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Solaire (2010)

par Ian McEwan

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MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
3,6531503,448 (3.28)200
When Nobel prize-winning physicist Michael Beard's personal and professional lives begin to intersect in unexpected ways, an opportunity presents itself in the guise of an invitation to travel to New Mexico. Here is a chance for him to extricate himself from his marital problems, reinvigorate his career, and very possibly save the world from environmental disaster.… (plus d'informations)
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Excellent roman. Comme à chaque à chaque fois, Ian McEwan réussit la prouesse d'aborder des thèmes sérieux, profonds, poser des questions de société importantes avec une légèreté, une drôlerie qui pourrait passer pour de l'indifférence mais que je prends pour une élégance très anglaise, posant les problèmes, les questions sans imposer les réponses, ne cherchant pas à manipuler le lecteur, ou bien si en la manipulant mais d'une manière si brillante et intelligente que c'est un véritable plaisir et un régal d'intelligence.
Cette fois-ci, Ian McEwan aborde au travers du réchauffement climatique les grands débats sur la science. Ne serait-elle en fait qu'une croyance comme une autre. La question de la civilisation humaine dévorant et détruisant tout par son expansion. Il aborde également le thème du couple, de la paternité, de la liberté de la femme, de la parité et l'égalité dans le monde du travail et dans le couple.
Tous ces thèmes sont abordés de manière très rapide sans insister mais posant de vrai question au travers de métaphore comme la vision aérienne de Londres et sa banlieue comme représentation de l'expansion prédatrice de l'humanité, ou bien cette symbolique des cinq mariages ratés de Beard comme les cinq premières extinctions constatées depuis l'origine de la terre, et son refus d'un sixième mariage qu'il sait destiné au même sort que les cinq premiers comme symbole de la sixième extinction annoncée par les scientifiques, celle de l'humanité. Ou bien, la symbolique de ce vestiaire dans le bateau d'une expédition dans le Spitzberg, dans lequel les participants à cette expédition n'ont aucun respect pour les affaires de chacun. Dans ce petit espace clos, l'égoïsme et l'individualisme prévaut. Ce vestiaire devient le symbole de nos contradictions fasse au changement climatique, à la catastrophe écologique annoncée, de nos beaux discours sur ce qu'il faudrait faire et nos comportements individuels.
Et puis il y a les personnages de ce roman et notamment le personnage principal, Beard. Ian McEwan les traitent avec beaucoup de bienveillance, de tendresse et d'humanité, et par là, il en fait des miroirs de nos propres errances, peurs, lâchetés, mais aussi nos forces et nos capacités à changer et s'améliorer.
Très beau roman et lecture très agréable, quelque peu gâchée par des retours à la ligne intempestif en plein milieu de phrase dans cette édition Folio (où sont passés les correcteurs ?)

(Avec toutes les théories élaborées sur la mécanique quantique)... Que Dieu ait joué aux dés ou non, il n'était sûrement ni si intelligent ni si frimeur. Le monde physique ne pouvait pas être aussi compliqué. (p40 Ed Folio)
Le poids des chiffres, l'abondance d'inventions, les forces aveugles du désir et du besoin semblaient impossible à stopper et engendrait une chaleur... Le souffle brûlant de la civilisation (p157 Ed Folio)
Comment pourrions nous faire l'effort de nous restreindre De cette hauteur, nous ressemblions à un lichen frissonnant, à une variété d'algues prédatrices, à la moisissure enveloppant un fruit pourri. (p160 ed Folio)
Avoir du retard était une sorte de souffrance moderne, mélange de tension croissante, d'autoaccusation, d'apitoiement sur soi, d e misanthropie, l'aspiration à ce que seule la physique fondamentale permettait d'atteindre : l'inversion du cours du temps. (p161 Ed Folio)
Il regagna son appartement et broya du noir dans sa baignoire cerclé de crasse, contemplant à travers un nuage de vapeur l'archipel de son moi en désordre : masse du ventre, pointe du sexe, îlots épars des orteils, qui dépassaient d'une mer savonneuse et grise. (p204 Ed Folio)
Elle lui avait pourtant dit un jour que si on prenait le problème au sérieux, on ne penserait plus qu'à ça. A côté, plus rien n'avait d'importance. Comme tout le monde, elle ne pouvait donc pas le prendre au sérieux, pas totalement. La vie quotidienne l'en empêchait. (p237 Ed Folio)
Parmi toues les raisons invoquées pour justifier l'existence de Dieu, l'argument de la perfection du monde s'écroulait avec l'Homo sapiens. Aucun dieu digne de ce nom n'aurait pu être si maladroit devant son établi. (p245 Ed Folio) ( )
  folivier | Nov 11, 2018 |
Michael Beard a atteint une cinquantaine plus que mûre. Il est chauve, rondouillard, dénué de toute séduction et, au moral, il ne vaut guère mieux. Mais il a dans le temps obtenu le prix Nobel de physique ; depuis lors il se repose sur ses lauriers et recycle indéfiniment la même conférence, se faisant payer des honoraires exorbitants. En même temps, il soutient sans trop y croire un projet gouvernemental à propos du réchauffement climatique. Quant à sa vie privée, elle aussi laisse à désirer. En coureur de jupons invétéré, Beard voit sa cinquième femme lui échapper. Alors qu'il ne croyait plus se soucier d'elle, le voilà dévoré de jalousie. Bientôt, à la faveur d'un accident, il pense trouver le moyen de surmonter ses ennuis, relancer sa carrière, tout en sauvant la planète d'un désastre climatique. Il va repartir de par le monde, à commencer par le pôle Nord… À travers les mésaventures de ce prédateur narcissique, incapable de se contraindre, Ian McEwan traite des problèmes les plus actuels. Et sur ces sujets très sérieux, il parvient à nous fait rire. Voici peut-être le roman le plus comique, le plus intelligent, le plus narquois de cet auteur, l'un des plus grands en Angleterre aujourd'hui.
  PierreYvesMERCIER | Dec 26, 2012 |
Roman foisonnant, un peu trop sans doute. Le héros est un homme qui finit par devenir antipathique, tellement il parait lâche et veule. L'auteur a certainement fait des recherches scientifiques très poussées, et fait la part belle aux tentatives de trouver enfin des énergies renouvelables dont le coût est abordable par tout un chacun. Et que l'expérimentation d'un nouveau système révolutionnaire de production d'électricité ne puisse pas avoir lieu à cause des faiblesses de ce héros, on voit là à quel point l'humanité est fragile ! ( )
  pangee | Feb 17, 2012 |
Une comédie cynique à souhait sur un physicien nobélisé vieillissant et pathétique qui s'embarque sur le tard dans le business des panneaux solaires. Certes d'un niveau littéraire et scénaristique un peu légers mais le ressort comique est efficace et certains passages sont hilarants. ( )
  phildec | Feb 11, 2012 |
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Solar is grappig, slim geschreven en spannend tot op de laatste bladzijde. Een roman om, Beardsgewijs, duimen en vingers bij af te likken.
ajouté par PGCM | modifierKnack, Jan Stevens (Nov 25, 2010)
 
