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Stéphane Audeguy

Auteur de La théorie des nuages

21 oeuvres 397 utilisateurs 22 critiques

A propos de l'auteur

Œuvres de Stéphane Audeguy

La théorie des nuages (2005) 245 exemplaires
Fils unique (2006) 73 exemplaires
Nous autres (2009) 18 exemplaires
Histoire du lion Personne (2016) 11 exemplaires
Rom@ (2011) 8 exemplaires
Petit éloge de la douceur (2007) 8 exemplaires
Dejima (2022) 5 exemplaires
La teoria dels núvols (2006) 4 exemplaires
In Memoriam (2009) 2 exemplaires
Une mère (2017) 2 exemplaires
Histoire d'amour (2020) 2 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1964
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val-de-Loire, France
Lieux de résidence
Paris, France

Membres

Critiques

Elles s’appellent Mabel, Kumiko ou Alice, elles sont américaine, japonaise ou française. Leurs vies s’échelonnent au long du 20e siècle, mais elles ont en commun un fort attachement au Japon. Un roman tour à tour historique, fantastique, érotique ou romanesque, par moments envoûtant, à d’autres trop didactique, pas entièrement convaincant et qui laisse sur sa faim.
 
Signalé
Steph. | Jun 3, 2022 |
> Allons-y pour le scoop : Jean-Jacques Rousseau avait un frère aîné. La nouvelle vous paraît minime ? Peut-être, mais un écrivain ne laisse pas filer ce genre de détail. Il le palpe, l’éprouve, le transforme en idée qui, lorsqu’il s’agit de Stéphane Audeguy, accouche nécessairement d’un grand livre. Voici donc les confessions de François Rousseau, frère de l’ombre, filou, viveur, dont l’histoire officielle ne retiendra que son année en maison de correction, qui permit à Jean-Jacques de se croire « fils unique ». Audeguy ne demande pas l’autorisation, il y va, il ose, il devient le nègre de François et sillonne la France de Voltaire en ressuscitant – et avec quelle grâce ! – le verbe de l’époque, baroque, précieux et satiné. Le roman démarre comme un récit picaresque, puis prend un tour plus licencieux (ce Rousseau-là concocte des godemichés quand d’autres font des horloges), avant de nous embarquer manu militari à la Bastille. En guise de catastrophe finale, l’auteur – dont on avait admiré les terribles pages sur Hiroshima dans La Théorie des nuages (2005) – ne choisit pas la Révolution, mais la Terreur, incarnée par l’Etre suprême, « alliance monstrueuse de ce que le christianisme avait de plus stupide avec ce que le rationalisme avait de plus étriqué ». Cette Terreur dit tout du XXe siècle à venir : comment la barbarie se déguisera trop souvent sous les traits de l’humanisme. Erwan Desplanques Ed. Gallimard, 264 p., 17,50 €.
—Sélection Télérama France Culture (Erwan Desplanques, Télérama)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 3 autres critiques | Oct 11, 2019 |
très bien écrit, amusant, cru!
 
Signalé
Danielec | 3 autres critiques | Jul 14, 2019 |

Prix et récompenses

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Statistiques

Œuvres
21
Membres
397
Popularité
#61,078
Évaluation
½ 3.6
Critiques
22
ISBN
37
Langues
7

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