Partage des connaissances

Date de naissance: 1936-07-30
Sexe: male
Professions: Musician
songwriter
Prix et distinctions: National Medal of Arts (2003)
Courte biographie: George « Buddy » Guy, Louisianais d’origine, arrive à Chicago en 1957. Peu de temps après, il enregistre ses premiers disques. Au cours des années 60, il effectue des tournées (Europe, Afrique), grave d’excellentes faces sous son nom ou avec Junior Wells (voir ce nom) et s’associe régulièrement avec ce dernier en 1970. Ensemble, ils participent dès lors à de nombreux festivals et tournées dans le monde entier. Buddy Guy, chanteur à la voix aiguë et douloureuse, possède un jeu de guitare très sec. Son phrasé, qui laisse place à de nombreux silences, lui permet d’aligner des notes particulièrement déchirantes, expressionnistes jusqu'à l'insoutenable. (Guide Akaï du disque 1983 : Disques Jazz, Blues, Pop, Rock, p. 257)

Membres

Critiques

The Very Best Of Buddy Guy [Import anglais] par Buddy Guy

> [Rock&Folk]. Buddy Guy, The Very Best Of Buddy Guy. In: R'n'F n°314 – Les Incontournables du Blues (octobre 1993)
Tout Buddy Guy est là, dans ce disque qui donne la fièvre des marais. Dix-huit titres essentiels, flamboyants, hypnotiques et hallucinés du bluesman flamboyant, guitar man hypnotique et chanteur halluciné. Le gamin a la cervelle brûlée, c'est sûr. Magic Sam">Magic Sam entend ça et emmène Buddy chez Cobra Records au cœur du West Side. Le Guy entame à peine le "Sweet Litle Angels" de BB King que les types se précipitent le stylo à la main. Deux singles sortiront avant la fermeture de Cobra-Atlantic, "Sit And Cry (The Blues)", blues profond qui tremble sous l'écho — les coups ! — et "This Is The End" d'Ike Turner avec Willie Dixon à la basse. Et ce titre-là, il vous le faut ! Une tuerie conjugale, le sang qui gicle sur le parquet ciré au rythme d'une guitare assassine. Cette fois, c'est assez pour le vieux Leonard qui profite de la mort du label pour signer Buddy Guy. Mais la lune de miel ne durera pas longtemps malgré ces titres monstrueux que sont "First Time I Met The Blues", "Stone Crazy" ou "My Time After While". Le Guy est toujours en avance d'un rock sur son temps. Et Chess refuse de sortir ces morceaux héroïques, préférant le haut de gamme sucré type "American Bandstand". Quand Buddy claque la porte de la vénérable maison, Leonard Chess a fait son check-up et agite un album de Cream en hurlant : "Botte-moi le cul, c'est ce que tu essayes de me vendre depuis des années et dire que ça part comme des petits pains ! " Too late. Buddy Guy va enregistrer son meilleur album de tous les temps, "A Man And His Blues" pour le petit label Vanguard. C'est d'ailleurs la seule fausse note de ce disque qui évite "A Man And His Blues", préférant les morceaux de pure folie que sont "Hold That Plane" et "Hello San Francisco". Puis Buddy Guy s'associera au diabolique harmoniciste Junior Wells avant de disparaître des bacs à de notables exceptions près, comme ce "Ten Years Ago" sur le LP "Drinkin' TNT Smokin' Dynamite" en 74, avec Bill Wyman à la basse et surtout "She Suits Me To A T" en 81. Chut, on annonçait le retour de Guy. — Franck Roy
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Rhino R2 70280

1. First Time I Met the Blues
2. The Way You Been Treating Me
3. Sit and Cry (The Blues)
4. This Is the End
5. Stone Crazy
6. When My Left Eye Jumps
7. My Time After While
8. Hold That Plane
9. Hello San Francisco
10. Five Long Years
11. First Time I Met the Blues
12. Man of Many Words
13. T-Bone Shuffle
14. When You See the Tears From My Eyes
15. Ten Years Ago
16. Blues at My Baby's House
17. She Suits Me to a T
18. Just Teasin'… (plus d'informations)

Signalé

Joop-le-philosophe | Jul 11, 2019 |

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