Literature French and related languages French essays 1900- 20th century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Dussault J.-C., Nuit blanche, (105), p. 56 : https://id.erudit.org/iderudit/20029ac
> Cagin Michel, Bulletin de la Société Paul Claudel, No. 192, Cinquantenaire du Bulletin (4e trimestre, décembre 2008), pp. 48-51
> CINQ MÉDITATIONS SUR LA BEAUTÉ, de François Cheng. — En accord avec sa conception de beauté, François Cheng a voulu que son ouvrage naisse d'une rencontre, d'un échange. La FNEY a eu le privilège d'en accueillir la genèse.
Né en Chine, et aujourd'hui membre de l'Académie Française, François Cheng a été confronté dès son plus jeune âge non seulement à la beauté - celle de la nature, du corps humain et de l'art - mais aussi à l'horreur, celle des massacres de la guerre sino-japonaise.
Aussi stipule-t-il d'emblée la mise en opposition de ces deux extrêmes de l'expérience humaine : la beauté, d'une part ; le mal, de l'autre.
Par approfondissements successifs, puisant aussi bien dans son expérience personnelle que dans les grandes traditions de la pensée occidentale et chinoise, l'auteur nous invite à une approche à la fois sensible, éthique et spirituelle de la beauté. Il apparaît ainsi que la beauté, plus qu'être une donnée, naît d'une rencontre, d'une interaction, d'une connivence entre l'homme et l'univers vivant.
Au terme de sa réflexion, François Cheng propose un critère à trois degrés pour évaluer la beauté. Le degré le plus élevé, le shen-yun ou « résonance divine », nous est magnifiquement dépeint :
« Lorsque, devant une scène de la nature, un arbre qui fleurit, un oiseau qui s'envole en criant, un rayon de soleil ou de lune qui éclaire un moment de silence, soudain, on passe de l'autre côté de la scène […], et l'on éprouve l'impression d'une présence qui va de soi, qui vient à soi, entière, indivise, inexplicable et cependant indéniable, tel un don généreux […], diffusant une lumière couleur d'origine, murmurant un chant natif de cœur à coeur, d'âme à âme. »
En accord avec sa conception de la beauté, François Cheng a voulu que son ouvrage naisse d'une rencontre, d'un échange. Un cercle d'amis a ainsi eu le privilège de vivre en partage la genèse de ces méditations, au cours de cinq soirées accueillies par la FNEY, à Paris. Édition Albin Michel. (Jean-Pierre LAFFEZ)
—Les Carnets du Yoga, juin 2006
> CINQ MÉDITATIONS SUR LA BEAUTÉ, de François Cheng - Ed. Albin Michel. — « En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l’univers vivant : d’un côté, le mal ; de l’autre, la beauté. Ce qui est en jeu n’est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté. »
Né en 1929 dans la province de Shandong, François Cheng vit en France depuis 1949. Universitaire, poète, calligraphe, traducteur en chinois de Baudelaire, Rimbaud, René Char, des surréalistes etc., auteur d’essais remarquables sur la poésie et l’art de la Chine, il a reçu en 1998 le prix Femina pour son premier roman Le Dit de Tianyi et le prix André Malraux du livre d’art pour Shitao : la saveur du monde. Il a également reçu le Grand Prix de la Francophonie pour l’ensemble de son oeuvre et été élu à l’Académie française le 13 juin 2002.
—Nouvelles Clés