Despite the book’s somber, scientific backdrop (and global warming here is little but that), “Solar” is Mr. McEwan’s funniest novel yet — a novel that in tone and affect often reads more like something by Zoë Heller or David Lodge. Like “Amsterdam,” this latest book shows off his gifts as a satirist, but while it gets off to a rollicking start, its plot machinery soon starts to run out of gas, sputtering and stalling as it makes its way from one comic set piece to another.
 
Solar” is een vermakelijke en bijzonder goed gevulde roman, waarvan ook de wetenschappelijke gedeelten strak en helder geschreven zijn. Ian McEwan weet als zo vaak minutieus realisme en stilistische elegantie met elkaar te verenigen. De vraag die velen zich wel zullen stellen is: waar wil McEwan met zijn lezer naar toe? Er is namelijk slechts één gids: de onbetrouwbare anti-held Michael Beard, “passé” als geleerde maar niet genoeg om hem zo maar van de tafel te vegen. Zijn seksuele en andersoortige geeuwhonger maakt van deze Nobelprijslaureaat wel een karikaturale omkering van wat de nieuwe mens zou moeten zijn en hoe hij zich op een verantwoordelijke wijze tot de aarde en zijn medebewoners zou moeten gedragen.
 
Lightness, however, comes less easily to McEwan, whose style depends on deliberateness and a certain ponderousness. The ominous lining up of causes and effects and the patient tweaking of narrative tension don't always mesh well with the aimed-for quickness and brio. Some of the humour is quite broad: there's a rather clunking motif concerning polar bears, and Beard gets involved with a stereotypical Southern waitress who's called, in the way of trailer-trash types, Darlene. He emerges as a figure of some comic dynamism, but the pages on his childhood and youth, though brilliantly done, articulate poorly with the knockabout parts of the plot. Once it became clear that the book's world is comic, I also found myself wondering if it wouldn't have benefited from being more loosely assembled, with shorter, discontinuous episodes and Beard functioning along the lines of Updike's Bech, Nabokov's Pnin or the consciousness in Calvino's Cosmicomics.
 
Beard is as robust and full-fleshed and ebullient a character as McEwan has come up with. And in Solar, he shows a side to himself as a writer — a puckishness, a broadness of humour, an extravagance of style — that we haven’t seen before.
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
McEwan, Ianauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Basso, SusannaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Bastos, Ana FalcãoTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Camus-Pichon, FranceTraductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Dauster, JorioTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Dean, SuzanneConcepteur de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ekman, MariaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Hansen, JanTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Keníž, AlojzTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kristiansen, HalvorTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Lindholm, JuhaniTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Olcina, EmiliTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Schmitz, WernerÜbersetzerauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Verhoef, RienTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Zulaika, JaimeTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Épigraphe
« Cela lui procure du plaisir, à Rabbit, ça
l’aide à se sentir riche, de contempler le gaspillage
du monde, de savoir que la Terre est mortelle,
elle aussi. "
Dédicace
A Polly Bide
1949-2003
Premiers mots
Première partie
2000


Il appartenait à cette classe d’hommes — peu avenants, souvent chauves, petits et gros, intelligents — que certaines belles femmes trouvaient inexplicablement séduisants. [...]
Citations
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La Edad de Piedra no terminó a causa de la escasez de piedras.
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (2)

When Nobel prize-winning physicist Michael Beard's personal and professional lives begin to intersect in unexpected ways, an opportunity presents itself in the guise of an invitation to travel to New Mexico. Here is a chance for him to extricate himself from his marital problems, reinvigorate his career, and very possibly save the world from environmental disaster.

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