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Chargement... La Croisée des Chemins, Tome 1 : Le Royaume de Saramyr (2005)par Chris Wooding
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Appartient à la sérieBraided Path (1) Est contenu dansPrix et récompenses
A richly textured, darkly evocative fantasy set in a beautifully realised fantasy world, the Saramyr trilogy tells the story of an empire that rules over a land being overwhelmed by evil. An evil that comes from within the empire's centre, a sect of magicians close to the throne intent on killing any child born with magical powers. But now the empress has given birth to just such a child and revolution is brewing. Akin to the works of Robin Hobb, this is a hugely involving fantasy set in a world with an enticing oriental flavour. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.92Literature English English fiction Modern Period 2000-Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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), une étiquette draconienne, des moines qui font un peu penser aux shintoïstes, un climat estival caniculaire et des maisons avec des paravents mais c’est à peu près tout. Sachant que j’ai acheté le bouquin pour sa prétendue ambiance japonisante, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais. Mais ce n’est pas grave…Les familles nobles (ou riches) ont acquis (et gardent) leur pouvoir grâce à une alliance avec une mystérieuse caste, les tisserands. Ce sont des personnes qui tirent divers pouvoirs du mystérieux masque dont ils ne se séparent jamais : ils ont la capacité de communiquer à distance, d’espionner à travers une sorte de dimension parallèle, etc. En contrepartie, quand ils émergent de leur voyage dimensionnel, ils sont assaillis par une irrésistible et meurtrière vague de colère , leurs employeurs doivent donc les laisser se défouler selon leur bon vouloir et fermer les yeux devant telles débauches pour profiter de leurs précieux pouvoirs.
Outre le service envers leurs riches employeurs, les tisserands ont un hobby : traquer et éliminer ce que la population appelle les aberrants, ce sont des enfants qui développent des malformations et/ou des pouvoirs magiques. Ce bouquin relate les aventures de 2 de ces aberrants : d’un côté, Kaiku, une fille de nobliau, qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui fait tout pour découvrir les tenants et aboutissants de la chute de sa famille. De l’autre côté, il y a Lucia, l’unique héritière de l’impératrice de Saramyr dont la future montée sur le trône impérial déplairait à la majorité du royaume. Je m’arrête là pour l’histoire même si on se doute que, bien sûr, tout est lié…Mon avis à moi : Il y a un arrière-gout assez prononcé qui rappelle l’œuvre de Pierre Bordage, « les guerriers du silence » dans laquelle d’innocents mystiques (ou futurs mystiques) se retrouvent traqués par une caste d’autres (affreux) mystiques, les scaythes, qui en parallèle complotent pour prendre le contrôle/détruire l’univers tout entier. Sans prendre trop de risques, je parie que la suite de cette saga y ressemblera beaucoup. On va dire que ce n’est pas le pillage, ni vu ni connu, d’une œuvre française par un anglais mais plutôt un exercice de style, un hommage. On y croit…Bon, après, il faut s’intéresser au traitement du sujet. Ca ne casse pas des briques non plus. Comme je l’ai expliqué en haut, l’ambiance japonisante n’est qu’un leurre, ça me fait plus penser à une mise en scène d’occidentaux déguisés en orientaux. L’habit ne fait pas le moine comme on dit. Ce qui m’a déplu au niveau du décorum, du monde dans lequel les protagonistes évoluent, c’est qu’il est peu décris. Malgré la carte au début du bouquin (pour faire comme les autres auteurs de fantasy ?), ce monde est creux, lisse, il n’y a pas de vie sans les protagonistes.
L’autre mauvais point, c’est que j’ai eu l’impression que l’auteur s’est dépêché d’enchainer les évènements après avoir mis du temps à nous avoir fait miroiter leur éventualité ou nous jeter des personnages dans le récit et les mettre en scène sans nous laisser le temps de nous familiariser avec eux. Rien de plus frustrant à mes yeux.
C’est donc déçu que j’ai clos ce bouquin qui pourtant fourmille d’idées originales à développer. Bon bien sûr, c’est le premier bouquin d’une saga et je vais me sentir obligé de lire la suite… ^^ ( )