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Chargement... Entre source et nuage : La poésie chinoise réinventéepar François Cheng
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)895.1Literature Literature of other languages Asian (east and south east) languages ChineseClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne: Pas d'évaluation.Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing. |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Cheng-Entre-source-et-nuage--La-poesie-chinoise-r...
> Blanchard Gérard. Cheng (François). — Entre source et nuage.
In: Communication et langages, n°93, 3ème trimestre 1992. p. 124. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1992_num_93_1_2386_t1_0124_0000_1
> François Cheng : ENTRE SOURCE ET NUAGES, (Éd. Albin Michel). — François Cheng vient de publier une anthologie chinoise qui demeurera un classique. Nous lui avons demandé d’expliquer son travail car ce n’est pas une anthologie comme les autres : La poésie chinoise ré-inventée. Sous-titre à la résonance prétentieuse ; pourtant, humble est mon propos. Cette poésie chinoise, seul trésor que j’avais emporté avec moi au moment de quitter ma terre, seule lueur qui m'ait tenu compagnie dans ma longue nuit, seul guide enfin, qui ait su m’initier à l’amour d’une autre terre et d’une autre langue — en l’occurrence la France et le français — c’est elle qui m’a permis de me ré-enraciner dans l’être, de chanter à nouveau. Une poésie vécue et ré-inventée donc, en ce sens que par elle j’ai tenté de recréer une autre possibilité de vivre. Dès lors, je ne me demande plus si ce qui est offert ici est valable ou non, l’ayant fait par nécessité vitale. A l’image de celui qui, après le cataclysme, ramasse dans la mémoire des débris irréductibles avant d’appeler, avec des cris jamais entendus par lui-même, au secours. A ceux qui approchent, il ne peut, en signe de reconnaissance, que rallumer cet étrange feu tremblant au sein de l’immensité désolée, afin de partager avec eux les heures de solitude, ou de communion.
—Nouvelles Clés, (14), Nov./Déc. 1990, (p. 67)