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Chargement... The Opposing Shore (original 1951; édition 1997)par Julien Gracq (Auteur)
Information sur l'oeuvreLe Rivage des Syrtes par Julien Gracq (Author) (1951)
EU Fiction: 1950-2022 (133) Books Read in 2021 (2,526) » 4 plus 1,001 BYMRBYD Concensus (633) My TBR (301) Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Un des livres les plus difficiles à lire. Prose savante et syntaxe compliquée. Belles métaphores, mais descriptions interminables. Cette géographie fait dire à Antoine Blondin, dans Rivarol, qu'avec « Le Rivage des Syrtes, Julien Gracq a écrit un imprécis d’histoire et de géographies à l’usage des civilisations rêveuses » (Rivarol, 6 décembre 1951). Julien Gracq qualifiera son roman de « rêve éveillé »[réf. nécessaire]. ( ) > À la suite d'un chagrin d'amour, Aldo se fait affecter par le gouvernement de la principauté d'Orsenna dans une forteresse sur le front des Syrtes. Il est là pour observer l'ennemi de toujours, replié sur le rivage d'en face, le Farghestan. Aldo rêve de franchir la frontière, y parvient, aidé par une patricienne, Vanessa Aldobrandi dont la famille est liée au pays ennemi. Cette aide inattendue provoquera les hostilités... Dans ce paysage de torpeur, fin d'un monde où des ennemis imaginaires se massacrent, le temps et le lieu de l'histoire restent délibérément incertains dans un récit à la première personne qui semble se situer après la chute d'Orsenna. Julien Gracq entraîne son lecteur dans un univers intemporel qui réinvente l'Histoire et donne lieu à une écriture qui s'impose avec majesté, s'enflamme au contact de l'imagination. Pour Le Rivage des Syrtes Julien Gracq obtint en 1951 le prix Goncourt, qu'il refusa. —Nathalie Jungerman, Amazon.fr > Par Adrian (Laculturegenerale.com) : Les 150 classiques de la littérature française qu’il faut avoir lus ! 07/05/2017 - Le roman de l’attente, magique, dont le cours tranquille n’est dérangé ni par son intrigue, réduite, ni ses personnages mystérieux et perdus aux lisières du monde. Ressuscitant une Venise du XVIe siècle, Julien Gracq parvient à nous entraîner dans les rouages politiques d'une cité glorieuse à la puissance endormie, à travers le romantisme de son personnage Aldo. C'est une longue montée, étouffante, presque pesante et pourtant vénéneuse que produit l'auteur pour acheminer son roman vers son tragique dénouement. Deux cités rivales à l'antique gloire, peut-être trop ancienne, recouverte d'un linceul de poussière. Un fardeau qu'il faudra fatalement remuer pour redorer l'éclat des blasons passés. Un destin que comptent bien pousser les instances secrètes de la ville, pariant sur la jeunesse et la fougue. Julien Gracq nous séduit par ses descriptions, semblables à des aquarelles diaphanes, des tableaux oniriques se nourissant des songes du lecteur. Et les personnages du roman sont comme des fantômes à l'instar de Marino, le vieux capitaine de l'amirauté, redoutant de voir son monde s'écrouler. Parfois, ces fantômes sont des Dorian Gray, comme la jeune Vanessa Aldobrandi, amante et émissaire de la volonté insidieuse d'une nation. Ce roman nous envoûte par son parfum de mystère, de tragédie latente dont les rouages peu à peu se mettent en place. Un lent et efficace mécanisme de séduction. Après le bonheur que furent Gagner La Guerre et Les Jardins Statuaires], je me devais de relire Le Rivage des Syrtes. C'est chose faite. Si les deux précédents sont clairement les élèves, le maître est encore loin d'être dépassé... Le roman est entièrement construit sur un vide, puis une attente, de plus en plus angoissante, alors que de tous petits grains de sable commencent à dévaler la dune des événements, créant de petites rivières annonçant un effondrement catastrophique qui pourrait, peut être, être arrêté mais dont on sent bien au fur et à mesure que personne ne le souhaite vraiment. C'est écrit avec une plume riche, une langue vêtue de ses plus beaux atours, un style merveilleux... Quel bonheur que cette relecture... Je ne suis pas sûre de finir ce livre. Le style, recherché mais sans vie, précieux et suranné, m'apparaît comme un exercice esthétisant où rien ne me touche. Les situations décrites et les personnages sont dans un monde avec lequel je ne me sens rien de commun. Les états d'âme adolescents de la jeunesse dorée et désœuvrée d'une civilisation figée dans le souvenir de sa splendeur passée ne me touchent pas, eux non plus. Tous les jours j'ai un peu plus de mal à reprendre ce livre, je crois que je ne vais pas tarder à me laisser vaincre par l'ennui. Ajout : ça y est, j'abandonne, mais pour être honnête l'ennui n'est pas la principale raison. C'est surtout le sentiment oppressant que se profile une catastrophe inévitable (ou plutôt évitable mais dont on sait qu'elle ne sera pas évitée). Bref c'est peut-être plus une question de goût que de qualité intrinsèque du livre ... du coup je rajoute une demi-étoile, à tout hasard, mais je ne crois pas que tenterai à nouveau ma chance avec cet auteur. aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesListes notables
With four elegant and beautifully crafted novels Julien Gracq has established himself as one of France's premier postwar novelists. A mysterious and retiring figure, Gracq characteristically refused the Goncourt, France's most distinguished literary prize, when it was awarded to him in 1951 for this book. As the latest work in the Twentieth-Century Continental Fiction Series, Gracq'a masterpiece is now available for the first time in English. Set in a fictitious Mediterranean port city, The Opposing Shore is the first-person account of a young aristocrat sent to observe the activities of a naval base. The fort lies at the country's border; at its feet is the bay of Syrtes. Across the bay is territory of the enemy who has, for three hundred years, been at war with the narrator's countrymen; the battle has become a complex, tacit game in which no actions are taken and no peace declared. As the narrator comes to understand, everything depends upon a boundary, unseen but certain, separating the two sides. Besides the narrator there are two other main characters, the dark and laconic captain of the base and a woman whose compex relations to both sides of the war brings the narator deeper into the story's web. For many French readers The Opposing Shore (published as Le rivage des Syrtes ), with its theme of transgressions and boundaries, spoke to the issue of defeat and the desire to fail: a paticularly sensitive motif in postwar French literature. But there is nothing about the novel tying it either to France or to the 1950s; in fact, Gracq's novel, with its elaborate, richly detailed prose, will be of greater interest now than at any point in the last twenty years. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.914Literature French and related languages French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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