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Chargement... Mal de Terrepar Hubert Reeves, Frédéric Lenoir (Auteur)
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Hubert Reeves, l'homme des émerveillements cosmiques, avait intitulé son premier ouvrage Patience dans l'azur. C'est d'impatience quant à l'état de la planète dont il fait part dans ce nouveau livre, et d'un azur bien menacé par les effets nocifs de l'activité humaine. Au fil d'un dialogue serré et très documenté, il détaille les maux dont souffre notre précieuse planète et les remèdes qui pourraient sauver la plus vulnérable de ses composantes: les êtres humains qui l'habitent. Vulnérables et responsables des désordes qui menacent leur propre survie. Du réchauffement climatique à l'extinction accélérée des espèces, du gaspillage énergétique des uns à la malnutrition des autres, le diagnostic est sombre. Les raisons d'espérer existent cependant; au-delà des égoïsmes individuels et des égarements politiques, Hubert Reeves évoque quelques solutions pour sortir d'une crise plantétaire sans précédent Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)304.2Social sciences Social Sciences; Sociology and anthropology Factors affecting social behavior Human ecologyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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> BAnQ (Le nouvelliste, 10 janv. 2004) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3306890
> BAnQ (Fessou D., Le soleil, 18 mai 2003) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3173028
> MAL DE TERRE, par Hubert Reeves, Frédéric Lenoir. — On entre dans un livre d’Hubert Reeves comme on s’attable devant un bon repas, avec la certitude de se régaler. Les hors d’oeuvre ne déçoivent pas : il nous offre en entrée l’ampleur menaçante du réchauffement climatique avec, par exemple, la fonte rapide des fameuses neiges du Kilimandjaro. Au gaz carbonique, il faut ajouter d’autres GES (gaz à effet de serre) comme la vapeur d’eau et le méthane, phénomènes pouvant perdurer longtemps même en prenant aujourd’hui des mesures de limitation. Parmi les conséquences dont on parle peu, les quantités de méthane emmagasinées sous le permafrost des régions polaires : piégées par les glaces, elles vont être libérées par leur fonte probable. Ensuite, chapitre sur l’énergie. Et là, étonnement, lorsque, parlant du nucléaire, il affirme page 80, à propos des déchets radioactifs, que « il existe deux solutions pour résoudre le problème des déchets »… Monsieur Reeves nous avait habitués à plus de rigueur scientifique. Bien que sachant qu’il fût un physicien partisan de cette technologie à ses débuts, il nous a depuis soutenu par sa critique du procédé (notamment après l’accident qu’il rappelle ici du surgénérateur du Lac Erié) et il ne peut ignorer que les mesures préconisées, comme l’enfouissement, ne sont que des palliatifs qui ne vont rien « résoudre ». Mais pardonnons au grand savant une petite distraction… D’ailleurs il nuance plus loin ses propos. Il aborde ensuite le problème de l’alimentation. La faim pourrait être résolue, elle n’est due qu’à une mauvaise répartition. Mais les rendements agricoles ont cessé de progresser alors que, simultanément, les surfaces cultivables diminuent. Il est très réticent devant l’utilisation des OGM. Quant à la pollution causée par les traitements agricoles, il nous faudra plusieurs siècles pour nous en débarrasser. En somme, quand Hubert Reeves quitte ses étoiles pour redescendre sur terre, il n’est guère optimiste. Mais tous ces constats font un très bon livre à offrir aux néophytes en écologie. Sa conclusion : comment l’Homme qui a su décrypter tant de secrets de la nature ne voit-il pas qu’il fait tout pour sa perte ? MN.
--Revue Silence, sept. 2003
> DROIT D'INGÉRENCE ÉCOLOGIQUE. — C'est ainsi que l'on présente le propos d'Hubert Reeves dans Mal de Terre, entretien avec Frédéric Lenoir publié au Seuil. Inquiet des conséquences de l'insouciance, des imprudences des populations qui occupent la Terre, Hubert Reeves déplore également les inégalités qui perdurent entre ces mêmes populations, la violence ou l'indifférence généralisées dans les rapports humains. Comment les prédateurs et les laissés-pour-compte s'entendront-ils pour sauver leur maison commune ? Publié au Seuil.
--Nuit blanche, (92), p. 62