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Ce qu'il advint du sauvage blanc (2012)

par François Garde

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Au XIXe si©·cle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot fran©?ais, est abandonn©? sur une plage d'Australie par son ©?quipage qui a pris la fuite. Dix-sept ans apr©·s, il est retrouv©? nu, tatou©?, habile © la chasse et © la p©®che et ayant totalement perdu l'usage de la langue fran©?aise. Octave de Vallombrun le recueille © Sydney pour sa r©?©?ducation.… (plus d'informations)
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Avec les saisons, les serpents muent, les lièvres changent de couleur, les oiseaux renouvellement leur plumage. Et lui, devait-il également se transformer ? De quelles mues insoupçonnées sera-t-il capable ? Que doit-il cesser d’être, et que peut-il devenir ? La chenille ne choisit pas de devenir papillon. A-t-il plus de choix
(p. 259, Chapitre 10).

Un sujet original pour ce livre largement salué par la critique et par les lecteurs à sa sortie en 2012. Je le lis avec un peu de retard sur l’actualité littéraire donc, et je ne sais comment tourner cette note de lecture et comment expliquer mon avis réservé.
Le style d’abord, car c’est le plus évident. L’écriture est efficace, trop même. Ce serait un livre américain que les critiques lui reprocheraient probablement d’utiliser les recettes standards des ateliers d’écriture que toutes les universités américaines proposent. Un sujet original, un mode de narration complexe mais pas trop (les deux déracinements, les deux changements de civilisation, décrits en parallèle, en alternance. C’est original et facile à suivre en même temps) ; un héros tourmenté mais pas trop (Octave de Vallombrun est un explorateur raté et tourmenté questions, mais toujours plein de grandes idées et de belles volontés)… Oui, toute la liste y est. Mais je n’ai pu m’empêcher d’être indisposée par cette trop grande efficacité, et je n’ai pas réussi à y trouver un peu d’âme, de personnalité dans l’écriture.
L’histoire ensuite. François Garde a pris de nombreuses libertés avec la réalité. Je lis même dans d’autres critiques qu’il se serait peu ou pas documenté sur le véritable Narcisse Pelletier et les « sauvages » qui l’ont recueilli. Cela ne me dérange pas en soi (même si j’aurais apprécié une note finale de l’auteur ou de l’éditeur pour permettre au lecteur intéressé de faire la part du romanesque et de la réalité). La nudité et les caractères qu’il a prêtés à ses sauvages me paraissent des choix tout à fait compréhensibles pour les besoins de l’histoire et pour explorer cette confrontation avec un monde entièrement différent et dont on n’a pas les clefs. Comment fait-on pour accepter peu à peu ce qui est tabou dans sa culture d’origine, comment s’adapte-t-on à l’inimaginable, comment comprend-on peu à peu un système social dont on ne savait rien ? Et finalement, comment fait-on, aussi, le chemin inverse ? Est-ce un retour ou un nouveau chemin, une nouvelle acceptation de la différence ? Dommage que ces questions ne soient qu’effleurées, avec seulement quelques réponses jetées pêle-mêle et trop rapidement dans les dernières pages du livre ?
Autant il y a quelques éléments intéressants dans les lettre d’Octave de Vallombrun, qui recueille Narcisse et l’assiste pendant son retour à la civilisation, même si j’ai trouvé que de temps en temps les idées exprimées sentaient un peu l’anachronisme et des réflexions beaucoup plus récentes de l’anthropologie. S’il n’y avait que cela, on pourrait penser à ce vicomte comme un esprit en avance sur son temps. Mais l’autre partie du roman, celle de l’adaptation à la culture des « sauvages » australiens, qui d’ailleurs à mon avis s’arrête trop tôt, laisse à désirer. La narration à la troisième personne ne m’a pas permis de véritablement rentrer dans le récit, et finalement je n’ai pas pu m’approcher de Narcisse pour comprendre ce qu’il pensait ou ressentait.
Au fond, la réflexion principale est sur la relativité des cultures et la remise en cause de la vision du XIXème siècle d’une échelle des valeurs, en haut de laquelle trône bien sûr la culture européenne. Mais cela est admis aujourd’hui par tous (au moins en surface, les stéréotypes et les réactions racistes ayant la vie dure). J’espérais pour ma part une réflexion sur l’adaptation à une autre culture, ce que cela signifie et le travail psychologique nécessaire pour cela. Le livre, à part quelques rapides passages, ne prétend pas s’intéresser à cela. Voilà donc un livre qui tient moins qu’il ne promet, mais dont la lecture est facile et rapide. J’ai donc passé un moment de lecture plutôt agréable, mais je n’ai pas trouvé les réflexions que j’aurais aimé y découvrir.
  raton-liseur | Aug 1, 2015 |
Ancien élève de l'ENA, il a occupé plusieurs postes dans l'administration en tant que haut fonctionnaire — il travailla notamment pour la Nouvelle-Calédonie — avant de se consacrer à l'écriture et de rencontrer le succès avec son premier roman Ce qu'il advint du sauvage blanc. Cette reconnaissance est méritée tant le livre est bien réalisé. Il est construit sur deux plans temporels exploités dans un ordre chronologique. Dans le premier on suit les aventures du matelot Narcisse Pelletier depuis son abandon sur une île proche de l'Australie par le bateau sur lequel il officiait. Dans le second on s'intéresse, des années plus tard (18 ans), à la découverte d'un homme blanc entièrement tatoué vivant parmi ceux que l'on appelait alors les sauvages, c'est-à-dire les aborigènes d'Australie. Celui-ci incapable de parler sera baptisé le sauvage blanc. L'un raconte comment quitter la civilisation, l'autre comment y retourner.

