Bobby est un petit garçon de onze ans qui vit dans un coin perdu près de la plage avec ses parents. L’histoire se déroule en Angleterre en 1962. Au hasard d’une rencontre alors qu’il se promene dans une foire avec sa mère, il croise le chemin d’un forain, Mcnulty, ancienne connaissance de son père. Mcnulty, un homme meurtri et rendu fou par la guerre qui se dépense en démonstrations dangereuses qui lui seront mortels.

Bobby, grâce à son niveau scolaire est intégré dans une école prestigieuse avec Daniel, un nouveau. Daniel est issu quant à lui d’un milieu privilégié (père photographe, mère institutrice. A l’école les deux garçons vont se heurter à la sévérité du surveillant, en réaction, ils vont se rebeller en faisant circuler des photos du surveillant en train de « corriger » un élève. A la suite de quoi, ils vont tous deux être renvoyés puis réintégrés.

La fin du livre concerne quant à elle la mort de Mcnulty.

Ce qui m’a plu dans ce livre c’est tout d’abord la personnalité de Mcnulty même s’il n’apparaît pas dans tous les chapitres. Le fait que l’on puisse parler du devenir des soldats ayant vu les atrocités de la guerre, et plus particulièrement de la seconde guerre mondiale, m’a beaucoup intéressée. Sans être un roman exceptionnel, j’ai passé un bon moment à lire ce livre et l’apprécie d’autant plus pour l’écriture simple mais juste de son auteur et la poésie de sa plume. Cependant, je n’ai pas de passage préféré, l’ensemble du livre est homogène. Si je devais conseiller ce roman à une personne, je le conseillerais à des personnes plutôt jeunes (à partir de 11 ans) ou à des personnes n’ayant pas l’habitude de lire ou s’accommodant à peine à la lecture car je pense que Le cracheur de feu est un roman simple et facilement compréhensible.

Sinaï