AccueilGroupesDiscussionsPlusTendances
Site de recherche
Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.

Résultats trouvés sur Google Books

Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.

Chargement...

La voie cruelle : deux femmes, une Ford vers l'Afghanistan (1947)

par Ella Maillart

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
1895143,823 (3.62)26
In 1939 Swiss travel writer and journalist Ella K. Maillart set off on an epic journey from Geneva to Kabul with fellow writer Annemarie Schwarzenbach in a brand new Ford. As the first European women to travel alone on Afghanistan's Northern Road, Maillart and Schwarzenbach had a rare glimpse of life in Iran and Afghanistan at a time when their borders were rarely crossed by Westerners. As the two flash across Europe and the Near East in a streak of élan and daring, Maillart writes of comical mishaps, breathtaking landscapes, vitriolic religious clashes, and the ingenuity with which the women navigated what was often a dangerous journey. In beautiful, clear-eyed prose, The Cruel Way shows Maillart's great ability to explore and experience other cultures in writing both lyrical and deeply empathetic. While the core of the book is the journey itself and their interactions with people oppressed by political conflict and poverty, towards the end of the trip the women's increasingly troubled relationship takes center stage. By then the glamorous, androgynous Schwarzenbach, whose own account of the trip can be found in All the Roads Are Open, is fighting a losing battle with her own drug addiction, and Maillart's frustrated attempts to cure her show the profound depth of their relationship. Complete with thirteen of Maillart's own photographs from the journey, The Cruel Way is a classic of travel writing, and its protagonists are as gripping and fearless as any in literature.… (plus d'informations)
Chargement...

Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre

Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre.

» Voir aussi les 26 mentions

Ella Maillart fait partie de ces grandes exploratrices mythiques qui ont fait rêvé des générations entières d’ados. Je crois que je préfère l’écouter que la lire. J’aime la philosophie de vie qu’elle explique dans ses entretiens, et que je n’arrive pas à retrouver dans ses livres.
Le voyage dont il est question ici fut difficile, le titre en atteste, et pourtant Ella Maillart semble se cacher derrière ses phrases. Elle reste dans la description des paysages et des monuments qu’elle découvre, ses descriptions, précises et impartiales, sont à la fois belles et froides.
Sa fascination pour les personnes qu’elle rencontre est palpable, mais pose bien des questions. Elle s’interroge sur le sort des femmes, mais pas trop, elle vient avec sa belle voiture symbole de progrès pour découvrir des peuples qui vivent dans la splendeur de leurs traditions, mais elle fait mine de ne pas voir le paradoxe qu’il y a dans cette situation.
La Voie cruelle reste un bon livre, qui fait date dans la littérature de voyage, mais qui, comme souvent me semble-t-il, ne rend pas justice à son auteur.
  raton-liseur | Dec 28, 2020 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Maillart-La-Voie-cruelle/31544
> BAnQ (La presse, 4 août 2002) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2195047
> BAnQ (Le devoir, 21 oct. 2006) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2809442
> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/14423

