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El orden de las cosas no es un orden natural contra el que nada puede hacerse, sino que es una construcción mental, una visión del mundo con la que el hombre satisface su sed de dominio. Una visión que las propias mujeres, sus víctimas, han asumido, aceptando inconscientemente su inferioridad.
" . . . [The] value of the book lies very much in the broad sweep with which it tries to recast our understanding of masculine domination. . . . [It] opens up the field for an investigation of the gender order as an ongoing social project of both men and women. . . . Bourdieu's greatest contribution to the study of gender is not so much in the questions that he has answered, but rather in the questions he is allowing us to pose."
Se eu continuar a ler esses livros de sociologia que me arrebatam tanto vou acabar abandonando Jung lindamente para me dedicar à psicologia social. Rá! Ter baseado boa parte do livro em citações de obras de Virginia Woolf, sobretudo Rumo ao Farol, ajudou muito ao Bourdieu a me ganhar e pautar a dominação simbólica a partir de um inconsciente androcêntrico fechou para meu encantamento. ( )
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Dessus ou dessous, actif ou passif, ces alternatives parallèles décrivent l'acte sexuel comme un rapport de domination. (p. 35)
À ceux qui objecteraient que nombre de femmes ont rompu aujourd'hui avec les normes et les formes traditionnelles de la retenue et qui verraient dans la place qu'elles font à l'exhibition contrôlée du corps un indice de "libération", il suffit d'indiquer que cet usage du corps propre reste très évidemment subordonné au point de vue masculin. (p. 48)
Certaines formes de courage, celles qu'exigent ou reconnaissent les armées ou les polices et les bandes de délinquants, mais aussi, plus banalement, certains collectifs de travail, trouvent leur principe, paradoxalement, dans la peur de perdre l'estime ou l'admiration du groupe, de "perdre la face" devant les copains, [...]. La virilité, on le voit, est une notion éminemment relationnelle, construite devant et pour les autres hommes et contre la féminité, dans une sorte de peur du féminin, et d'abord en soi-même. (p. 78)
Lorsqu'elles participent à un débat public, elles doivent lutter, en permanence, pour accéder à la parole et pour retenir l'attention, et la minoration qu'elles subissent est d'autant plus implacable qu'elle ne s'inspire d'aucune malveillance explicite, et quelle s'exerce avec l'innocence parfaite de l'inconscience. [...] Cette sorte de déni d'existence les oblige souvent à recourir, pour s'imposer, aux armes des faibles, qui renforcent les stéréotypes: l'éclat voué à apparaître comme caprice sans justification ou exhibition immédiatement qualifiée d'hystérique; la séduction qui, dans la mesure où elle repose sur une forme de reconnaissance de la domination, est bien faite pour renforcer la relation établie de domination symbolique. (p. 85)
Le propre des dominants est d'être en mesure de faire reconnaitre leur manière d'être particulière comme universelle. La définition de l'excellence est, en toute matière, chargée d'implications masculines qui ont la particularité de ne pas apparaitre comme telles. La définition d'un poste, surtout d'autorité, inclut toutes sortes de capacités et d'aptitudes sexuellement connotées. (p. 89)
En fait, il est clair que l'éternel, dans l'histoire, ne peut être autre chose que le produit d'un travail historique d'éternisation. Ce qui signifie que, pour échapper complètement à l'essentialisme, il ne s'agit pas de nier les permanences et les invariants, qui font incontestablement partie de la réalité historique; il faut reconstruire l'histoire du travail historique de déshistoricisation ou, si l'on préfère, l'histoire de la (re)création continuée des structures objectives et subjectives de la domination masculine qui s'est accomplie en permanence, depuis qu'il y a des hommes et des femmes, et à travers laquelle l'ordre masculin s'est trouvé continument reproduit d'âge en âge. (p. 115)
Le fait que le travail domestique de la femme n'a pas d'équivalent en argent contribue en effet à le dévaluer, à ses yeux mêmes, comme si ce temps sans valeur marchande était sans importance et pouvait être donné sans contrepartie, et sans limites, d'abord aux membres de la famille, et surtout aux enfant, mais aussi à l'extérieur, pour des tâches bénévoles, à l'Église, dans des institutions charitables ou, de plus en plus, dans des associations ou des partis. Souvent cantonnées dans des activités non rémunérées et peu portées de ce fait à penser en termes d'équivalence du travail en argent, les femmes sont, beaucoup plus souvent que les hommes, disposées au bénévolat, religieux ou caritatif notamment. (p. 135).
Seule une action politique prenant en compte réellement tous les effets de domination qui s'exercent à travers la complicité objective entre les structures incorporées (tant chez les femmes que chez les hommes) et les structures des grandes institutions où s'accomplit et se reproduit non seulement l'ordre masculin, mais aussi tout l'ordre social pourra, sans doute à long terme, et à la faveur des contradictions inhérentes aux différents mécanismes ou institutions concernés, contribuer au dépérissement progressif de la domination masculine (p. 158).