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Tout bouge autour de moi

par Dany Laferrière

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Le 12 janvier 2010, Dany Laferrie?re se trouvait a? Port-au-Prince. Un an apre?s, il te?moigne de ce qu'il a vu. Sans pathos, sans lyrisme. Des "choses vues" qui disent l'horreur, mais aussi le sang-froid des Hai?tiens. Que reste-t-il quand tout tombe? La culture. Et l'e?nergie d'une fore?t de gens remarquables.--Page 4 of cover.… (plus d'informations)
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5 sur 5
> Tout bouge autour de moi by Dany Laferrière
Se reporter au compte rendu de Jason HERBECK
In: The French Review, Vol. 85, No. 3 (February 2012), pp. 594-595
  Joop-le-philosophe | Jan 3, 2021 |
Écrit tout juste après la réception de son prix Médécis, ce livre devait être autre. Il se destinait à être un manuel destiné à un écrivain. Or, le tremblement de terre de 2010 a mêlé les cartes. Presque que par dépis, le récit devient celui ténoignage puis manuel pour les futurs coopérants qui viendront à Haïti par milliers. On parle d'un livre utile, on parle d'un livre nécessaire, pas d'une œuvre littéraire de haut vol. ( )
  Serviette | Mar 23, 2017 |
Ce livre a dû avoir sa force d'impact après le 12 janvier 2010, c'est-à-dire après le tremblement de terre en Haïti. A présent, cette suite de moments et d'émotions que nous dévoile Dany Laferrière semblent, je ne vais pas dire anecdotique, car le sujet concerne la mort de tant de personnes et l'avenir malmené de ce pays, mais l'intérêt n'est plus à ce point vif que l'on peut se contenter de ces brèves, sans véritable valeur littéraire. ( )
  Millepages | Jan 31, 2016 |
En ce tout début de mois de février, presqu’exactement deux ans plus tard, le festival « Etonnants Voyageurs », dont la précédente édition avait été annulée pour cause de séisme, se tient enfin comme promis à Haïti. Revanche sur le sort aveugle ? Symbole d’une culture qui se réinvente alors que la reconstruction physique n’est toujours pas finie ? Le séisme a été au cœur de toutes les interventions, ressassement sans fin d’une élite intellectuelle traversée par cet évènement et dont chaque écrivain, chaque poète, à sa façon propre, s’interroge sur la répercussion de cet évènement dans son œuvre individuelle et dans la culture collective.
Entendant Dany Laferrière, célèbre auteur Haïtien exilé depuis longtemps au Canada, dans un de ces débats, j’ai voulu lire le livre qu’il a écrit sur l’évènement. Il était à Haïti, ce fameux 12 janvier, deux jours avant le début de ce festival dont il est vice-président et qui n’aura finalement pas lieu.

Ce livre n’est pas un roman. C’est une collection de souvenirs, d’impressions. Il explique lui-même qu’il a toujours un petit carnet noir sur lui, pour noter ses idées où qu’il soit et que, lors du séisme, il a écrit frénétiquement, pensant que, s’il était dans la bulle de son écriture, la mort ne pourrait l’atteindre. J’ai l’impression, en lisant ce livre d’ouvrir directement ce carnet noir, et les sensations brutes de cet homme, confronté à une catastrophe qui le prend au dépourvu. Comme disait un autre auteur (Yanick Lahens) dans ces mêmes débats, il faut faire œuvre littéraire, prendre le matériau du séisme et de sa cohorte de drame pour faire œuvre littéraire. On ne peut pas dire que le livre de Dany Laferrière est une œuvre littéraire. C’est un témoignage, le récit d’une personne qui était là, mi-étranger (il sera évacué par les Canadiens) et mi-homme du lieu dont la famille proche aura survécu.
Ceci posé, je peux dire ce que ce témoignage m’inspire, sans juger de la qualité littéraire du livre. Et je dois avouer que, passées les premières pages et la catastrophe elle-même, ce témoignage m’a surpris. Il me paraît étrangement froid, distancié, extérieur à ce qui l’entoure. La réconfortante odeur du café semble plus importante que les détresses qui l’entourent, comme s’il avait préservé autant que possible une vie normale dans le chaos qui l’entourait. Traversant la ville pour aller au restaurant quelques semaines après le séisme et voyant les tentes où s’entassent les gens qui n’ont plus rien « [il se] demande comment font les gens pour dormir dans la boue, chaque nuit. » (p. 79, “Un tremblement de corps”). Et il passe à autre chose, retourne à son quotidien sans s’appesantir plus sur la question. C’est comme si seul son drame individuel, sa capacité personnelle à assimiler l’évènement était la seule chose qui l’intéressait.
Qu’on ne s’y méprenne pas, je ne critique pas son attitude, je ne demande pas qu’il ait été un héros volant au secours de la veuve et de l’orphelin. Ce qui me dérange dans ce livre, c’est justement ce hiatus entre ce qui me semble le but avoué de ce livre, être un porte-parole de ce peuple haïtien qui relève la tête et fait face, et le contenu du livre, centré sur sa personne. Au final, les deux s’annulent pour donner un témoignage fade et, me semble-t-il, convenu. Des jolies phrases qui font mouches émaillent certes ce récit, mais pas assez pour transmettre ni l’émotion d’un homme ni celle d’un peuple.
« Pour Homère si les dieux nous envoient des malheurs c’est pour qu’on en tire des chants. » (p. 36, “Mon neveu”). Il aurait fallu choisir sa voix, ce livre n’a pas trouvé la sienne.
  raton-liseur | Feb 5, 2012 |
surtout "autour de moi"

Dany Laferrière a vécu le tremblement de terre et passé 36h à Port au Prince après : il a profité du premier avion en partance pour le Canada après le séisme. Est-ce suffisant pour remplir un livre ?

Ces heures il les a passées dans la cour de l'hôtel, certes dans un inconfort relatif et l'angoisse, avec une brève incursion en ville pour aller rendre visite à sa mère.

Pas de pathos dans ce livre, je dirais pas assez, des réflexions plus ou moins intéressantes sur l'éventuel devenir de Haïti, sur ce qu'on est toléré à penser ou à dire à son sujet en tant que non haïtien, rien de très original.

Laferrière, j'adore lorsqu'il raconte son enfance, ce côté irrationnel du Haïti d'antan, beaucoup moins quand il raconte sa vie de jeune homme en Amérique du Nord.

En lisant ce livre, qui est à la limite de l' l'imposture médiatique, j'ai eu l'impression d'avoir mis le doigt sur mon malaise : tout tourne autour de lui. Bien sûr il parle de Haïti, on pourrait dire avec pudeur, mais je me demande si ce n'est pas de l'indifférence, il me semble que tout ce qui le rattache à ce pays, c'est la nostalgie de l'enfance. ( )
1 voter domguyane | Feb 13, 2011 |
5 sur 5
Laferrière’s tone is generally matterof-fact,and he sometimes appears to be a somewhat detached (though painstakingly detailed) observer. He certainly avoided the sentimental traps of either wallowing in misery or producing a paean to the indomitable human spirit in the face of disaster. An eyewitness to an extraordinary event, he has written a fairly ordinary book. Perhaps this was the only possible short-term literary response.
 
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Le 12 janvier 2010, Dany Laferrie?re se trouvait a? Port-au-Prince. Un an apre?s, il te?moigne de ce qu'il a vu. Sans pathos, sans lyrisme. Des "choses vues" qui disent l'horreur, mais aussi le sang-froid des Hai?tiens. Que reste-t-il quand tout tombe? La culture. Et l'e?nergie d'une fore?t de gens remarquables.--Page 4 of cover.

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