En 1954, après 62 ans d’activité, le centre d’immigration d’Ellis Island ferme ses portes. Le journal de son dernier directeur nous raconte des visages qui l’ont marqué, ses souvenirs, ses regrets, ses défaillances. Un court roman, entre références historiques et fiction romanesque, à l’écriture sobre et tendue, introspective et réflexive, sur une thématique intemporelle. ( )

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Josse-Le-dernier-gardien-dEllis-Island/611443

> LE DERNIER GARDIEN D'ELLIS ISLAND, par Gaelle Josse (J'Ai Lu, 2016, Poche, 192 pages). — New York, 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d’immigration d’Ellis Island va fermer. John Mitchell, son directeur, reste seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l’épouse aimée, et Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un très étrange passé. Un moment de vérité où il fait l’expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d’évènements tragiques. Même s’il sait que l’homme n’est pas maître de son destin, il tente d’en saisir le sens jusqu’au vertige.
À travers ce récit résonne une histoire d’exil, de transgression, de passion amoureuse, et de complexité d’un homme face à ses choix les plus terribles.
—Johnny Gimenez (Culturebox)