AccueilGroupesDiscussionsPlusTendances
Site de recherche
Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.

Résultats trouvés sur Google Books

Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.

Chargement...

Passagère du silence

par Fabienne Verdier

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneDiscussions
862316,794 (3.83)Aucun
Tout quitter du jour au lendemain pour aller chercher, seule, au fin fond de la Chine communiste, les secrets oubli s de l'art antique chinois, tait-ce bien raisonnable ? Fabienne Verdier ne s'est pas pos la question: en ce d but des ann es 1980, la jeune et brillante tudiante des Beaux-Arts est comme aimant e par le d sir d'apprendre cet art pictural et calligraphique d vast par la R volution culturelle. Et lorsque, trang re et perdue dans la province du Sichuan, elle se retrouve dans une cole artistique r gie par le Parti, elle est d termin e affronter tous les obstacles: la langue et la m fiance des Chinois, mais aussi l'insupportable promiscuit , la mis re et la salet ambiantes, la maladie et le syst me inquisitorial de l'administration... Dans un oubli total de l'Occident, elle devient l' l ve de tr s grands artistes m pris s et marginalis s qui l'initient aux secrets et aux codes d'un enseignement mill naire.De cette exp rience unique sont n s un vrai r cit d'aventures et une oeuvre personnelle fascinante, qui marie l'inspiration orientale l'art contemporain, et dont t moigne son extraordinaire livre d'art L'Unique Trait de pinceau (Albin Michel).… (plus d'informations)
Aucun
Chargement...

Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre

Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre.

2 sur 2
> Si Alexandra David-Néel, la célèbre voyageuse qui fit découvrir le Tibet aux Occidentaux dans les années 1920, était encore de ce monde, elle aurait sûrement adopté Fabienne Verdier : même attrait pour la Chine, même détermination, même soif d’apprendre, même volonté de se fondre dans les usages du pays. Fabienne Verdier, étudiante aux Beaux-Arts dans les années 1980, décide d’aller en Chine s’initier à la calligraphie. Elle débarque seule dans une école d’art du Sichuan, dans une Chine encore très fermée aux Occidentaux. Rien, ni les tracasseries administratives, ni les conditions matérielles misérables, ni l’obstacle de la langue ne viennent à bout de sa volonté : la jeune femme veut recueillir l’enseignement des anciens maîtres, alors méprisés et mis à l’écart par le Parti. Ces derniers ne lui enseignent pas seulement les techniques millénaires de la peinture chinoise, mais lui font découvrir que peindre et vivre sont une seule et même énergie.
Le mouvement du calligraphe demande la perfection, qui, à son tour, ne peut être obtenue que par l’harmonie intérieure.
Un déséquilibre, un manque, et leur empreinte apparaîtra dans le trait. « Très vite, écrit Fabienne Verdier, je me suis rendu compte en maîtrisant la technique que, pour aller plus loin, je devais m’initier à leur philosophie [...]. J’ai appris à la lumière du taoïsme et du bouddhisme [...] qu’à travers l’ascèse, celle-ci une fois dépassée, on pouvait atteindre l’inaccessible étoile : un grain de sagesse qui est aussi, heureusement, un grain de folie ! » Elle restera en Chine presque dix ans, apprenant le cantonais, perfectionnant la calligraphie et cheminant vers la spiritualité. Avec son compagnon, un Français rencontré à Pékin, elle rentre en France à la veille du massacre de Tiananmen et assiste, désespérée, à la répression féroce de la révolte. Peintre reconnu, elle vit et travaille aujourd’hui à la campagne. Un beau témoignage. C.P.-D.
Psychologies magazine

> Le parcours de Fabienne Verdier est à l’image de ses grands ensembles polyptiques. Etudiante aux Beaux-arts au début des années 1980, elle part en Chine y étudier la calligraphie traditionnelle auprès de maîtres de cette discipline. Des artistes-trésors vivants inquiétés par le régime populaire, à la marge du Parti. Verdier passera 10 ans dans cette marge, hors l’Occident, à se familiariser avec « L’unique trait de pinceau » (le titre de son livre, également chez Albin Michel, 2001). Se donnant complètement à son art qui est finalement technique méditative et cheminement spirituel. Rentrée à l’Ouest, elle couche sur le papier ses ombres chinoises dans « Passagère du silence » (Albin Michel, 2003, Grand Prix des Lectrices Elle 2004). Un livre où l’artiste s’incline devant des millénaires de sagesse taoïste. Mais, son grand livre du Rien, ou du Tout, elle l’écrit dans son atelier ...
Le Mot & la Chose

