AccueilGroupesDiscussionsPlusTendances
Site de recherche
Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.

Résultats trouvés sur Google Books

Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.

Chargement...

La conjuration des imbéciles (1980)

par John Kennedy Toole

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneDiscussions / Mentions
21,404476195 (3.94)2 / 651
Anglais (440)  Espagnol (14)  Français (9)  Néerlandais (2)  Italien (2)  Hébreu (1)  Allemand (1)  Danois (1)  Suédois (1)  Toutes les langues (471)
9 sur 9
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Toole-La-Conjuration-des-imbeciles/1781
> FNAC, (Frédérique, le 10/2/2023) : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&tag=Fnac%2F2...
> Colimasson : http://colimasson.over-blog.com/article-la-conjuration-des-imbeciles-1980-de-joh...

> On ne peut pas lire ce livre, l'un des plus drôles de l'histoire littéraire américaine, sans pleurer intérieurement tous ceux que Toole n'a pas écrits.
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles
  Joop-le-philosophe | Dec 15, 2018 |
Il y a des comédies qui sont à la foi totalement futiles et terriblement profondes. Ignatius est un personnage que vous n'oublierez jamais. ( )
  Nikoz | Apr 11, 2014 |
La conjuration des imbéciles est un excellent livre. Voilà, c'est dit. On y suit les aventures d'un personnage odieux, gras, xénophobe, méchant, idiot, prétentieux, couard, veule, condescendant, hypocondriaque, etc. Cherchez un adjectif négatif et il s'appliquera sans peine à Ignatius J. Reilly. Ce personnage évolue au milieu d'un parterre de gens interlopes et idiots dans une Nouvelle Orléans des années 60. Le truc, c'est que le personnage est tellement horrible que ses fréquentations semblent toutes sympathique dans ce roman picaresque basé sur un anti-héros inacceptable.
Suite à un accident idiot, Ignatius doit chercher du taf, et son inadaptabilité sociale ainsi que ses plans idiots hallucinants le font rouler d'aventure improbable en accidents idiots, et tout en le détestant de plus en plus, on a hâte de découvrir la suite des ses aventures pour voir comment il va bien pouvoir faire pire et délirant tout en tombant encore plus bas.
Dans un ensemble de personnages assez restreint, l'auteur réussit le tour de force à tout rassembler à la fin dans un grand apocalypse au détriment de Ignatius, à tel point que je commençais à en avoir de la peine pour lui. Et pourtant... Et pourtant... Ben je suis pas sûr d'avoir lu un tel happy end ! :)

Ce livre a bien mérité son Pulitzer. Je ne m'attache pas à conter l'histoire de l'auteur, pourtant intéressante, car je crois au fait de détacher l'œuvre de l'auteur. Comme le dit Gracq : "Un livre qui m'a séduit est comme une femme qui me fait tomber sous le charme : au diable ses ancêtres, son lieu de naissance, son milieu, ses relations, son éducation, ses amies d'enfance !" (Julien Gracq, En lisant en écrivant) ( )
1 voter greuh | Mar 10, 2011 |
En cours, mais franchement c'est tarte, les dialogues sonnent terriblement faux. Je soupçonne la traduction. ( )
  PatrickF | Jan 28, 2011 |
J’ai acheté ce livre pour deux raisons, le titre, et la collection , 10/18 poche cartonné qui est très agréable à lire.

51avn04nexl_ss500_.1230913174.jpg

J’ai dévoré l’ouvrage. Son acteur principal, Ignatius Reilly est un monstre fantastique, la trentaine, des études universitaires prolongées, habitant la Nouvelle Orléans chez sa maman alcoolique et veuve, obèse, incurique et surtout extraordinairement fou. Ce héros est digne d’une tragédie classique, il est attachant, haïssable, courageux et trouillard, capable des pires bassesses et d’actes héroiques, humain, très humain. Il n’y a pas de doute, il est fou, je laisse aux psychiatre, le diagnostic précis.

La force et l’intérêt du livre est de montrer la folie sous son vrai jour, complexe et humaine. Le fou peut martyriser son entourage, et Ignatius le martyrise à qui mieux mieux, mais il est surtout une victime, victime de sa folie et d’un monde qui ne peut pas le comprendre et pour cause. La seule personne réellement intelligente du roman est cet abominable obèse psychotique, les autres sont des crétins ou des incultes, d’où le titre, la conjuration des imbéciles.

A coté d’une description de la maladie mentale, les spécialistes apprécieront la chambre du héros (tapis de cahiers “big chief” sédimentant au gré des inspirations, capharnaüm d’objets conservé), le livre, écrit dans les années soixante, est d’une grande actualité. C’est une critique féroce de l’aculturation de la société et de son naufrage dans un paradis ou un enfer consumériste. Ignatius se bat contre tout et tous ceux qui font l’american way of life, c’est un anti-libéral militant, un pacifiste acharné. Il a trouvé une solution intéressante pour instaurer la paix mondiale. Il est asexué et onaniste. Il refuse la culture visuelle mais se gave de films. Il est complexe, il voudrait vivre au moyen age mais aime le confort de sa maison et le Dr Nut.