> LA VOIE CRUELLE, Deux femmes, une Ford vers l'Afghanistan. En 1939 Ella Maillart entreprend ce voyage avec un double but : « aider mon amie et arriver à Kaboul. » L’amie c’est Christina, qui souffre d’un mauvais mal de vivre, qui a choisi « la voie compliquée, la voie cruelle de l’enfer » à une manière de vivre plus « facile ». Et dit autrement, ce double but est « d’acquérir la maîtrise de moi-même et de sauver ma compagne d’elle-même ». Et à la question : pourquoi voyagez-vous ? elle répond : « pour trouver ceux qui savent encore vivre en paix. » Petit rappel : nous sommes en 1939. Le mode est agité. La guerre est attendue.
Elles partent, donc. Mais pas seulement pour partir, ni pour seulement voyager. « Je sais, d’expérience, que courir le monde ne sert qu’à tuer le temps. On revient aussi insatisfait qu’on est parti. Il faut faire quelque chose de plus. » Ce plus ce sera le coté scientifique, ethnographique, des recherches sur ces sociétés traditionnelles qui « s’affaiblissent au point de s’écrouler devant notre matérialisme qui n’a pas de quoi les remplacer. » Ce plus ce sera aussi la recherche de soi : « Nous étions toutes deux des voyageuses : elle, voulant avec chaque départ oublier sa dernière crise émotionnelle (et ne voyant pas qu’elle souhaitait déjà la suivante) ; moi, cherchant toujours au loin le secret d’une vie harmonieuse. »
Ce livre raconte le boulot de deux écrivains et de leurs états d’âme, sur un ton parfois sérieux -« nous aussi nous étions en train de gagner notre vie en nous relayant au volant jour après jour… »-, mais plus souvent plein d’humour, par exemple quand elles se retrouvent seules sur la route au milieu de chars à boeufs et autres véhicules à allure d’escargot. Ce que Maillart appelle « l’ambiance âgée de la région ». Ou bien, alors qu’elles sont une fois de plus invitées à entrer dans un énième poste de gendarmerie : « C’était justement l’une de ces très vieille maison en bois que j’étais curieuse de visiter ! »
Deux écrivains qui voyagent en auto (avec des pannes, des frayeurs aux bords des précipices, des paysages somptueux ou inhospitaliers) font, en ces lieux et à cette époque, des rencontres étranges, inattendues, et parfois pas évidentes, dans des pays où les hommes « n’ont vu jusqu’ici que les visages de quatre khanoums : leur mère, leur soeur, leur femme et leurs filles. »
Mais si les afghans n’avaient pas les mêmes moeurs que les occidentaux, ils commençaient pourtant, aux aussi, à être embarqués par le progrès. Ce que déplore Ella Maillart. « La question pourrait se résumer ainsi : les avantages que procurent l’hôpital, l’école, le journal ou la radio compensent-ils, aux yeux de l’ouvrier afghan, la perte de ce sourire facile qui accompagnait sa vie dure mais bien équilibrée de paysan ? » Ou, dit autrement : « Je me demande même s’il est possible qu’un montagnard aux idées confuses désire échanger son ciel libre contre la vie de fabrique avec une chambre pouilleuse à Kaboul, afin de rire à des films dégradants tournés dans des décors de carton ; afin de se faire raser chaque jour en apprenant les racontars de la ville ; afin de pouvoir remplir les oreilles de ses voisins de nouvelles journalistiques mal digérées. »
Ce livre est un modèle du genre, et est justement considéré comme un classique de la littérature de voyage. Si vous ne devez lire que cinq livres de voyage, il faut mettre celui-ci dans votre sac à dos.
Un proverbe afghan pour terminer cette note de lecture : « La nuit est destinée au sommeil, le jour au repos et l’âne au travail. »
Lionel Bedin, Moncelon.com

> Ce livre écrit en 40 retrace un voyage qui eut lieu en 39 depuis la Suisse jusqu’en Afghanistan. C’est aussi l’expérience intérieure d’une femme qui tente d’aller à l’encontre d’une réalité à sa mesure. Elle passera la plus grande partie de la deuxième guerre mondiale loin de l’Europe dans un ashram, en Inde. Ed. Payot. (Nelly LHERMILLIER)
Nouvelles Clés, (5), Mars/Avril 1989

> LA VOIE CRUELLE, par Ella Maillart - Éd. Payot. — Voilà un livre bien étonnant réédité dans la collection “Voyageurs Payot”. Rares sont sans doute ceux qui connaissaient Ella Maillart avant qu’elle fût l’invitée d'Apostrophes, jeune vieille dame émouvante de franchise qui, lorsqu’on veut lui faire dire qu’elle est une voyageuse hors du commun et la comparer à Alexandra David-Néel, s’ingénie à essayer de convaincre qu’elle fut avant tout une immense égoïste. Le livre est le récit du voyage qu’elle fit en 1939, en voiture, en compagnie d’une amie, et a l’intérêt d’offrir plusieurs plans de lecture : celui de l’histoire et de la géographie, mais surtout celui de la réflexion et de la recherche intérieure.
Sur le plan de l’histoire, Ella Maillart nous fait vivre l’effervescence qui existait à la veille de la seconde guerre mondiale. Mais l’histoire ancienne est présente aussi, puisque à chaque halte l’auteur évoque les époques brillantes où les régions traversées étaient des centres bouillonnant de vie intellectuelle et artistique.
Sur le plan géographique, nous voyageons avec bonheur de l’Europe en Inde, traversant la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan. Par touches brèves de couleurs et de senteurs, l’auteur, particulièrement fasciné par la palette des bleus, décrit à merveille villes d’Orient, paysages arides ou flamboyants. Son regard sur les hommes est aigu, lucide, ému parfois par leur beauté, toujours dépourvu de faux apitoiements ; il remet les choses à leur place, voyant les autres avant tout pour ce qu’ils sont : des semblables qui ont un mode de vie différent, non pas des malheureux à qui l’Occidental prétend apporter aide et protection — mais surtout le “progrès” et les besoins qu’il crée — en évitant hypocritement de voir les bouleversements sociaux et les nuisances qu’il entraîne aussi. Les choses n’ont malheureusement pas changé et le lecteur retrouvera sans doute avec étonnement les réflexions qui ont été les siennes lorsqu’il s’est trouvé dans une de ces parties du monde dites en voie de développement.
Un tel voyage est bien sûr riche en petites misères diverses : tracasseries administratives, chaleur, moustiques, pannes… et l’auteur nous en fait part, mais avec légèreté…
C’est enfin la recherche intérieure qui donne toute sa richesse à cet ouvrage, car c’est avant tout à la recherche d’elle-même et du secret d’une vie harmonieuse qu’Ella Maillart part en voyage ; inquiétude partagée avec la frêle et tourmentée Christina qui s’acharne à souffrir de toutes les injustices du monde, cherche dans les drogues l’apaisement de son angoisse et finira par trouver aussi la vérité, vérité exprimée en ces termes dans les dernières pages : " Etre acceptée par la terre. Comprendre sa signification. Puis sentir combien elle est un tout, et vivre la force de cette unité. Alors seulement il sera temps d’aimer chaque partie de ce tout, enfin libérée de l’aveuglement inhérent à un amour partiel. " (Nelly LHERMILLIER)
Nouvelles Clés, (6), Eté 1989, (p. 76)
  Joop-le-philosophe | Jun 2, 2020 |
De quoi est fait un livre de voyage?
L'approche d'Ella Maillart se compose de belles descriptions géographiques, d'un souci à toujours relier les lieux à leur histoire (ce qu'elle fait avec une précision d'archéologue), et d'un intérêt marqué à la description des personnages qu'elle rencontre.
De plus, ce récit à la particularité d'être celui de deux personnes qui cherchent à se comprendre et s'entraident.
Par la suite, le vrai ton du récit s'installe dans la préoccupation d'Ella Maillart à trouver un sens à son voyage, et dans ses interrogations sur la psychologie des deux voyageuses. Il est aussi question des répercutions individuelles de la guerre, alors en route en occident.

