Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.
Résultats trouvés sur Google Books
Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Depuis que sa mère est malade, Conor, treize ans, redoute la nuit et ses cauchemars. Chaque fois, quelques minutes après minuit, un monstre apparaît sous la forme d'un arbre gigantesque qui apporte avec lui l'obscurité, le vent, les cris. Le monstre vient chercher quelque chose de très ancien et de sauvage. Il veut connaître la vérité... (Quatrième de couverture)… (plus d'informations)
elenchus: A Monster Calls and Jellaby share a similar premise, as well as thematic concerns with isolation and childhood depression. They're each illustrated, but the words are as important as the images (and vice versa), and though they treat of sobering concerns, are ultimately good-hearted and optimistic.… (plus d'informations)
elenchus: Ness's A Monster Calls and Nunes's Dodo share a broadly similar premise, and a serious consideration of the world as seen by hurt children. Dodo is perhaps suitable for younger readers, but both books are not cartoon-y nor simplistic. The aesthetics styles are distinct, too, though the use of dreamscapes and analogues are similar.… (plus d'informations)
Depuis que sa mère est malade, Conor redoute la nuit et ses cauchemars. Quelques minutes après minuit, un monstre apparaît, qui apporte avec lui l’obscurité, le vent et les cris. C’est quelque chose de très ancien, et de sauvage. Le monstre vient chercher la vérité.
Mon avis
J’ai piqué cette idée de lecture chez De Litteris (Theoma en avait aussi parlé ici).
Le livre est basée sur une idée de Siobhan Dowd, auteur jeunesse dont j’ai bien envie de lire La parole de Fergus maintenant, décédée d’un cancer à l’âge de 47 ans en 2007. Elle n’a pas eu le temps de commencer à rédiger ce livre même si le schéma était là. Patrick Ness explique dans sa préface-hommage qu’il a repris le tout, non pas pour écrire un livre à la place de Siobhan mais écrire son livre à lui en hommage à Siobhan Dowd. Rien que pour cela, le livre prend une résonance peu commune. L’a-t-elle pensé pour ses enfants ? pour des gens qui vivaient la même situation qu’elle ? Le livre en lui-même est magnifique et particulièrement soigné dans la mise en page, qui met en valeur les magnifiques illustrations de Jim Kay, très propos car elles permettent de mieux appréhender la dimension “fantastique” du livre.
L’histoire, c’est donc celle de Conor dont la mère souffre d’un cancer depuis le début de l’année. Il s’accroche car il vit tout seul avec elle. Il se débrouille pour sa vie quotidienne et soutient sa mère le mieux qu’il peut. Pas très loin, il y a la grand-mère (une grand-mère trop moderne à son goût) et beaucoup plus loin, un père absent en Amérique (qui s’occupe de sa nouvelle famille). Conor a depuis avril peut être un cauchemar récurrent dont il ne parle à personne (même pas à nous). Au moment où nous arrivons, l’état de la mère de Conor empire, il reçoit la vit de l’if de son jardin, qui s’anime pour devenir un monstre, quelques minutes après minuit. Un gentil monstre, qui peut devenir méchant. Il va raconter trois histoires à Conor, des histoires pas forcément compréhensibles pour lui, mais il attend en retour de Conor, la quatrième. On comprend de suite que ce sera l’histoire de son cauchemar.
Attention, je vais spoiler très légèrement (même beaucoup mais c’est ce que j’ai aimé dans le livre). Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est qu’on ne cède pas à la facilité. Il n’y a pas de beaux sentiments, de leçons de moral. Dans les histoires de l’if, les gens ne sont ni bons, ni méchants. Dans la vraie vie, des enfants se retrouvent sans un de leurs parents à cause de la maladie. C’est une épreuve difficile. Et oui, personne n’est parfait, enfants comme adultes, et on peut avoir des “mauvaises”pensées mais comme le dit l’if, c’est les actes qui comptent et non les pensées. Elles, elles peuvent être contradictoires, insensées, mauvaises. Il y en a des millions qui traversent notre tête chaque jour, formulées clairement ou non. Le tout est de ne pas en avoir honte, de se dire la vérité et d’agir correctement car c’est cela qui va rester finalement.
Ce livre est un véritable coup de cœur et va trouver une place de choix dans ma bibliothèque personnelle. La preuve en est que même si le livre est court (215 pages), je retenais le moment de finir ma lecture (qui s’est faite les larmes aux yeux) pour faire comme Conor, et me dire que non tout n’est pas fini pour eux. ( )
"... it’s powerful medicine: a story that lodges in your bones and stays there." “A Monster Calls” is a gift from a generous storyteller and a potent piece of art.