> Elle raconte son expérience unique dans l’ouvrage « Passagère du silence - Dix ans d’initiation en Chine » (Editions A. Michel 2003), « livre magnifique nimbé de spiritualité qui suscite un autre regard sur le monde sensible ».
Son maître lui enseigne ainsi non seulement la technique, mais tout un art de vivre délaissé de nos jours, même en Chine :
« Si tu veux travailler les perceptions infinies à travers les lavis d’encre, il faut une attitude d’humilité, de transparence; c’est seulement ainsi que tu feras naître dans tes peintures une présence subtile. Quiétude, calme, silence. C’est le vide qui nourrira ton futur tableau; sur ce terrain vierge la pensée doit jaillir dans l’instant, comme une étincelle limpide ».
Au fil des ans, à force de persévérance malgré de graves ennuis de santé, Fabienne Verdier va devenir « la passagère du silence » qu’elle voulait être. Elle dit avoir retrouvé dans les peintures et les pierres de rêve le monde imaginaire des paysages de son enfance en Ardèche.
« Ma peinture exprime un désir de volupté, de béatitude, un refuge contre la tristesse, le plaisir procuré par les beaux paysages qui, depuis mon enfance, m’ont apporté les moments les plus intenses de joie et de paix. J’ai compris que l’extase, qu’elle se crie ou se taise, n’est pas un don du Ciel qu’on attend les bras croisés, mais qu’elle se conquiert, se façonne, et que l’intelligence y a aussi sa part ».
Un très beau livre d’une vie exemplaire à la recherche de « la tranquillité de l’âme ». — D.G.
Exigence : Littérature
  Joop-le-philosophe | Dec 2, 2018 |
Fabienne Verdier fait le récit de son initiation à la culture chinoise en racontant sa vie pendant dix (vingt?) ans au fin fond de la Chine. Elle abandonne sa vie d'européenne pour se fondre dans la misérable condition des étudiants chinois d'une université enseignant les arts chinois: peinture, sculpture, calligraphie.

Sa expérience est troublante et semble hors du temps. Les contradictions entre le régime autoritaire et une culture chinoise ancestrale nous font touché du doigt la vie quotidienne des chinois de ce bout du monde. ( )
  Didier69 | Oct 25, 2006 |
2 sur 2
aucune critique | ajouter une critique
Vous devez vous identifier pour modifier le Partage des connaissances.
Pour plus d'aide, voir la page Aide sur le Partage des connaissances [en anglais].
Titre canonique
Titre original
Titres alternatifs
Date de première publication
Personnes ou personnages
Lieux importants
Évènements importants
Films connexes
Épigraphe
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
« Tout ne fut pour ell que chant et stridulations, mue d'une cigale. »
Basho
Dédicace
Premiers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Son enfance, on la subit ; sa jeunesse, on la décide.
Citations
Derniers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Tout quitter du jour au lendemain pour aller chercher, seule, au fin fond de la Chine communiste, les secrets oubli s de l'art antique chinois, tait-ce bien raisonnable ? Fabienne Verdier ne s'est pas pos la question: en ce d but des ann es 1980, la jeune et brillante tudiante des Beaux-Arts est comme aimant e par le d sir d'apprendre cet art pictural et calligraphique d vast par la R volution culturelle. Et lorsque, trang re et perdue dans la province du Sichuan, elle se retrouve dans une cole artistique r gie par le Parti, elle est d termin e affronter tous les obstacles: la langue et la m fiance des Chinois, mais aussi l'insupportable promiscuit , la mis re et la salet ambiantes, la maladie et le syst me inquisitorial de l'administration... Dans un oubli total de l'Occident, elle devient l' l ve de tr s grands artistes m pris s et marginalis s qui l'initient aux secrets et aux codes d'un enseignement mill naire.De cette exp rience unique sont n s un vrai r cit d'aventures et une oeuvre personnelle fascinante, qui marie l'inspiration orientale l'art contemporain, et dont t moigne son extraordinaire livre d'art L'Unique Trait de pinceau (Albin Michel).

Aucune description trouvée dans une bibliothèque

Description du livre
Résumé sous forme de haïku

Discussion en cours

Aucun

Couvertures populaires

Vos raccourcis

Évaluation

Moyenne: (3.83)
0.5
1
1.5
2 1
2.5 1
3 3
3.5 1
4 1
4.5
5 5

Est-ce vous ?

Devenez un(e) auteur LibraryThing.

 

À propos | Contact | LibraryThing.com | Respect de la vie privée et règles d'utilisation | Aide/FAQ | Blog | Boutique | APIs | TinyCat | Bibliothèques historiques | Critiques en avant-première | Partage des connaissances | 207,097,757 livres! | Barre supérieure: Toujours visible