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Chargement... Not to Disturb (1971)par Muriel Spark
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The license of Gothic has its liberties, and countless writers from Walpole to Barthelme have taken them. Some, like Ann Radcliffe or Peacock, used Gothic convention to satirize realism and provide pleasures beyond those enjoyed by the light of common day. Others, like the Brontes or Hawthorne, used the fantastic machinery to explore submerged human impulses and the secrets of a universe not to be revealed by reason. Mrs. Spark appears to have both traditions in mind. In one respect, her new novel is an agile send-up of different kinds of popular fiction: detective stories, the Jeeves novels, and realistic tales about the servant problem. Read with these parallels in mind, "Not to Disturb" offers fresh laughter and acerbic insight into conventional ways of writing about the hypocrisies of master-servant relationships. Occasionally, the parody extends to other Gothic novels. ... Like several of Mrs. Spark's recent stories, "Not to Disturb" has the cleverness to entertain and the intelligence to provoke thought; but, finally, its philosophical mysteries look suspiciously like pretenses, and the book leaves the annoying as well as the stimulating after-effects of legerdemain. Appartient à la série éditorialeEst contenu dans
Behind the high walls of a mansion in Geneva, a night of sinister revelry is about to begin. As the macabre scenario plays itself out, a world of grim humour and gruesome possibilities unfolds. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.9Literature English English fiction Modern PeriodClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Un soir, le baron Klopstock, sa femme, et leur secrétaire « particulier » s’enferme dans la bibliothèque de leur château, en donnant pour ordre aux domestiques de ne les déranger sous aucun prétexte. Tout le roman est écrit du point de vue des domestiques et on comprend rapidement qu’il va se passer un drame et que les trois personnes enfermées dans la bibliothèque vont mourir dans la nuit.
On ne sait pas comment les domestiques ont réussi à anticiper la date et le déroulement des faits mais ils ont déjà vendu leurs histoires en exclusivité à certains journalistes, écrit un scénario, prévu leurs avenirs qui ne seront pas ceux de domestiques. Le personnel de la maison est extrêmement atypique et plutôt névrosé, à mon avis, à l’image de leurs maîtres. Cela donne des dialogues assez décousus et farfelus, où se mêlent humour, ordre et stress que tout se passe comme écrit. Aux domestiques s’ajoutent des visiteurs du même acabit, le prince Eugène, les amis du secrétaire particulier…
Il n’y a pas tellement de suspens dès lors qu’on a regardé quelques secondes la couverture du livre et lu entre les lignes, quelque peu. Ce n’est donc clairement pas l’intrigue qui peut faire tenir un lecteur dans ce livre. J’ai donc pensé que le roman allait être drôle mais le problème est que cette fois-ci je n’ai pas adhéré à l’humour de Muriel Spark. En y réfléchissant, je crois que le fait que le livre ne fasse parler que les domestiques a joué dans ma déception. On ne voit que les relations entre eux, avec un personnage qui domine plus que les autres. Les patrons ne sont pas du tout présents dans le livre et il n’y a pas réellement de scènes avec leurs domestiques. Les échanges auraient été plus cocasses, plus vifs aussi et j’aurais plus compris l’intérêt de cette histoire.
Muriel Spark lance plein d’idées mais ne les termine pas vraiment et n’explique pas le détail. Par exemple, le baron et la baronne sont présentés comme des obsédés sexuels, ayant de chacun de nombreux « secrétaires particuliers » et « cousins » chacun de leur côté ou en commun. Je dis OK mais pourquoi. Qu’est ce que cela apporte à l’histoire ? Bien sûr, on voit bien l’intérêt de ne pas être dérangé dans la bibliothèque mais ensuite, quoi ? Un autre exemple. Les domestiques ont tout prévu. On se doute que c’est en espionnant leurs maîtres et en connaissant parfaitement leurs habitudes mais j’aurais aimé plus de détails.
En écrivant ce billet, je me rends compte que ce roman ne correspondait tout simplement pas à ce que je m’imaginais en lisant la quatrième de couverture : une histoire décrivant de manière cocasse les relations entre maîtres et domestiques. Clairement, ce n’est pas cela. C’est plutôt une histoire farfelue où le personnel de maison est plus intelligent que les patrons et surtout gère la maison et sa destinée plus que les propriétaires. ( )