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Pieds nus sur la terre sacrée (1971)

par T. C. McLuhan (Directeur de publication)

Autres auteurs: Edward S. Curtis (Photographe)

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
706232,624 (3.95)4
A selection of statements and writings by North American Indians chosen to illuminate the course of Indian history since the coming of the whiteman. Illustrated by pictures from the photographs of Edward W. Curtis.
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> L’homme qui s’est assis sur le sol de son tipi, pour méditer sur la vie et son sens, a su accepter une filiation commune à toutes les créatures et a reconnu l’unité de l’univers. En cela, il insufflait à son être l’essence même de l’humanité. Quand l’homme primitif abandonna cette forme de développement, il ralentit son perfectionnement”
*Chef Luther Standing Bear, dans Pieds nus sur la Terre sacrée, Denoël, 1972.
Source : S!lence n°355, mars 2008

> PHOTOS ET TEXTES D'UNE HISTOIRE LONGTEMPS IGNORÉE, par Bernard Assiwini, collaboration spéciale. — TERI C. McLuhan est une fille sérieuse et elle aime profondément ce qu’elle fait.
Humaine, elle fut touchée par l’étrange situation des Indiens d’Amérique et elle consacra plusieurs années de sa jeune vie de Torontoise, à étudier l’œuvre du photographe aventurier E. S. Curtis, qui fit frémir les citadins de l’Est des États-Unis par ses instantanés saisissants de vérité… d’une vérité choquante pour le pantouflard ignare qu’est l’Américain moyen contemporain.
T. C. McLuhan, fille du célèbre Marshall McLuhan, a été saisie par ce travail de photos sur plaques de Curtis, et elle a recueilli des textes relatant les paroles de chefs indiens célèbres.
De Tecumseh à Red-Cloud, du Chef Joseph à Keokuk, tous y passent avec plus ou moins de succès quant à la sagesse de leurs paroles. Dommage que ces paroles soient rendues publiques tant d’années après avoir été dites. Dommage, surtout que cette sagesse et cette humanité émanant des soi-disant "sauvages” n’arrivent qu'au déclin de l’histoire ; et que les non-indiens semblent être plus aptes à en comprendre le sens propre que les descendants de ces Hommes.
Teri McLuhan a fait un excellent travail de recherche. Elle a aussi fait un très beau choix de photos, bien que souvent Irop anonymes. Mais puisque les êtres humains ne sont, pour les photographes, que des sujets d’images, l’anonymat est forcément de rigueur.
Aimer son sujet
Ce livre, nous l'avions lu dans sa version originale en anglais (TOUCH THE EARTH) et nous devons avouer qu'il a un peu perdu dans la traduction de Michel Barthélémy. Pour bien traduire un ouvrage comme celui-là, il faut plus qu’une bonne connaissance du français. Il faut une compréhension de ces faux Peaux-Rouges. Il faut surtout beaucoup aimer le sujet que l’on traduit. Barthélémy n’a pas rendu le sens de certains textes à leur juste valeur et nous pensons surtout à la déclaration du chef Joseph des Nez-Percés, à la page 120, et qui dit : "Je suis fatigué, mon cœur est triste et malade. À partir de ce point où se tient le soleil, je ne combattrai plus jamais." Cette traduction rend très mal l’humanité du chef qu’était Joseph, qui n’était PAS UN GUERRIER, mais un chef d’Etat. Le mot "combattre” traduit mal le sens de “Je ne me battrai plus" ou “je ne me défendrai plus”.
Mis à part ce malaise, le livre est une petite merveille d’édition. Reliure glacée, mise en page aérée, photos, plaques brunes, comme on les faisait du temps de Curtis. Denoël a réussi un petit coup de maitre en publiant cet ouvrage de T. C. McLuhan.
Dans ce livre, deux discours nous laissent songeurs de par leur vérité actuelle et nous voudrions que le lecteur s’arrête sur la réflexion du chef Joseph, le 14 janvier 1879, devant les membres du cabinet et du congrès, il s'adressait à eux dans ces termes :
“Je ne comprends pas pourquoi rien n'est fait pour mon peuple. J’ai entendu discours après discours, mais rien n'est fait. Les bonnes paroles ne servent à rien s’il n’en sort pas quelque chose. Les paroles ne me rendent pas mes morts. Elles ne me rendent pas mon pays envahi aujourd'hui par l’homme blanc. Elles ne protègent pas la tombe de mon père. Elles ne me rendent pas mes chevaux et mon bétail.
"Je suis fatigué des discours qui ne débouchent sur rien. J'ai le cœur malade quand je me rappelle toutes les belles paroles et les promesses non tenues :
Il y a eu trop de paroles venant d’hommes qui n’avaient pas droit à la parole. Trop de mauvaises interprétations ont été faites.
Une chance égale
"Traitez tous les hommes pareillement. Donnez-leur la même loi. Donnez-leur à tous une chance égale de vivre et de croître… Vous pouvez aussi bien attendre des rivières qu'elles coulent à l’envers, qu’exiger de n'importe quel homme libre qu’il soit content d'être enfermé et que la liberté d'aller où bon lui semble lui soit refusée. (…) Si vous parquez un Indien dans un petit coin de terre et l’obligez à y rester, il n’y sera pas content et il ne croîtra ni ne prospérera.
"J'ai demandé à certains grands-chefs blancs d'où ils tenaient le droit de dire à l’Indien qu’il resterait dans un endroit alors qu’il voit les hommes blancs aller où ils veulent. Ils ne peuvent me répondre. Ce que je demande au gouvernement, c’est d’être traité comme tous les autres hommes sont traités. Si je ne peux aller dans mon propre foyer, donnez-moi un foyer ou mon peuple ne mourra pas si vite.
“Je sais que ma race doit changer. Nous ne pouvons pas rester tels que nous sommes à côté de l’homme blanc. Nous ne demandons qu’une chance égale de vivre comme tous les autres hommes vivent. Nous demandons à être reconnus comme des hommes. Nous demandons que la même loi soit appliquée pareillement à tous les hommes. Si un Indien viole la loi, punissez-le par la loi. Si un homme blanc viole la loi, punissez-le aussi.
Rendez-moi ma liberté liberté de voyager, liberté de m’arrêter, liberté de travailler, liberté de penser et d’agir pour moi. De suivre la religion de mes pères, et j’obéirai à chaque loi, ou je me soumettrai au châtiment."
Et après avoir lu "Pieds nus sur la terre sacrée” de Teri McLuhan et édité chez Denoël, si vous n’avez pas compris l’ensemble des revendications des Indiens contemporains, n’achetez plus de livres sur les Indiens : vous ne comprendrez jamais.
Sans pleurer sur le passé, il est bon de lire, puisque nous ne pouvons entendre, si ce n'est en nos cœurs, des paroles tellement sensées, quelles furent volontairement omises des livres d’histoire en Amérique.
Elles auraient peut-être terni l'image du héros conquérant qui fait de celui qui défend son bien un être sauvage et traître. Teri McLuhan a oublié les préjugés du monde actuel pour réunir les plus accablantes des déclarations de ces hommes qui furent amoindris de par leur ignorance des technologies ouest-européennes et traités comme des enfants, jusqu'à ce qu'ils se remettent à se servir d’armes offensives a Wounded-Knee.
"Pieds Nus sur la terre sacrée" est un livre frais du passé le plus actuel qui soit.
C’est aussi la fraîcheur de la découverte d'une vérité trop longtemps cachée.
Mais, c’est surtout un bain de vérité pour celui qui a encore un peu de sang autochtone dans les veines ou qui sait retrouver une parcelle de pensée de la terre ancestrale. À celui qui cherche une appartenance au sol qu’il foule chaque jour. "Pieds nus sur la terre sacrée” lui aidera à la trouver.
Bravo à Denoël et bravo à Teri McLuhan.
*Pieds nus sur la terre sacrée, textes rassemblés par TC. McLuhan, photos de Edward S.Curtis.
La presse, 8 mars 1975, D. Arts et lettres, (p. 5)

