> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Drewermann-Psychanalyse-et-theologie-morale-tome-...
> Psycha Analyse : EUGEN DREWERMANN BIBLIOGRAPHIE INTERNATIONALE (61 Pages - 12,1 Mo)

> Weber Philippe. Eugen Drewermann, L'amour et la réconciliation (Psychanalyse et morale. Tome II). Traduction de l'allemand par Jean-Pierre Bagot, 1992.
In: Revue théologique de Louvain, 24ᵉ année, fasc. 4, 1993. pp. 513-514.… ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/thlou_0080-2654_1993_num_24_4_3738_t1_0513_0000_3

> Eugen Drewermann, Tome II - L’amour et la réconciliation (1992 - Editions du Cerf - 180 p.) ;
Id., Tome I - La peur et la faute (1992 - Editions du Cerf - 150 p.)
Id., Tome III - Le mensonge et le suicide (1992 - Editions du Cerf - 130 p.)
Eugen Drewermann, psychothérapeute, enseigne l’anthropologie religieuse à Paderborn (Allemagne). Il est l’auteur d’une oeuvre volumineuse comprenant l’exégèse, la philosophie, la psychanalyse, la théologie et l’histoire des religions. Il interprète la Bible et l’existence humaine à partir de la psychologie des profondeurs (Freud, Jung, Szondi, etc.) et de l’histoire des religions.
En vue d’élaborer une Psychologie Transpersonnelle sur des bases saines, plus initiatiques que mystiques, il devient indispensable de jeter un pont entre les sciences humaines et la théologie par la connaissance de soi. Eugen Drewermann tente ce passage et s’inscrit aux côtés des fondateurs de cette nouvelle Psychologie. Il part des situations limites de l’existence humaine pour montrer la peur à l’oeuvre dans le dysfonctionnement des instances de la personnalité… car dans ces situations où toute issue semble impossible, la question salvatrice de la Foi se pose dans toute sa force.
? Tome I -La peur et la faute :
« Toute la tradition de la pensée occidentale semble se résumer en une tentative grandiose et de plus en plus poussée pour dissocier et séparer ce qui était intérieurement un : conscient et inconscient, raison et sentiment, tête et coeur, sacerdoce et médecine, sanctification et guérison. Bref, elle a divisé l’homme lui-même à un point tel qu’on ne voit plus comment il serait encore possible de le guérir.
La psychologie ignore aussi finalement tout de Dieu et du divin ; elle est devenue sans âme, tout comme a perdu son âme la doctrine de Dieu, la théologie. C’est là, dans ce développement véritablement schizophrénique de la raison auquel nous ne pouvons ici faire qu’allusion, dans cette négation de l’inconscient humain présente dès les origines du christianisme, que s’enracinent les incompréhensions, les angoisses, les blocages du langage, les excommunications réciproques de la théologie et de la psychologie, de la psychothérapie et de la pastorale. ».
—3e millénaire, (26), Hiver 1992

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> Psycha Analyse : EUGEN DREWERMANN BIBLIOGRAPHIE INTERNATIONALE (61 Pages - 12,1 Mo)

> Eugen Drewermann, Tome I - La peur et la faute (1992 - Editions du Cerf - 150 p.) ;
Id., Tome II - L’amour et la réconciliation (1992 - Editions du Cerf - 180 p. ;
Id., Tome III - Le mensonge et le suicide (1992 - Editions du Cerf - 130 p.
Eugen Drewermann, psychothérapeute, enseigne l’anthropologie religieuse à Paderborn (Allemagne). Il est l’auteur d’une oeuvre volumineuse comprenant l’exégèse, la philosophie, la psychanalyse, la théologie et l’histoire des religions. Il interprète la Bible et l’existence humaine à partir de la psychologie des profondeurs (Freud, Jung, Szondi, etc.) et de l’histoire des religions.
En vue d’élaborer une Psychologie Transpersonnelle sur des bases saines, plus initiatiques que mystiques, il devient indispensable de jeter un pont entre les sciences humaines et la théologie par la connaissance de soi. Eugen Drewermann tente ce passage et s’inscrit aux côtés des fondateurs de cette nouvelle Psychologie. Il part des situations limites de l’existence humaine pour montrer la peur à l’oeuvre dans le dysfonctionnement des instances de la personnalité… car dans ces situations où toute issue semble impossible, la question salvatrice de la Foi se pose dans toute sa force.
? Tome I -La peur et la faute :
« Toute la tradition de la pensée occidentale semble se résumer en une tentative grandiose et de plus en plus poussée pour dissocier et séparer ce qui était intérieurement un : conscient et inconscient, raison et sentiment, tête et coeur, sacerdoce et médecine, sanctification et guérison. Bref, elle a divisé l’homme lui-même à un point tel qu’on ne voit plus comment il serait encore possible de le guérir.
La psychologie ignore aussi finalement tout de Dieu et du divin ; elle est devenue sans âme, tout comme a perdu son âme la doctrine de Dieu, la théologie. C’est là, dans ce développement véritablement schizophrénique de la raison auquel nous ne pouvons ici faire qu’allusion, dans cette négation de l’inconscient humain présente dès les origines du christianisme, que s’enracinent les incompréhensions, les angoisses, les blocages du langage, les excommunications réciproques de la théologie et de la psychologie, de la psychothérapie et de la pastorale. ».
—3e millénaire, (26), Hiver 1992