Virginie Despentes voit en nous, en l’humain. Elle en dévoile les petitesses et les grandeurs, la merde et les délices, la haine et la générosité. Un panorama d’humanités qui va du facho au bobo et du cadre au clodo, de l’homo à l’hétéro, du soumis au violent… tout le monde y passe, les petits comme les insignifiants.

Ni psychologue, ni sociologue, mais plutôt une humanologue affûtée.

Trois tomes au service d’une fin brillante en forme d’anti 2084 ( )

La France a connu les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan. La peur étreint désormais chacun au moment de prendre le métro ou d'aller au concert. L'auteur poursuit avec une force littéraire rare sa représentation d'une société française déboussolée, en quête de relations humaines et de proximité rassurante, mais aux prises avec la violence quotidienne, qu'elle soit physique ou mentale. Elle donne une fois encore la parole à ses nombreux personnages, précisant chaque destin particulier tout en ne perdant jamais de vue leur place dans l'ensemble. Jusqu'au final surprenant et inquiétant. ( )