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Le Grand Meaulnes (1913)

par Alain-Fournier

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3,445793,753 (3.77)2 / 188
Un soir de novembre 1910, Monsieur et Madame Seurel, qui dirigent une paisible école de la campagne solognote, reçoivent un pensionnaire que sa mère accompagne, Augustin Meaulnes. Le prestige naturel de ce grand adolescent lui vaut d'être bientôt connu de tous les élèves comme "le Grand Meaulnes". Partageant la même chambre, le nouveau venu et François Seurel, fils des directeurs, se lient d'amitié. Augustin exerçant sur le sensible François une véritable fascination.… (plus d'informations)
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Je ne sais par quel bout prendre cette note de lecture. Je ne savais pas si c’était une lecture ou une relecture. Maintenant que j’ai terminé, je pense que c’est bien la première fois que je lis Le Grand Meaulnes, mais j’en avais bien sûr beaucoup entendu parler avant. Je ne crois pas être friande de ces livres qui font une telle part au rêve et à la fantaisie, je me retrouve donc ici un peu loin de mes lectures et de mes préoccupations habituelles et cela s’en ressent dans mes impressions de lecture.
Car finalement, je crois que ce livre m’a un peu mise mal à l’aise. C’est bien ce que l’on en dit, le livre du passage à l’âge adulte, le livre des rêves de l’adolescence, mais aussi le livre de la façon dont ces rêves se fracassent sur la réalité du monde adulte.
Le livre est découpé en trois parties et, bien qu’elles n’aient pas de titre, elles structurent l’œuvre en trois actes distincts. La première, dont l’apothéose est la fête étrange dans le Domaine perdu. Rêve de l’adolescence, vision fugace, j’ai pensé à des nouvelles de Tolkien, à des contes de Grimm ou de Perrault. La sensation que l’on peut passer de l’autre côté du miroir, que la vie sera telle un merveilleux rêve fait de fantaisie toujours renouvelée et d’un amour plus pur que la plus cristalline des eaux.
Puis le réveil vient, le paradis est perdu et la deuxième partie décrit la quête éperdue, porteuse à la fois d’espoir et de tristesse. Alternance de moments de recherche fébrile et d’attentisme, alternance d’espoirs et de déconvenues.
Puis vient la troisième partie, celle de la réalité. Les adolescents fougueux ont grandi, les plus sages prennent leurs responsabilités, les moins sages se perdent dans une errance qui n’a que l’apparence de l’aventure et des rêves évanouis.

C’est beau, c’est triste, c’est sans espoir. Savoir que tout ce livre a été inspiré par un amour impossible né dans le cœur d’Alain-Fournier à la seule vue d’une jeune fille dans les rues de Paris rend le livre encore plus pathétique.
Pourtant, je ne peux me départir d’un certain malaise, qui a commencé dès la deuxième partie du livre, mais qui surtout ne m’a pas quittée dans la troisième et dernière partie. Le malaise a commencé avec l’attitude de Meaulnes et Seurel dans la deuxième partie. Ils cherchent le Domaine perdu mais restent englués dans ce que l’on attend d’eux : ils ne pourront partir en expédition que le jeudi, ils acceptent de passer de longues semaines sans rien faire alors même que la question occupe toutes les pensées de Meaulnes et, de façon un peu parasite, celles de Seurel. Mais je crois que je peux comprendre cela, suspendre partiellement le principe de plausibilité et comprendre comment ces deux adolescents se débattent entre leurs rêves et les attentes du monde qui les entoure. Cette partie est finalement une métaphore de la difficulté à être adolescent et à réconcilier l’irréconciliable.
Mais dans la troisième partie, le malaise est plus profond, et il est lié notamment à la façon dont les frontières entre les trois personnages masculins se brouillent, et cela devient un peu malsain à mon goût. Je ne crois pas qu’il soit exagéré de dire que François Seurel tombe amoureux d’Yvonne de Galais, la muse de Meaulnes, tandis que ce dernier, Augustin Meaulnes, finit par envisager de se marier avec Valentine, la fiancée perdue de Frantz de Galais. Tout cela ne peut que mal finir... Faut-il comprendre que ces trois hommes sont en réalité les trois facettes d’une même personne, l’auteur lui-même peut-être. Je me suis laissée aller à cette déduction, d’autant que chacun de ces personnages emprunte à l’auteur des aspects de sa vie. Pourtant, je ne suis pas tout à fait convaincue et je n’ai donc pu sortir de ce malaise persistant.

