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Chargement... Le club des incorrigibles optimistes (2009)par Jean-Michel Guenassia
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Le foisonnement culturel des années 60, la guerre d'Algérie, le stalinisme et les exilés politiques, mais aussi les premiers amours, les désillusions familiales et les espoirs adolescents. C'est tout cela que ce roman relate avec sensibilité et humour en montrant à quel point la grande histoire peut bouleverser les destins individuels. Un livre attachant autour de la figure de Michel, adolescent parisien à l'aube des années 60. On suit les histoires familiales et sentimentales du jeune homme sur fond de grande histoire : la guerre d'Algérie, bien sûr, et les séquelles de la 2e guerre mondiale tant pour les familles (les soupçons de collaboration) que pour l'Europe (les incorrigibles optimistes eux-mêmes, tous immigrés plus ou moins volontaires des pays de l'Est). Mais... que c'est long ! L'histoire ne manque pas d'intérêt mais aurait pu, à mon goût, être raccourcie de plusieurs dizaines (centaines ?) de pages sans nuire au récit. aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesDistinctions
Michel Marini avait douze ans en 1959, l' poque du rock'n'roll et de la guerre d'Alg rie. Il tait photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arri re-salle du bistrot, il a rencontr Igor, L onid, Sacha, Imr et les autres, qui avaient travers le Rideau de Fer pour sauver leur peau, abandonnant leurs amours, leur famille, trahissant leurs id aux et tout ce qu'ils taient. Ils s' taient retrouv s Paris dans ce club d' checs d'arri re-salle que fr quentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils taient li s par un terrible secret que Michel finirait par d couvrir. Cette rencontre bouleversa d finitivement la vie du jeune gar on. Parce qu'ils taient tous d'incorrigibles optimistes. Il manifeste un naturel patant pour d velopper une dispute table, nous faire partager les discussions entre un Russe communiste et un Hongrois antistalinien.Il y a de l'allant dans ce feuilleton, une douceur dans la narration, des alliances r ussies entre les truquages politiques de l' poque et l'innocence d'un lyc en. Jacques-Pierre Amette, Le Point.Un beau roman ambitieux qui r ussit brosser le portrait de la France gaulliste peine relev e de la guerre. Christine Ferniot, T l rama. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.92Literature French French fiction Modern Period 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Psychologies magazine : https://fr.calameo.com/books/000048378bf6d93a97b95
> Au-delà du portrait d’une génération, celle qui a connu la Seconde Guerre mondiale, la Libération et plus tard le conflit d'Algérie, ce roman inracontable nous parle d'exil, d’amitié, d’amour.
—Le Livre de Poche
> Il y a de l’allant dans ce feuilleton, une douceur dans la narration, des alliances réussies entre les truquages politiques de l’époque et l’innocence d’un lycéen.
—Jacques-Pierre Amette, Le Point
> Un beau roman ambitieux qui réussit à brosser le portrait de la France gaulliste à peine relevée de la guerre.
—Christine Ferniot, Télérama
> Jean-Michel Guenassia prend tout son temps pour installer le lecteur dans ce monde où se croisent les destinées les plus complexes et le quotidien du petit Parisien qui fait son apprentissage de la vie. Cette délicate balance entre l'histoire mondiale des années 1960 et la vie sans aspérité de la famille Marini est maintenue, portée et développée de la première à la dernière page. C'est sans doute la principale qualité de ce livre : ne jamais tomber dans la démonstration, préserver le sentiment, la proximité et la structure romanesque...
Quoi qu'il en soit, cet opus est un beau roman ambitieux qui réussit à brosser le portrait de la France gaulliste à peine relevée de la guerre, ignorant ce qui se passe à deux pas de chez elle, dans la Russie stalinienne.
—(Christine Ferniot - Télérama du 19 août 2009)
> C'est un gros et grand roman. Le premier d'un inconnu de 59 ans dont vous devez à tout prix retenir le nom : Jean-Michel Guenassia réussit, avec cette oeuvre de près de 800 pages, une entrée fracassante sur la scène littéraire. D'emblée, il s'impose comme un véritable écrivain. Le pari était audacieux : croiser la saga d'une famille française, des gens bien comme il faut, avec celle d'une armée de parias, des réprouvés venus de toutes les régions d'Europe de l'Est...