C’est une critique toujours d’actualité. vous aprécierez probablement la figure du propriétaire des pantalons Lévy, qui ressemble furieusement à un financier actuellement, ne se préoccupant de la portée de ses actes qu’au bord du précipice.Les autres personnages sont initérressants mais un peu pales par rapport à ignatius, sauf Miss Trixie. J’ai adoré cette personne, vieille, démente,avec des éclairs fulgurants de lucidité sur le monde et sa situation, une victime de la retraite à 80 ans et des idées suagrenues de certains qui jugent de ce qui est bon pour les autres, surtout sans leur demander leur avis.

Enfin ce livre est drôle, vous rirez et vous réfléchirez, deux bonnes raisons d’en faire la lecture.

La seule limite que je vois à l’oeuvre est une fin un peu trop happy end à mon gout. J’aimerai connaitre les aventures d’Ignatius à NYC, malheureusement…
  PUautomne | Dec 17, 2010 |
Ecrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à l'âge de trente-deux ans parce qu'il se croyait un écrivain raté, la Conjuration des imbéciles n'a été éditée qu'en 1980. Le plus drôle dans cet histoire, pour peu qu'on goûte l'humour noir, c'est qu'aussitôt publié, le roman a connu un immense succès outre-Atlantique et s'est vu couronné en 1981 par le prestigieux prix Pulitzer. Une façon pour les Américains de démentir à retardement le pied de nez posthume que leur adressait l'écrivain, plaçant en exergue à son livre cette citation de Swift : "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui". Bernard Le Saux, le Matin ( )
  vdb | Nov 21, 2010 |
c'est le livre préféré de mon homme.
  isobel75 | Oct 12, 2009 |
Ce livre a été écrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969 , à l'âge de trente-deux ans, se croyant un écrivain raté. La Conjuration des imbéciles refusé par les éditeurs n'a été publié qu'en 1980, il a reçu le prix Pulitzer, un an après sa parution aux Etats-Unis. Cette histoire dramatique est un comble si l'on reprend la citation de Swift dont Jeremy Toll s'est inspiré pour son roman: « Quand un génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles se sont tous ligués contre lui »
C'est un livre météore, inclassable, pas évident à présenter... Attendez vous a être surpris. Par le héros tout d'abord; Ignatus Reilly est obèse, égocentrique, hypocondriaque, extravagant. Surmonté d'une casquette verte à large bords; Il passe son temps à remplir des cahiers de propos méprisants ou paranoïaques envers son entourage. Il exprime à sa façon sa révolte contre l'humanité dans laquelle il vit et à laquelle il essaie d'échapper. On se prend pourtant d'affection pour ce personnage atypique. grotesque.
Les protagonistes qui gravitent autour d'Ignatus sont également grotesques et attachants, le policier Mancuso, astreint aux tâches les plus ridicules (surveiller des toilettes publiques), Jones, un Afro-Américain, véritable moulin à paroles exploité par sa patronne, la mère d'Ignatus avec ses chaussures de bouligne. Sans oublier Myrna Minkoff, une idéaliste qui est la seule à se soucier encore d'Ignatus et qui lui envoie des lettres à saveur sexo-psychanalytique.
Près de 400 pages d'un délire extravagant qui joue sur un style qui varie suivant le lieu et les personnages ; écriture populaire à la Queneau dans le bar, envolées littéraire pour les cahiers d'Ignatus. Le récit est très visuel on se plaît à imaginer les situations les plus cocasses dominées par la lourde silhouette d'Ignatus avec son cache nez, sa grande chemise, ses lourdes paluches et sa casquette verte. ( )
2 voter saian | Sep 4, 2007 |
long, fastidieux, et douloureux à lire...
vraiment, vraiment, pas de quoi en faire un plateau à fromage

(si vous préférez le croire, dites vous que je suis passée à côté du fantastique roman que voilà, et que je suis une âme perdue...) ( )
  Zuzka | Nov 19, 2006 |
9 sur 9

Discussion en cours

Aucun

Couvertures populaires

Vos raccourcis

Évaluation

Moyenne: (3.94)
0.5 24
1 235
1.5 21
2 361
2.5 77
3 769
3.5 229
4 1510
4.5 251
5 2081

Est-ce vous ?

Devenez un(e) auteur LibraryThing.

 

À propos | Contact | LibraryThing.com | Respect de la vie privée et règles d'utilisation | Aide/FAQ | Blog | Boutique | APIs | TinyCat | Bibliothèques historiques | Critiques en avant-première | Partage des connaissances | 205,467,261 livres! | Barre supérieure: Toujours visible