En conclusion, pour moi Le Grand Meaulnes est un livre éclaté, dont il n’est pas facile de faire un tout. Les différents aspects m’ont différemment plu et je me demande surtout ce que cet écrivain naissant aurait pu produire après cette première œuvre étrange et si ambiguiement autobiographique. La mort tragique d’Alain-Fournier dans les premières semaines de la Première Guerre Mondiale n’est probablement pas pour rien dans le succès posthume de ce livre qui demeure celui d’un grand adolescent qui n’a pas eu le temps de goûter pleinement les fruits de la vie même s’il en avait déjà entrevu l’amertume. Mais cet attrait un peu romantique pour l’œuvre n’explique pas tout : le style en est agréable, simple et d’une belle poésie dans les descriptions des paysages, en particulier les paysages mouillés de pluie, de brume ou de rosée de cette région de France entre Sologne et Berry (j’ai d’ailleurs trouvé des similitudes avec les œuvres de Maurice Genevoix, un autre de nos écrivains de cette région qui est passé par les traumatismes de la Première Guerre Mondiale, mais qui lui en est revenu), et l’histoire dit, avec délicatesse et onirisme, ce que peuvent être les aspirations folles et les rêves insensés de l’adolescence.
  raton-liseur | Apr 23, 2022 |
Dans Le Grand Meaulnes, Alain-Fournier évoque la sidération d’un premier amour et au-delà, l’obsession d’un amour intact, nécessairement le plus beau et le plus grand, dans la mesure où il ne se réalisera pas.
Dans une France rurale traditionnelle au tournant du XXème siècle, l’auteur capte les rêves d’évasion d’un adolescent, peuplés de paysages et de personnages dont on ne sait s’ils existent réellement. L’amour sublimé est un ailleurs, un endroit inconnu et inaccessible, dont seul le chemin tracé pour le rejoindre suffit à mettre l’esprit et le cœur en mouvement. On songe forcément à « Le pays où l’on n’arrive jamais » d’André Dhôtel mais aussi un peu à Gérard de Nerval.
La beauté du livre tient dans la description de cette quête auréolée de mystère, aux accents oniriques et merveilleux (le passage de la rencontre à la fête est très réussi). Le Grand Meaulnes est aussi l’histoire d’une grande amitié, du genre entier que l’on ne scelle que dans l’enfance.
Un livre que j’ai redécouvert – il serait sûrement plus juste de dire découvert – avec plaisir, une première lecture à un trop jeune âge m’ayant privée de son charme et de sa poésie. ( )
  biche1968 | Jul 9, 2020 |
> LE GRAND MEAULNES, par Alain Fournier (Lgf, 2008, 306 pages). — À la fin du XIXe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge – l’école du village –, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…? 
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène – saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux – appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du XIXe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.
Pauline Hamon (Culturebox)

> LE GRAND MEAULNES, par Alain Fournier (Lgf, 2008, 306 pages). — Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189... Énigmatique et bravache, ce nouveau pensionnaire de l'école de Sainte- Agathe, rapidement surnommé le Grand Meaulnes par les autres élèves, n'en finit pas de subjuguer. Son mystère augmente encore quand, au retour d'une fugue, il raconte son étrange aventure : la rencontre d'une très belle jeune fille dans un château inconnu lors d'une fête fabuleuse. Avec l'aide de François, le fils de l'instituteur, il part en quête de ce paradis perdu.Mais le passé peut-il renaître? Cette question que pose Meaulnes, c'est celle que se pose Alain- Fournier, à travers ce roman nourri de souvenirs personnels.
Johnny Gimenez (Culturebox)

> LE GRAND MEAULNES, par Alain Fournier. — C'est le n° 1000 du catalogue du Livre de Poche et son illustration de couverture – la même depuis 1963 – est immédiatement reconnaissable. Unique roman d'Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes continue d’ouvrir de nombreuses générations à un monde d'une sensibilité toujours frémissante, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux.
Le Livre de Poche

> Le Grand Meaulnes, c’est d’abord une histoire d’amour, d’amitié aussi. Augustin Meaulnes ne pourra plus jamais oublier la belle Yvonne de Calais. Rencontrée lors d’une étrange soirée dans un lieu inconnu, il ne cessera de la chercher. C’est son ami François Seurel qui est notre guide à travers l’intrigue mais aussi dans cette Sologne secrète et magique, superbe cadre du monde poétique d’Alain-Fournier. Celui-ci, mort trop tôt, nous a laissé un roman inoubliable, à lire et à relire sans modération.
Isabelle Couriol, Librairie de Paris à Saint-Étienne (42)