Les deux récits s'entrecroisent. Le premier utilise une narration classique, le second une forme épistolaire via les courriers adressés au Président de la Société de Géographie de Paris par le jeune Octave de Vallombrun qui a été chargé de recueillir et de prendre soin du sauvage. Cette deuxième partie ressemble à une enquête. Pendant que le lecteur découvre ce qu'il est arrivé à cet homme, Octave cherche à reconstruire son histoire.
La forme de cette deuxième partie est un exercice périlleux car adopter la forme épistolaire implique d'employer le langage et les usages de l'époque (fin XIXe). François Garde s'en tire avec les honneurs. C'est à ce genre de prouesse que l'on reconnaît un auteur capable de trouver le ton juste pour que ça sonne vrai.

Les conseils que vous souhaiteriez me donner seront pour moi des oracles auxquels j’obéirai religieusement. En attendant, je veux consigner tout ce que je constate, laissant à de plus savants que moi le soin de trier le bon grain de l’ivraie.

En lisant ce livre, on ne peut pas s'empêcher de penser à ses illustres ancêtres Robinson Crusoé, le plus récent Vendredi ou la vie sauvage ou plus généralement au mythe du bon sauvage. A partir de cette histoire vraie, François Garde a construit un très beau livre à la fois prenant et riche d'enseignement. http://www.aubonroman.com/2013/09/ce-quil-advint-du-sauvage-blanc-par.html ( )
1 voter yokai | Sep 28, 2013 |
2 sur 2
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
François Gardeauteur principaltoutes les éditionscalculé
Higgins, Aneesa AbbasTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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découvrit qu’il était seul.
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Courtes éloges de critiques
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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Au XIXe si©·cle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot fran©?ais, est abandonn©? sur une plage d'Australie par son ©?quipage qui a pris la fuite. Dix-sept ans apr©·s, il est retrouv©? nu, tatou©?, habile © la chasse et © la p©®che et ayant totalement perdu l'usage de la langue fran©?aise. Octave de Vallombrun le recueille © Sydney pour sa r©?©?ducation.

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