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Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS

par Christian Ingrao

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913300,609 (3.5)Aucun
Ils taient quatre-vingts et avaient peine trente ans lors de l'arriv e d'Adolf Hitler au pouvoir. Leurs tudes universitaires destinaient ces juristes, conomistes, linguistes, philosophes ou historiens de belles carri res. Ils ont choisi de s'engager au sein des organes de r pression du Troisi me Reich. Ils ont th oris et planifi l' limination de vingt millions d'individus de race pr tendument inf rieure . Ils ont organis et assist l'extermination d'un million d'entre eux.Au long d'une enqu te prouvante dans les archives du SD et de la SS, Christian Ingrao retrace le destin de ces enfants de la Grande Guerre, s'int resse leurs r seaux - militants, universitaires ou amicaux -, tudie leurs mani res d'envisager la guerre et le Monde d'ennemis qui, selon eux, les menace. Apparaissent alors les m canismes de l'engagement, dans le nazisme puis dans le meurtre de masse. Gr ce cette tude pionni re, on comprend comment ces hommes ont fait pour croire et pour d truire.Car l'histoire du nazisme est aussi tiss e d'exp riences personnelles, de ferveur et d'angoisse, d'utopie et de cruaut .Christian Ingrao dirige l'Institut de l'histoire du temps pr sent. Sp cialiste du nazisme et du ph nom ne guerrier, il enseigne galement Sciences-Po. Son pr c dent ouvrage, Les Chasseurs noirs, a t un succ s en Europe.… (plus d'informations)
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Ils étaient quatre-vingts et avaient à peine trente ans lors de l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir. Leurs études universitaires destinaient ces juristes, économistes, linguistes, philosophes ou historiens à de belles carrières. Ils ont choisi de s’engager au sein des organes de répression du Troisième Reich. Ils ont théorisé et planifié l’élimination de vingt millions d’individus de race prétendument « inférieure ». Ils ont organisé et assisté à l’extermination d’un million d’entre eux.
Au long d’une enquête éprouvante dans les archives du SD et de la SS, Christian Ingrao retrace le destin de ces enfants de la Grande Guerre, s’intéresse à leurs réseaux – militants, universitaires ou amicaux –, étudie leurs manières d’envisager la guerre et le « Monde d’ennemis » qui, selon eux, les menace. Apparaissent alors les mécanismes de l’engagement, dans le nazisme puis dans le meurtre de masse. Grâce à cette étude pionnière, on comprend comment ces hommes ont fait pour croire et pour détruire.
Car l’histoire du nazisme est aussi tissée d’expériences personnelles, de ferveur et d’angoisse, d’utopie et de cruauté. (fonte: amazon)
  MemorialeSardoShoah | Apr 27, 2020 |
Il nazismo, in Germania, non fu soltanto un movimento guidato da folli in preda a deliri di onnipotenza. Fu anche una poderosa macchina burocratica che, in quanto tale, doveva servirsi degli uomini più preparati. Per questo, il Reich aveva scelto proprio chi aveva ricevuto un'educazione d'eccellenza (fonte: Google Books)
  MemorialeSardoShoah | Apr 27, 2020 |
Mi sono regalata questo libro per il mio cinquantesimo compleanno, ma mi ha proprio deluso. Non è all'altezza del saggio di Wildt con cui condivide il campo di indagine (Ingrao afferma di non averlo letto, ma i due indici sono pressoché identici). Ingrao non traccia il percorso dei singoli intellettuali, ma parte dal quadro generale per inserirvi frammenti delle esperienze personali, il procedimento contrario a quello di Wildt. Ne risulta, da un lato, la scomparsa del soggetto di indagine, sepolto sotto una marea di dati grezzi e dall'altro la "ri-narrazione" di fatti ben noti ed un riciclo di informazioni. Le note a piè pagina sono numerosissime, ma si riferiscono nella quasi totalità dei casi alla letteratura secondaria. C'è anche una citazione di terza mano (pg. 369): cita Hilberg che a propria volta cita un testo - introvabile - di Back Zelewsky. Data l'importanza dell'episodio in questione - la visita ed il discorso di Himmler - mi sembra indice di un metodo storico approssimativo. Ingrao, del resto, non nasconde la propria ostilità per il "gouffre archivistique" e preferisce "l'analyse plus qu'au récit" (pg. 632); il che mi fa sospettare della legittimità dei riferimenti alle fonti primarie, che siano piuttosto fonti secondarie mascherate?
Al riciclo è imputabile la presenza di pochissimi elementi che non conoscevo (i piani per i villaggi del "General Plan", la pianificazione urbanistica di Lodz e la struttura di un Amt), a riprova del che abbiamo letto quasi gli stessi libri.
Il limite maggiore di questo saggio è comunque la tanto vantata analisi, cioè, la lettura dei percorsi individuali alla luce dei temi della "guerra" e del "nemico" che di per sé è legittima anche se scontata, basti pensare a Wandlungen unseres Kampfes. L'interpretazione di Ingrao, però, si regge su un miscuglio di psicologia spicciola, storia delle idee e teoria delle credenze che non è molto convincente e soprattutto non spiega. Già nel primo capitolo si può leggere questa perla di analisi: il silenzio dei curricola sulle esperienze (infantili!) della I guerra mondiale "n'est pas une manque, mais un indice du traumatisme" (pg. 36). E pensare che Ingrao accusa Banach di "interprétation psychologisante"(pg. 633)
Ingrao avrebbe fatto meglio ad investigare seriamente su un intellettuale o su un tema (quello delle "isole" etniche e la gestione degli spazi è affascinante), buttandosi nell'abisso degli archivi, piuttosto che sfornare questa accozzaglia di già detto.
Le 2 stelle sono per quelle poche informazioni nuove che ho ricavato dalla lettura. ( )
  Luisali | Jun 20, 2013 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Ingrao, ChristianAuteurauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Brown, AndrewTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Heinemann, EnricoTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Marchetti, MarioTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Schäfer, UrselÜbersetzerauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Épigraphe
/
Dédicace
À Guido Fanti
Premiers mots
Avant-propos