The power of this beautiful and achingly sad story for readers over the age of 12 derives not only from Mr. Ness's capacity to write heart-stopping prose but also from Jim Kay's stunning black-ink illustrations. There are images in these pages so wild and ragged that they feel dragged by their roots from the deepest realms of myth.
It's also an extraordinarily beautiful book. Kay's menacing, energetic illustrations and the way they interact with the text, together with the lavish production values, make it a joy just to hold in your hand. If I have one quibble, it is with a line in the introduction where Ness says the point of a story is to "make trouble". It seems to me he has done the opposite here. He's produced something deeply comforting and glowing with – to use a Siobhan Dowd word – solace. The point of art and love is to try to shortchange that grim tax collector, death. Ness, Dowd, Kay and Walker have rifled death's pockets and pulled out a treasure. Death, it seems, is no disqualification.
Depuis que sa mère est malade, Conor, treize ans, redoute la nuit et ses cauchemars. Chaque fois, quelques minutes après minuit, un monstre apparaît sous la forme d'un arbre gigantesque qui apporte avec lui l'obscurité, le vent, les cris. Le monstre vient chercher quelque chose de très ancien et de sauvage. Il veut connaître la vérité... (Quatrième de couverture)
▾Descriptions provenant de bibliothèques
Aucune description trouvée dans une bibliothèque
▾Description selon les utilisateurs de LibraryThing
Depuis que sa mère est malade, Conor redoute la nuit et ses cauchemars. Quelques minutes après minuit, un monstre apparaît, qui apporte avec lui l’obscurité, le vent et les cris. C’est quelque chose de très ancien, et de sauvage. Le monstre vient chercher la vérité.
Mon avis
J’ai piqué cette idée de lecture chez De Litteris (Theoma en avait aussi parlé ici).
Le livre est basée sur une idée de Siobhan Dowd, auteur jeunesse dont j’ai bien envie de lire La parole de Fergus maintenant, décédée d’un cancer à l’âge de 47 ans en 2007. Elle n’a pas eu le temps de commencer à rédiger ce livre même si le schéma était là. Patrick Ness explique dans sa préface-hommage qu’il a repris le tout, non pas pour écrire un livre à la place de Siobhan mais écrire son livre à lui en hommage à Siobhan Dowd. Rien que pour cela, le livre prend une résonance peu commune. L’a-t-elle pensé pour ses enfants ? pour des gens qui vivaient la même situation qu’elle ? Le livre en lui-même est magnifique et particulièrement soigné dans la mise en page, qui met en valeur les magnifiques illustrations de Jim Kay, très propos car elles permettent de mieux appréhender la dimension “fantastique” du livre.
L’histoire, c’est donc celle de Conor dont la mère souffre d’un cancer depuis le début de l’année. Il s’accroche car il vit tout seul avec elle. Il se débrouille pour sa vie quotidienne et soutient sa mère le mieux qu’il peut. Pas très loin, il y a la grand-mère (une grand-mère trop moderne à son goût) et beaucoup plus loin, un père absent en Amérique (qui s’occupe de sa nouvelle famille). Conor a depuis avril peut être un cauchemar récurrent dont il ne parle à personne (même pas à nous). Au moment où nous arrivons, l’état de la mère de Conor empire, il reçoit la vit de l’if de son jardin, qui s’anime pour devenir un monstre, quelques minutes après minuit. Un gentil monstre, qui peut devenir méchant. Il va raconter trois histoires à Conor, des histoires pas forcément compréhensibles pour lui, mais il attend en retour de Conor, la quatrième. On comprend de suite que ce sera l’histoire de son cauchemar.
Attention, je vais spoiler très légèrement (même beaucoup mais c’est ce que j’ai aimé dans le livre). Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est qu’on ne cède pas à la facilité. Il n’y a pas de beaux sentiments, de leçons de moral. Dans les histoires de l’if, les gens ne sont ni bons, ni méchants. Dans la vraie vie, des enfants se retrouvent sans un de leurs parents à cause de la maladie. C’est une épreuve difficile. Et oui, personne n’est parfait, enfants comme adultes, et on peut avoir des “mauvaises”pensées mais comme le dit l’if, c’est les actes qui comptent et non les pensées. Elles, elles peuvent être contradictoires, insensées, mauvaises. Il y en a des millions qui traversent notre tête chaque jour, formulées clairement ou non. Le tout est de ne pas en avoir honte, de se dire la vérité et d’agir correctement car c’est cela qui va rester finalement.
Ce livre est un véritable coup de cœur et va trouver une place de choix dans ma bibliothèque personnelle. La preuve en est que même si le livre est court (215 pages), je retenais le moment de finir ma lecture (qui s’est faite les larmes aux yeux) pour faire comme Conor, et me dire que non tout n’est pas fini pour eux. ( )