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Chargement... Two Lovers [2008 film] (2008)par James Gray
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After Leonard moves back into the home he grew up in to mend a broken heart, he meets two women in quick succession. Michelle is a mysterious and beautiful neighbor. Sandra is the lovely and caring daughter of a businessman who is buying out his family's dry-cleaning business. Leonard is forced to make an impossible decision, between desire and the comfort of love, or risk falling back into the same darkness that nearly killed him. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresAucun genre Classification décimale de Melvil (CDD)791.43The arts Recreational and performing arts Public performances Film, Radio, and Television FilmClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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La première scène du film est celle d'une tentative de noyade à laquelle Leonard renonce après quelques secondes passées dans les profondeurs. De retour au foyer, trempé de la tête au pied, ses parents lui apprennent qu'ils reçoivent un couple accompagné de ses deux enfants. Il s'avère que les deux couples se sont entendus pour provoquer une rencontre entre Leonard et Sandra. Les mariages arrangés sont encore légion au sein des familles juives traditionnelles. Pressés par les parents, les deux se retrouvent comme deux adolescents dans la chambre de Leonard pour regarder les photos en noir et blanc que le jeune homme aime prendre.
Sandra, douce et équilibrée avec son visage de madone, a pour film préféré La mélodie du bonheur, qui lui rappelle la joie et la sécurité que lui apporte la famille. Elle contraste sacrément avec Michelle, la belle voisine blonde sexy (Gwyneth Paltrow), avec laquelle Leonard fait incidemment connaissance le lendemain sur le palier. Visiblement fantasque et passionnée, ell attire immédiatement Leonard qui ne la quittera plus des yeux (leurs fenêtres se font commodément face).
Commence pour Leonard le combat de la dualité : doit-il suivre les élans de son coeur en tentant de se faire aimer de Michelle, malheureuse car amoureuse d'un père de famille qui n'arrive pas à se décider ? ou choisir la sécurité avec Sandra, en obéissant par la même occasion aux voeux de sa famille ?
Les mécanismes sont bien connus, au cinéma comme dans la vie : les failles attirent les failles ; il apparaît difficile pour Leonard et Michelle de vivre sans le secours d'artifices (les médicaments pour lui, la drogue pour elle... et tandis que l'un doit s'y coller, l'autre doit s'en préserver). A contrario, la douceur et la tranquillité rassurent mais sont souvent, par leur caractère prévisible, synonymes d'ennui.
James Gray a très bien restitué les tourments d'un amour sans retour se construisant sur l'apparence d'une amitié mutuelle.
En revanche, pour retrouver la magie mélancolique et tragique de la nouvelle de Dostoïevski, il faut courir voir ou revoir le film de Visconti, incomparable par son univers fantasmagorique et par la beauté (cruelle) de sa dernière scène. ( )