AccueilGroupesDiscussionsPlusTendances
Site de recherche
Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.

Résultats trouvés sur Google Books

Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.

Chargement...

Le garçon (2016)

par Marcus Malte

Autres auteurs: Voir la section autres auteur(e)s.

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
442577,292 (3.92)3
Le garçon n'a pas de nom et ne parle pas. Être quasi sauvage, il ne connaît du monde que sa mère et leur cabane. En 1908, il se met en chemin et découvre le monde : les habitants d'un hameau, Brabek et Emma, puis la guerre, paroxysme de la folie des hommes. Ce roman esquisse l'itinéraire d'une âme neuve, qui s'éveille à la conscience et vivra des expériences tantôt tragiques, tantôt cocasses.… (plus d'informations)
Chargement...

Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre

Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre.

» Voir aussi les 3 mentions

Regarde, fiston, parce qu’un jour tu ne verras plus. Ecoute, parce que tu n’entendras plus. Sens, touche, goûte, étreins, respire. Qu’au moins tu puisses affirmer, le moment venu, que cette vie qu’on te retire, tu l’as vécue.
(p. 172, Chapitre 11, Partie 2, “1909-1910”).

Les habitudes sont tenaces mais on n’est pas obligé de vivre, on peut se contenter d’être en vie.
(p. 508, Chapitre 10, Partie 5, “1916-1938”).

C’est en empruntant des chemins de traverse que j’ai découvert Marcus Malte. Avec des romans radiophoniques qu’il écrit pour France Culture par exemple, puis avec une nouvelle au titre énigmatique, Mon frère est parti ce matin. Je me suis dit qu’avec un style comme cela, il pourrait m’emmener n’importe où, et j’ai fini par me laisser tenter par son dernier roman, pour lequel j’ai même eu le droit à une dédicace à la dernière Rue des Livres de Rennes. Je m’apprêtais donc à me régaler, cette fois sur le long court.
Mais comme le laisse deviner cette introduction, quel pensum… L’écriture est toujours maitrisée, mais cette fois j’ai trouvé l’exercice plutôt oiseux, je me suis demandée pendant tout le livre où l’auteur voulait m’emmener, et je n’ai pas la réponse. Beaucoup de trouvailles, de très beaux passages, mais aussi des passages qui traînent en longueur et que j’aurais bien sauté si je n’avais continué à espérer mieux de ce roman.
En refermant ce livre, et en me disant qu’enfin je vais pouvoir passer à autre chose, je m’aperçois, et cela éclaire certains de mes avis très critiques sur d’autres livres, que j’ai la dent dure sur les livres pour lesquels, une fois que je les ai refermés, je me demande pourquoi l’auteur les a écrits. On peut écrire un livre pour défendre une thèse, pour essayer de comprendre quelque chose, mais aussi pour une atmosphère, pour le bonheur, pour la poésie… On peut avoir plein de bonnes raisons (qu’après j’apprécie plus ou moins, mais qu’au moins je peux respecter). Ici, je ne comprends pas pourquoi Marcus Malte s’est donné la peine d’écrire ces plus de cinq-cents pages, et je ressors de cette lecture écœurée d’un trop plein, et en même temps, perdue seule au bord d’une route que je comptais parcourir en compagnie d’un auteur et d’un livre, mais qui m’ont posé un lapin.

Je me suis demandé si ces différents épisodes dans la vie du garçon étaient autant de marches à gravir vers l’humanité, puis de retour vers l’animalité. On aurait le groupe, puis la parole, puis l’amour, puis la guerre, qui est finalement le summum de l’humanité, pour après repartir peu ou prou dans l’autre sens et se dépouiller peu à peu de tous ces oripeaux de l’humain qui sont autant de déguisement. Ai-je trop cherché, trop interprété, je ne sais pas.
Et malgré quelques belles pages dans la solitude, puis dans la guerre (je passe le passage qui se veut érotique et auquel je n’ai pas réussi à croire : Emma et Felix, est-ce vraiment réaliste ? Je n’arrive pas à y croire une seule seconde, et c’est là que Marcus Malte m’a définitivement perdue, le reste n’étant plus crédible). Pourtant, les descriptions de la guerre ne sont pas inintéressantes, pas plus que les pages sur le stoïcisme dont fait preuve le garçon lorsqu’il arrive à Cayenne. Mais je n’en pouvais plus, je criais grâce et comptais et recomptais les pages qui me restaient à lire.
Tant pis, je garderai peut-être Marcus Malte pour les formats courts, dans lesquels je le trouve excellent et avec lesquels il m’embarque dans une histoire sans problème, je chercherai peut-être aussi à découvrir Marcus Malte auteur jeunesse, mais je ne retenterai pas de sitôt Marcus Malte auteur de roman.
  raton-liseur | Feb 2, 2019 |
aucune critique | ajouter une critique

» Ajouter d'autres auteur(e)s

Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Marcus Malteauteur principaltoutes les éditionscalculé
Ramadan, EmmaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Roberge, TomTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

Appartient à la série éditoriale

Vous devez vous identifier pour modifier le Partage des connaissances.
Pour plus d'aide, voir la page Aide sur le Partage des connaissances [en anglais].
Titre canonique
Titre original
Titres alternatifs
Date de première publication
Personnes ou personnages
Lieux importants
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Évènements importants
Films connexes
Épigraphe
Dédicace
Premiers mots
Citations
Derniers mots
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

Aucun

Le garçon n'a pas de nom et ne parle pas. Être quasi sauvage, il ne connaît du monde que sa mère et leur cabane. En 1908, il se met en chemin et découvre le monde : les habitants d'un hameau, Brabek et Emma, puis la guerre, paroxysme de la folie des hommes. Ce roman esquisse l'itinéraire d'une âme neuve, qui s'éveille à la conscience et vivra des expériences tantôt tragiques, tantôt cocasses.

Aucune description trouvée dans une bibliothèque

Description du livre
Résumé sous forme de haïku

Discussion en cours

Aucun

Couvertures populaires

Vos raccourcis

Évaluation

Moyenne: (3.92)
0.5
1
1.5
2
2.5 1
3 1
3.5 1
4
4.5 1
5 2

Est-ce vous ?

Devenez un(e) auteur LibraryThing.

 

À propos | Contact | LibraryThing.com | Respect de la vie privée et règles d'utilisation | Aide/FAQ | Blog | Boutique | APIs | TinyCat | Bibliothèques historiques | Critiques en avant-première | Partage des connaissances | 206,386,963 livres! | Barre supérieure: Toujours visible