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Chargement... Un ciel rouge, le matinpar Paul Lynch
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Un beau roman qui nous plonge dans l'Irlande du 19e siècle, pauvre et rude, dans la région du Donegal. Coll Coyle, le personnage principal, est métayer chez un riche propriétaire anglais, qui le malmène, lui et sa famille, et fini par l'expulser. Il tente de défendre sa cause car il ne connaît même pas la raison de cette décision, la dispute éclate, et Coll tue accidentellement le jeune héritier. Il est alors obligé de fuir, très loin, éperduement ; il sera pourchassé jusqu'aux Etats-Unis, en Pensylvannie, où il a trouvé du travail sur les chantiers. Un personnage taiseux, secret, de splendides descriptions de paysages. Une écriture profonde, et souvent très poétique.
"Paul Lynch’s startling, evocative prose veers closer to poetry…. A wonderful achievement. A thrilling plot is expressed in the most beautiful, idiosyncratic style.” — Kristoffer Mullin, The Sunday Times Prix et récompenses
"A tense, thrilling debut novel that spans two continents, from "a writer to watch out for" (Colum McCann). It's 1832 and Coll Coyle has killed the wrong man. The dead man's father is an expert tracker and ruthless killer with a single-minded focus on vengeance. The hunt leads from the windswept bogs of County Donegal, across the Atlantic to the choleric work camps of the Pennsylvania Railroad, where both men will find their fates in the hardship and rough country of the fledgling United States. Language and landscape combine powerfully in this tense exploration of life and death, parts of which are based on historical events. With lyrical prose balancing the stark realities of the hunter and the hunted, RED SKY IN MORNING is a visceral and meditative novel that marks the debut of a stunning new talent." -- Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.92Literature English English fiction Modern Period 2000-Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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On est en Irlande, dans le Donegal, à Inishowen plus précisément (extrême nord de l’Irlande), en 1832. Coll Coyle apprend que le propriétaire de sa terre, Hamilton, a décidé de l’expulser sans aucune raison. Il décide de lui parler, les deux hommes s’emportent et la « conversation » tourne au drame puisque Hamilton est tué. Coll Coyle doit fuir, abandonné son frère, sa mère, sa femme, sa fille et son enfant à naître d’autant que le régisseur du domaine, que l’on soupçonne être le vrai peur de Hamilton, a décidé de ne pas faire intervenir la justice et de faire vengeance lui-même.
La chasse à l’homme commence en Irlande dans le Donegal. On découvre dans toute cette première partie, la vie à l’époque en Irlande : la pauvreté, la précarité, la solidarité aussi. C’est une partie extrêmement violente car tous les soutiens proches, ou non, de Coll Coyle vont être torturés et tués par l’équipe du régisseur.
La seule possibilité de Coll Coyle est de partir, de s’exiler en Amérique. La deuxième partie raconte le voyage en bateau et la troisième narre la vie sur un chantier ferroviaire de Coll Coyle. J’ai aimé ces deux parties pour le côté historique de la migration irlandaise à l’époque, celle de personnes extrêmement pauvres, prêtes à accepter des situations insoutenables dans le but d’avoir une vie meilleure (vous allez me dire que c’est toujours le cas pour des migrations économiques …) Ils bravent la mort 100 fois, sont prêts à travailler comme des bêtes pour pouvoir avoir de l’argent pour faire venir leur famille. La troisième partie en Amérique est intéressante car elle donne à voir la manière dont les États-Unis se sont construits.
Du point de vue humain et historique, le livre est excellent. On s’attache à Coll Coyle et à sa situation désespérée car l’auteur arrive à nous faire sentir ses sentiments. Comme dans La Neige Noire, l’auteur utilise un style très imagée pour décrire la terre et les éléments (la météo principalement). L’écriture de Paul Lynch est reconnaissable et surtout admirable pour cela. Là où je suis sceptique c’est qu’ici cela s’intègre moins bien dans l’histoire. Cela permet au lecteur de s’imaginer dans l’environnement décrit mais cela ne fait pas avancer l’histoire, ne joue pas sur les sentiments du personnage (à part quand il pleut, l’avancée est plus lente et on est donc plus démoralisé). Je n’ai pas ressenti l’attachement à la terre pour la partie irlandaise (120 pages) et encore moins pour la partie américain (d’un autre côté, il n’a pas à être attaché à cette terre vu que ce n’est pas la sienne).
Le livre est très bon, l’histoire est intéressante, se suit très bien dans le sens où on a envie de tourner les pages mais il y a un côté qui peut paraître factice au niveau de l’écriture. L’avantage est que ce roman est plus simple à lire que La Neige Noire. ( )