Tous ont trahi leurs idéaux, leurs familles, leurs amours. Aucun ne mérite d'être jugé. Car leur histoire est magnifique. Jean-Michel Guenassia récite leurs destins à la manière d'un aède grec. Puissant, profond, triste et réjouissant, Le Club des incorrigibles optimistes, premier roman d'une stupéfiante maîtrise, sera l'événement de cette rentrée littéraire !
—(François Busnel - L'Express du 20 août 2009)
> La grande réussite de Guenassia est une composition subtile, un rythme toujours soutenu, qui retient les lecteurs, même les plus rétifs aux gros romans narratifs. Il fait alterner deux histoires principales, liées par Michel Marini : le roman de formation de celui-ci, dans la France troublée de la fin des années 1950 et du début des années 1960, et ce "club des incorrigibles optimistes", dont le nom rappelle ironiquement l'un des drames du XXe siècle, la faillite du communisme. Ce fameux club, qui se réunit dans l'arrière-salle du Balto, un café de la place Denfert-Rochereau, rassemble des joueurs d'échecs. Tous ont quitté des pays de l'Est, pour des raisons diverses. Certains sont d'un anticommunisme radical, d'autres défendent encore le rêve de leur jeunesse. Ils s'engueulent dans toutes les langues, avant de se retrouver en français.
—(Josyane Savigneau - Le Monde du 28 août 2009)
> Ce formidable premier roman, où l'on croise Sartre et Kessel, est un pavé dans la mare de la rentrée...
Avec pour thème central la trahison des idéaux et les drames nés des idéologies qui ont déchiré le XXème siècle, le gros roman de Jean-Michel Guenassia est l'un des événements de la rentrée. Sa réussite tient à l'atmosphère qu'il dégage et à la fluidité de son écriture. Sur fond de guerre d'Algérie, l'auteur brosse un remarquable tableau de la France des années 1960 vue par les émigrés qui ont fait la France d'aujourd'hui. Pour ces incorrigibles optimistes, «le plus important dans la Terre promise, ce n'est pas la terre, c'est la promesse».
—(Claire Julliard - Le Nouvel Observateur du 10 septembre 2009)
> Jean-Michel Guenassia trouve le ton juste, à la fois tendre et gouailleur, pour raconter cette jeunesse française. Les premiers émois amoureux de son héros, sa révolte contre des parents jugés trop autoritaires, sa découverte du rock' n'roll, sa passion du baby-foot qui n'a d'égale que celle de la lecture... autant de morceaux de bravoure qui font de la lecture de cet ample roman - 750 pages tout de même - un long moment de plaisir.
—(Dominique Guiou - Le Figaro du 17 septembre 2009)
> Ce premier roman, qui n'en est pas tout à fait un, puisque Jean-Michel Guenassia, né en 1950, scénariste pour la télévision, a publié un polar chez Liana Levi en 1986 (Pour cent millions), se passe entre 1959 et 1964, avec des flash-back qui concernent les optimistes du titre, et entretiennent le côté mille-feuille. Le narrateur s'appelle Michel, prénom d'époque. C'est celui du bébé très populaire, créé en 1954 par le magazine Modes et Travaux...
L'auteur ne se méfie pas des clichés, concentré qu'il est sur les irruptions de la grande Histoire dans les aventures de Michel (une allusion à la série des «Michel» dans «la Bibliothèque verte» ?). Le Club des incorrigibles optimistes est un cercle de joueurs d'échecs, à l'abri derrière une porte dissimulée par un rideau de velours vert, au fond du Balto, un bistro à l'angle de Denfert-Rochereau et Raspail où se donnent rendez-vous les mangeurs de goulash. Outre qu'on y croise Jean-Paul Sartre et Joseph Kessel («ils étaient riches, célèbres, généreux et discrets»), il se dispute ici des parties mémorables, qu'on a du mal à se représenter, car les participants sont surtout occupés à faire énormément de bruit. Ils s'engueulent sur Gagarine envolé dans l'espace ou Noureev passé à l'Ouest. Russes, Tchèque, Hongrois, Grec, communistes ou antisoviétiques, ils ont fui leur pays.
—(Claire Devarrieux - Libération du 22 octobre 2009)