> LE GRAND MEAULNES, par Alain Fournier (Lgf, 2008, 306 pages). — LA FORÊT SACRÉE — A douze ans, on le lit comme une aventure de gosses et on regrette de n'être pas de la bande. A 17 ans, comme une histoire d'amour et on se promet de devenir Meaulnes, ce héros de Nerval. Mais plus tard ? Est-ce bien un roman sur la fin de l'adolescence, ou sur la mort ? le Grand Meaulnes se perd-il sur les routes de Sologne, ou dans son labyrinthe intérieur ? Yvonne de Galais est-elle une femme ? Qu'est-ce enfin que cet immatériel amour, cette femme qu'il ne faut pas toucher ? Où mène ce sentier de forêt "comme une longue avenue sombre dont la sortie est un rond de lumière tout petit" ? Un exégète du Grand Meaulnes parle "d'initiation manquée". Nous dirions : initiation en cours. Y-a-t-il une fin à l'initiation ? Ed. Livre de Poche. (Léon MERCADET).
Nouvelles Clés, (24), Juillet/Août 1992 [Romans Clés], (p. 46)
  Joop-le-philosophe | Nov 28, 2018 |
Je n'avais ni aimé, ni peut-être compris à quinze ans, et je n'ai pas eu plus de succès cette fois-ci. Le charme de l'inaccompli, la poésie du rêve et de la ruralité me sont restés inaccessibles
  vivi_brindherbe | Jan 3, 2015 |
Ce récit poétique des amours chastes de deux adolescents écrit dans un style poétique et bucolique m'a énormément touché. Le style ressemble parfois à du Gérard de Nerval.

Les émois des jeunes garçons et la description de la société rurale disparue, où le passage d'un cirque réunit tous le village, toute l'histoire baigne dans le romantisme.

Le grand Meaulnes, le jeune Seurel et Yvonne de Galais sont attachants ( )
  yannrosko | Jun 28, 2010 |
Affichage de 1-5 de 9 (suivant | tout afficher)
...Good bookshops, though, will have one copy. Usually it is just the one, thin and a little bit tired at the edges. Often the sellers won't need to replace it more than once or twice a decade - I bought a copy recently; the shop hadn't sold another in 13 years - but that's not the point: the kind of bookseller who stocks Le Grand Meaulnes doesn't really do so for good business. If you're going to run a bookshop, you had better love books, after all, and if you love books, then Le Grand Meaulnes is the kind of novel you'll want to have around.

If you talk to people about this book, you'll notice something interesting: not only have a lot of them read it, but they're still reading it. How and where they get hold of it is a mystery - possibly they are finding it on the shelves of better-read relatives (which is what I did myself). Some books succeed by word of mouth; Le Grand Meaulnes survives by even less than that, a barely audible system of Chinese whispers.But it remains a book that writers turn to; perhaps as much as any modern novel, it has a style which has echoed through the works of others. Despite the confusion of its titles and its dog-eared thinness and its faults, this is arguably one of the most influential novels of the 20th century.

Henri Alban Fournier was born in La Chapelle d'Anguillon in the Sologne in 1886; he was killed in battle on the Meuse, aged 27, in September 1914. The son of a schoolmaster, Fournier was sketching out both a play and a second novel at the outset of war, but his reputation rests almost exclusively on his only complete work of fiction, which narrowly missed winning the Prix Goncourt...
ajouté par Cloud9 | modifierThe Guardian, Tobias Hill (Aug 16, 2003)
 

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Delisle, FrançoiseTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ellis, HavelockIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Gopnik, AdamIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Leuwen, DanielAvant-proposauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Un soir de novembre 1910, Monsieur et Madame Seurel, qui dirigent une paisible école de la campagne solognote, reçoivent un pensionnaire que sa mère accompagne, Augustin Meaulnes. Le prestige naturel de ce grand adolescent lui vaut d'être bientôt connu de tous les élèves comme "le Grand Meaulnes". Partageant la même chambre, le nouveau venu et François Seurel, fils des directeurs, se lient d'amitié. Augustin exerçant sur le sensible François une véritable fascination.

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