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Killzone. Autostrade della morte. Tutti i racconti vol. 3

par Alan D. Altieri

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Una raccolta di racconti in origine scritti per volumi diversi – a parte l’iniziale ‘Dry thunder’, scritto appositamente - non è la base migliore su cui fondare un giudizio, ma qui il signor solamente Kane assomiglia parecchio al Wulfgar della Trilogia di Magdeburg. O forse è l’Eretico che riprende i tratti del Cecchino che a sua volta ne riflette alcuni aspetti estremi: un uomo solo, apparentemente senza sentimenti, che pratica una giustizia sbrigativa in un mondo morente. Come il protagonista, anche la lingua sembra ripartire da quella dell’escursione nella guerra dei trent’anni, solo ancor più asciugata, quasi stilizzata: costruita con periodi brevi ed essenziali, la scrittura rende bene l’atmosfera malsana e senza speranza di cui l’autore è maestro. Per rendere ancor più claustrofobico il tutto, Altieri ripete ossessivamente vocaboli o modi di dire: se gli aggettivi che raccontano la degenerazione o la minuziosa descrizione degli armamenti - come in Magdeburg – sono spesso funzionali, il frequente ricorso allo slang inglese lascia un po’ il tempo che trova (la maggior parte delle battute sarebbe stata efficace anche ‘doppiata’ in italiano). L’impressione è che, spesso, lo stile prenda il sopravvento sul contenuto: i momenti migliori si possono trovare in ‘Monsone’ o nell’omaggio al noir hollywoodiano e alle dark ladies di ‘Joshua tree’. Altrove la storia è abbastanza scontata e a prevalere è al maniera, così da ridurre la potenza narrativa di cui l’autore è senza dubbio capace. ( )
  catcarlo | Oct 8, 2014 |
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