Les aspects techniques et pratiques du voyages sont bien détaillés, mais l'auteur n'en oublie pas de prendre du recul et d'en dégager des significations: un bon dosage.
  gigile | Apr 27, 2008 |
3 sur 3
aucune critique | ajouter une critique
Vous devez vous identifier pour modifier le Partage des connaissances.
Pour plus d'aide, voir la page Aide sur le Partage des connaissances [en anglais].
Titre canonique
Titre original
Titres alternatifs
Date de première publication
Personnes ou personnages
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Lieux importants
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Évènements importants
Films connexes
Épigraphe
Dédicace
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
To Christina In Memoriam
Premiers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Silvaplana in the Engadine was the spring board of our imagination in its soaring East by South to the great water-sheds of Asia.
Citations
Derniers mots
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

Aucun

In 1939 Swiss travel writer and journalist Ella K. Maillart set off on an epic journey from Geneva to Kabul with fellow writer Annemarie Schwarzenbach in a brand new Ford. As the first European women to travel alone on Afghanistan's Northern Road, Maillart and Schwarzenbach had a rare glimpse of life in Iran and Afghanistan at a time when their borders were rarely crossed by Westerners. As the two flash across Europe and the Near East in a streak of élan and daring, Maillart writes of comical mishaps, breathtaking landscapes, vitriolic religious clashes, and the ingenuity with which the women navigated what was often a dangerous journey. In beautiful, clear-eyed prose, The Cruel Way shows Maillart's great ability to explore and experience other cultures in writing both lyrical and deeply empathetic. While the core of the book is the journey itself and their interactions with people oppressed by political conflict and poverty, towards the end of the trip the women's increasingly troubled relationship takes center stage. By then the glamorous, androgynous Schwarzenbach, whose own account of the trip can be found in All the Roads Are Open, is fighting a losing battle with her own drug addiction, and Maillart's frustrated attempts to cure her show the profound depth of their relationship. Complete with thirteen of Maillart's own photographs from the journey, The Cruel Way is a classic of travel writing, and its protagonists are as gripping and fearless as any in literature.

Aucune description trouvée dans une bibliothèque

Description du livre
Résumé sous forme de haïku

Discussion en cours

Aucun

Couvertures populaires

Vos raccourcis

Évaluation

Moyenne: (3.62)
0.5
1 1
1.5
2 1
2.5 1
3 7
3.5 4
4 6
4.5 1
5 5

Est-ce vous ?

Devenez un(e) auteur LibraryThing.

 

À propos | Contact | LibraryThing.com | Respect de la vie privée et règles d'utilisation | Aide/FAQ | Blog | Boutique | APIs | TinyCat | Bibliothèques historiques | Critiques en avant-première | Partage des connaissances | 204,803,801 livres! | Barre supérieure: Toujours visible