Ils étaient beaux, brillants, intelligents et cultivés. Ils sont responsables de la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes. [...]
Première partie
Une jeunesse allemande

Chapitre premier
Un « monde d’ennemis » (I)

La première expérience commune aux membres du groupe qui nous occupe est la Première Guerre mondiale. Celle-ci forme la trame de fond de leur enfance, d’autant plus qu’elle fut suivie par plusieurs années de troubles, jusqu’en 1924. [...]
Citations
Derniers mots
Notice de désambigüisation
Note : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Amiens : 2001. Titre de soutenance : Les intellectuels du service de renseignement de la SS, 1900-1945
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (5)

Ils taient quatre-vingts et avaient peine trente ans lors de l'arriv e d'Adolf Hitler au pouvoir. Leurs tudes universitaires destinaient ces juristes, conomistes, linguistes, philosophes ou historiens de belles carri res. Ils ont choisi de s'engager au sein des organes de r pression du Troisi me Reich. Ils ont th oris et planifi l' limination de vingt millions d'individus de race pr tendument inf rieure . Ils ont organis et assist l'extermination d'un million d'entre eux.Au long d'une enqu te prouvante dans les archives du SD et de la SS, Christian Ingrao retrace le destin de ces enfants de la Grande Guerre, s'int resse leurs r seaux - militants, universitaires ou amicaux -, tudie leurs mani res d'envisager la guerre et le Monde d'ennemis qui, selon eux, les menace. Apparaissent alors les m canismes de l'engagement, dans le nazisme puis dans le meurtre de masse. Gr ce cette tude pionni re, on comprend comment ces hommes ont fait pour croire et pour d truire.Car l'histoire du nazisme est aussi tiss e d'exp riences personnelles, de ferveur et d'angoisse, d'utopie et de cruaut .Christian Ingrao dirige l'Institut de l'histoire du temps pr sent. Sp cialiste du nazisme et du ph nom ne guerrier, il enseigne galement Sciences-Po. Son pr c dent ouvrage, Les Chasseurs noirs, a t un succ s en Europe.

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