Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Chargement... Femme nue jouant Chopin : Nouvelles choisies et inédites 1978-2008 (2009)par Louise Erdrich
Aucun Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. aucune critique | ajouter une critique
Contient
La plupart des nouvelles de ce recueil sont des textes embryonnaires qui n'ont pas voulu me lacher. Certaines ont attendu des annees pour faire leur chemin jusque dans un livre. Certaines ont d'abord paru dans des magazines ou des revues. D'autres sont restees dans mes cahiers jusqu'a ce que je decide de les terminer pour le present recueil. L. E.Dans l'oeuvre de Louise Erdrich, le reve peut surgir du quotidien, le comique tourner au tragique, la violence et la beaute envahir tout a coup un paysage banal. On trouve dans ces nouvelles la genese de ce qui constitue l'univers de ses romans, de Love Medicine a La Malediction des Colombes: le Dakota du Nord, le monde indien, un realisme a la fois magique et poetique, la passion secrete qui habite ses personnages et la puissance d'evocation de ses histoires.Avec Louise Erdrich, les Indiens d'Amerique ont trouve a la fois leur ame soeur et leur porte-parole. Andre Clavel, Lire. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursAucunCouvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing. |
Je me suis aperçue avant de commencer que ce recueil est en fait le second tome des nouvelles écrites par Louise Erdrich entre 1978 et 2008. Le premier volume, [La Décapotable rouge] (littéralement traduit du recueil en anglais qui ne comprend qu’un volume) m’était inconnu bien qu’il soit disponible en librairie, alors que [Femme nue jouant Chopin] ne peut être trouvé que d’occasion. Je garde donc ce premier tome en tête pour une lecture future, car j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu ici et je ne serais pas contre une petite piqûre de rappel.
Je pourrais citer beaucoup de nouvelles qui m’ont particulièrement plu, mais j’irai plus vite à faire la liste de celles qui m’ont laissées tièdes (mais je ne le ferai pas). J’ai apprécié la variété de ces nouvelles, tant dans leurs thèmes que dans leurs personnages ou les époques. Louise Erdrich est certes connue comme une des représentantes de la « Renaissance amérindienne », mais elle n’interdit pas d’explorer le quotidien de personnages blancs, souvent des pionniers, toujours dans les grands espaces américains, mais avec diversité et nuance. Il y a parfois du réalisme magique dans ses histoires, parfois du réalisme tout court. Mais il y a toujours beaucoup d’attention, pour ne pas dire de tendresse, portée à ses personnages principaux ou secondaires. Elle dépeint la vie difficile, parfois frustre, les aspirations trop souvent déçues, les réalités d’une nature exigeante, mais aussi la complexité des relations humaines et des amours déclinés sous différentes formes.
Certaines de ces nouvelles ont été déclinées ensuite en roman, je n’ai lu aucun des romans de Louise Erdrich, hormis un roman pour jeunes lecteurs, je ne suis donc pas très bien placée pour commenter ce point, mais j’ai reconnu dans une nouvelle la trame de [Ce qui a dévoré nos coeurs] et probablement aussi une qui se rattache à [La Chorale des maîtres bouchers], mais ces nouvelles se suffisent à elles-mêmes et je trouve la plume et l’imaginaire de Louise Erdrich particulièrement adaptés à la forme courte. A me demander, même, si j’ai envie de lire des romans d’elle… Je pense que je le ferai un jour, certes, mais ce ne sont pas ses plus connus (ni ses plus disponibles) qui m’attirent et je crois que pour l’instant, je vais continuer à explorer avec délectation ses nouvelles et sa série pour enfants.