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In The Last Brother by Nathacha Appanah, 1944 is coming to a close and nine-year-old Raj is unaware of the war devastating the rest of the world. He lives in Mauritius, a remote island in the Indian Ocean, where survival is a daily struggle for his family. When a brutal beating lands Raj in the hospital of the prison camp where his father is a guard, he meets a mysterious boy his own age. David is a refugee, one of a group of Jewish exiles whose harrowing journey took them from Nazi occupied Europe to Palestine, where they were refused entry and sent on to indefinite detainment in Mauritius. A massive storm on the island leads to a breach of security at the camp, and David escapes, with Raj's help. After a few days spent hiding from Raj's cruel father, the two young boys flee into the forest. Danger, hunger, and malaria turn what at first seems like an adventure to Raj into an increasingly desperate mission. This unforgettable and deeply moving novel sheds light on a fascinating and unexplored corner of World War II history, and establishes Nathacha Appanah as a significant international voice.
jordantaylor: Both books are about young boys who innocently befriend Jewish children imprisoned in concentration camps, without understanding the war or the Holocaust. I would highly recommend both books, especially "The Last Brother."
Je la revoyais dans notre maison de la forêt, les épaules remontées comme préparée à jamais à recevoir des coups, je la revoyais avec ses mixtures, ses potions et ses formules magiques. Je la revoyais tomber, éreintée par mon père, et je ressentais son poids, soudain, dans mes mains. Je la revoyais avec la perruche rouge et j’entendais son éclat de rire devant David. Je repensais à ces longs mois où matin et soir, elle avait massé mes jambes pour me guérir. Et là, ce petit bout de femme souriante au balcon, en plein soleil, c’était elle et à la fois ce n’était pas elle, et, sur le chemin du retour, je finissais toujours par pleurer pour cela, pour l’illusion de cette douceur à la fin, pour ces choses qui viennent beaucoup trop tard pour tout effacer. (p. 198, Chapitre 15).
Livre lu après l’avoir découvert au détour d’une critique élogieuse, et puis j’étais curieuse de découvrir une nouvelle autrice contemporaine. Ce fut pour moi une lecture en demi-teinte, et c’est peut-être même généreux de le dire comme cela. Il est question de la Seconde guerre mondiale et de l’exil des juifs, il est question de l’île Maurice et de la pauvreté extrême qui y règne, il est question de l’enfance, de ses rêves, de ses blessures. Mais à trop embrasser, Nathacha Appanah me semble mal étreindre. Elle n’a pas, à mon avis, réussi à faire de tout cela un ensemble cohérent. Et pourtant, j’aurais aimé aimer Raj, j’aurais voulu avoir envie de sauver David. J’aurais été contente de vouloir vivre cette grande fraternité improbable entre deux damnés de la terre, chacun à sa façon. Mais je n’ai pas réussi à croire à l’histoire, pas même à cette amitié qui se crée comme par magie d’un côté à l’autre des barbelés, je n’ai pas réussi à ressentir de l’empathie pour les personnages, malgré toutes les vicissitudes dont la vie les a accablés. La faute à une histoire qui se veut riche mais que la concision du texte rend superficielle, la faute aussi à une écriture qui ressemble trop à une belle rédaction du lycée, mais pas à une écriture d’écrivain. Trop scolaire et pleine d’approximation, elle ne m’a pas permis d’entrer dans l’histoire et je suis toujours restée à la porte, en dehors, et j’ai fini ce livre sans ressentir l’émotion qu’il aurait dû susciter. C’est donc un coup d’épée dans l’eau. A voir si la persévérance de cette autrice qui a déjà publié plusieurs titres lui permettra d’affermir ses intrigues et surtout son style. Je resterai donc à l’affût.
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I saw David again yesterday.
Citations
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We very rarely notice changes within ourselves at the time, we perceive them later, in the light of events and our reactions to them, but, sitting there as I did, motionless in the dark, I sensed it, a change in myself, I felt as if I were getting bigger, growing, like the trees around me, and it seemed to me that the exhalation of the green, dark forest had something to do with it.
Derniers mots
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As I press home the red box containing his star between the black granite of his gravestone and the earth, I picture that blond child again, his magnificent long jumping, his good-natured face silhouetted against the sky and the foliage of hte trees, the read parakeet perched on his golden hair, and I tell myself that in a minute I shall recount David's story to my son, so that he, too, may remember.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
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Fiction.
Literature.
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In The Last Brother by Nathacha Appanah, 1944 is coming to a close and nine-year-old Raj is unaware of the war devastating the rest of the world. He lives in Mauritius, a remote island in the Indian Ocean, where survival is a daily struggle for his family. When a brutal beating lands Raj in the hospital of the prison camp where his father is a guard, he meets a mysterious boy his own age. David is a refugee, one of a group of Jewish exiles whose harrowing journey took them from Nazi occupied Europe to Palestine, where they were refused entry and sent on to indefinite detainment in Mauritius. A massive storm on the island leads to a breach of security at the camp, and David escapes, with Raj's help. After a few days spent hiding from Raj's cruel father, the two young boys flee into the forest. Danger, hunger, and malaria turn what at first seems like an adventure to Raj into an increasingly desperate mission. This unforgettable and deeply moving novel sheds light on a fascinating and unexplored corner of World War II history, and establishes Nathacha Appanah as a significant international voice.
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(p. 198, Chapitre 15).
Livre lu après l’avoir découvert au détour d’une critique élogieuse, et puis j’étais curieuse de découvrir une nouvelle autrice contemporaine. Ce fut pour moi une lecture en demi-teinte, et c’est peut-être même généreux de le dire comme cela. Il est question de la Seconde guerre mondiale et de l’exil des juifs, il est question de l’île Maurice et de la pauvreté extrême qui y règne, il est question de l’enfance, de ses rêves, de ses blessures. Mais à trop embrasser, Nathacha Appanah me semble mal étreindre. Elle n’a pas, à mon avis, réussi à faire de tout cela un ensemble cohérent. Et pourtant, j’aurais aimé aimer Raj, j’aurais voulu avoir envie de sauver David. J’aurais été contente de vouloir vivre cette grande fraternité improbable entre deux damnés de la terre, chacun à sa façon. Mais je n’ai pas réussi à croire à l’histoire, pas même à cette amitié qui se crée comme par magie d’un côté à l’autre des barbelés, je n’ai pas réussi à ressentir de l’empathie pour les personnages, malgré toutes les vicissitudes dont la vie les a accablés.
La faute à une histoire qui se veut riche mais que la concision du texte rend superficielle, la faute aussi à une écriture qui ressemble trop à une belle rédaction du lycée, mais pas à une écriture d’écrivain. Trop scolaire et pleine d’approximation, elle ne m’a pas permis d’entrer dans l’histoire et je suis toujours restée à la porte, en dehors, et j’ai fini ce livre sans ressentir l’émotion qu’il aurait dû susciter. C’est donc un coup d’épée dans l’eau. A voir si la persévérance de cette autrice qui a déjà publié plusieurs titres lui permettra d’affermir ses intrigues et surtout son style. Je resterai donc à l’affût.