> PIEDS NUS SUR LA TERRE SACRÉE, Textes rassemblées par T.C. McLuhan, Photos de Edward S. Curtis - Ed. Denoël — Lacombe éd. — Dès la première page de "Pieds nus sur la terre sacrée", le Blanc reçoit des gifles monumentales, et la preuve de la supériorité écologique de l'Indien dans ses rapports avec la nature et la divinité. Cela se présente comme une anthologie de "textes appartenant au patrimoine oral ou écrit des Indiens d’Amérique du Nord”. Le ton est la plupart du temps indigné, les remarques sages, pleines de bon sens, presque évidentes: La vie dans un tipi est bien meilleure; il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, facile à déplacer. L'homme blanc construit une grande maison qui ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil et ne peut être déplacée… Les Manteaux noirs (missionnaires) nous disent de travailler et de planter le maïs quand eux-mêmes ne font rien et mourraient de faim si personne ne leur donnait à manger. Ils parlent au Grand Esprit et demandent que nous voyions la lumière comme eux. lorsqu'eux-mêmes sont aveugles et en désaccord sur la lumière qui les guide… Le grand homme ne voulait qu'une petite, toute petite terre de la taille d'une peau de buffle où il ferait pousser les légumes pour sa soupe. C’est alors que nous aurions dû découvrir la fourberie de son esprit.
Mainmise, 1975, avril, (p. 50)
  Joop-le-philosophe | Oct 17, 2019 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
McLuhan, T. C.Directeur de publicationauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Curtis, Edward S.Photographeauteur secondairetoutes les éditionsconfirmé
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

A selection of statements and writings by North American Indians chosen to illuminate the course of Indian history since the coming of the whiteman. Illustrated by pictures from the photographs of Edward W. Curtis.

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