> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Brook-Points-de-suspension-Quarante-quatre-ans-de...
> BAnQ (Lévesque R., Le devoir, 17 oct. 1992) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2764901
> BAnQ (Les herbes rouges, 1992, Nos 200-201) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3194009

> « Il existe une règle d’or. L’acteur ne doit jamais
oublier que la pièce est plus importante que lui-même. S’il
pense qu’il peut s’emparer de la pièce, il la réduira à sa propre
taille. Si, au contraire, il en respecte les mystères – et
par conséquent ceux du personnage qu’il joue – et les situe
toujours au-delà de sa compréhension, il admettra que ses
“sentiments” sont de perfides conseillers. Il s’apercevra qu’un
metteur en scène compréhensif mais rigoureux peut l’aider
à faire la distinction entre les intuitions qui mènent à la
vérité et les sentiments complaisants. »
—Peter Brook, Points de suspension, Seuil, 1992.

> POINTS DE SUSPENSION, 44 ans d'exploration théâtrale 1946-1990, de Peter Brook. — Avec son premier livre, L’Espace vide, publié à Londres en 1968, Peter Brook avait tracé le cadre du formidable travail de mise en scène théâtrale auquel il s’était livré dès la fin des années quarante, en abordant très jeune l’œuvre de Shakespeare, au cœur même du théâtre occidental, à Stratford sur Avon.
Ici, Peter Brook parle des problèmes quotidiens du metteur en scène, des personnalités qu’il a rencontrées au long des années, du cinéma, de l’opéra, de la création d’un groupe d’acteurs de dix-sept pays, de leurs voyages à travers le monde et des créations aux Bouffes du Nord, de Timon d’Athènes au Mahabharata. L’ensemble porte témoignage de l’une des grandes aventures théâtrales de notre temps.
Cet ouvrage, à l’égal du film “Rencontre avec des hommes remarquables”, récemment diffusé sur Arte (18.02.93), témoigne de l’authenticité d’une démarche
où « La fin de l’histoire n’a rien à voir avec ce que les gens croient naïvement : il ne s’agit pas d’un conte nous montrant un homme qui cherche et trouve une réponse.
La fin de l’histoire nous montre, très directement, comment un homme qui cherche trouve ce qui lui permet d’aller plus loin encore. » (p. 304).
C’est, là aussi, la démarche de 3e millénaire ! Ed. Seuil, 1992. 340 p.
—3e millénaire, (27), Printemps 1993

> Né à Londres en 1925, Peter Brook s’est distingué, tout au long de sa carrière, dans différents genres : théâtre, opéra, cinéma et écriture. A Paris en 1971, Peter Brook fonde avec Micheline Rozan
le Centre International de Recherche Théâtrale (CIRT), lequel devient, lors de l’ouverture des Bouffes du Nord, le Centre International de Créations Théâtrales (CICT). Ses productions se remarquent par leurs aspects iconoclastes et leurs envergures internationales. Nous pouvons citer entre autres : La Conférence des oiseaux (1979), Le Mahabharata (1985), La Tempête (1990), Qui est là (1995), Je suis un Phénomène (1998), La Tragédie d’Hamlet (2000), La Mort de Krishna (2002), Tierno Bokar (2004), Le Grand Inquisiteur (2005), Sizwe Banzi est mort (2006), Fragments cinq textes courts de Samuel Beckett (2007) et Warum Warum (2008). Plus récemment, Peter Brook adapte une sélection de sonnets de Shakespeare sous le nom de Love is my sin (2009).
Il dirige plusieurs opéras, avec entre autres au Théâtre des Bouffes du Nord La Tragédie de Carmen (1981) et Impressions de Pelléas (1992) et pour le festival d’Aix-en-Provence Don Giovanni (1998).
Ses principaux livres sont L’Espace vide (1968), Points de Suspension (1987), Le Diable c’est l’Ennui (1991), Avec Shakespeare (1998), Oublier le Temps (2003) et Avec Grotowski (2009).
Peter Brook est aussi réalisateur de Moderato Cantabile (1959), Sa Majesté des Mouches (1963), Marat/Sade (1967), Le Roi Lear (1969), Rencontres avec des hommes remarquables (1976), Le Mahabharata (1989) et Tell me lies (2012).
http://www.bouffesdunord.com/fr/theatre/peter-brook et http://www.newspeterbrook.com