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Chargement... Bonsaï (2006)par Alejandro Zambra
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Une histoire banale à souhait. Un homme, une femme, ils s'aiment, puis ne s'aiment plus. Zambra choisit toujours des personnages secondaires, dont personne n'aurait parlé, s'il ne les avaient placés en protagonistes de ses romans. Et voilà, j'ai préféré, de loin, son aussi court roman intitulé "Personnages secondaires", qui présentait cette dimension supplémentaire de personnes qui, dans leur banalité, avaient subi la dictature et l'avaient acceptée ou non. Ici, il n'y a rien de plus que l'histoire d'amour sauf qu'elle est, joliment, présentée comme un cycle, que l'on devine infini. Ce livre s'inscrit certainement dans l'imaginaire de cet auteur mais il faudrait en lire davantage pour mieux le cerner. Quatrième de couverture Julio rencontre un vieil écrivain qui cherche un assistant pour dactylographier son dernier roman, mais il n’est pas retenu. Pour donner le change à María, sa maîtresse occasionnelle, il décide d’écrire un manuscrit qu’il fait passer auprès d’elle pour celui du romancier. Il s’inspire de son histoire d’amour passionnelle avec Emilia, huit ans plus tôt, lorsqu’ils étaient tous deux étudiants en littérature et que chacun prétendait avoir lu Proust… Où commence la fiction, où s’arrêtent les souvenirs ? Dans ce va-et-vient entre littérature et réalité, les sentiments deviennent aussi complexes et fragiles que l’architecture délicate du bonsaï. Bonsaï a été porté à l’écran par Cristián Jiménez. Mon avis Cela ne se passe pas du tout dans l’ordre décrit par la quatrième de couverture. Celle-ci raconte la deuxième partie du livre sans raconter la première. On commence par suivre l’histoire d’amour avec Emilia. On nous “ellipse” la rupture dans ses détails tout en nous disant quand elle a eu lieu. Puis on retrouve Julio plus tard dans les bras de María, sa voisine. Il cherche à l’impressionner en expliquant qu’il retranscrit le manuscrit d’un très grand écrivain. Quand il n’est pas retenu pour ce travail, il s’enferre dans un mensonge en écrivant son propre manuscrit qui s’inspire de l’histoire qu’il a eu plus tôt avec Emilia. Alejandro Zambra ne se soucie pas franchement de nous faire comprendre la chronologie de son histoire (je n’ai pas compris combien de temps passait entre chaque histoire). Le caractère des personnages n’est pas très fouillé. Il est comme évanescent. On le sent à travers la manière de raconter mais il ne nous est pas décrit par le menu. Dans le deuxième livre que j’ai de l’auteur dans ma Pile À Lire, il est écrit que l’écriture de Alejandro Zambra se rapproche de celle de Jean Echenoz (il n’a quand même pas son talent d’après moi). C’est exactement cela : il y a un narrateur extérieur qui a regard tendre et ironique sur ses personnages. Ce qui est intéressant dans le livre, c’est aussi la mise en abîme. Vous ne savez plus si les personnages des livres dont on parle se comportent comme les personnages de notre roman ou si c’est l’inverse. C’est particulièrement bien fait à deux reprises. La première fois quand Emilia et Julio se conduisent comme les personnages de la nouvelle de Macedonio Fernández Tantalia. La deuxième est quand Julio écrit le livre qui va s’appeler bonsaï et qu’il s’achète un bonsaï pour faire comme son personnage (pas pour se documenter mais pour réellement l’imiter). Par contre, je suis déçue de l’édition : il y a des fautes dans les prénoms, dans la quatrième de couverture et dans le livre, ainsi que quelques coquilles. Sur un livre de 90 pages, je trouve cela assez dommage. Une lecture sympathique mais pas franchement inoubliable. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialePrix et récompensesListes notables
Fiction.
Literature.
HTML:??Sublime . . . true and beautiful and moving.? ??The New York Times Book Review The landmark first novel of one of the greatest living Latin American writers??now in a sparkling new translation by his longtime collaborator When it was first published in 2006, then-literary critic and poet Alejandro Zambra??s first novel, Bonsai, caused a sensation. ??It was said,? according to Chile??s newspaper of record, El Mercurio, ??that it represented the end of an era, or the beginning of another, in the nation??s letters.? Zambra would go on to become a writer of international renown, winning prizes in Chile and around the world for his funny, tender, sly fictions. Here, in a brilliant new translation from four-time International Booker Prize nominee Megan McDowell, is the little book that started it all: The story of Julio and Emilia, two Chilean university students who, seeking truth in great literature, find one another instead. As they fall together and drift apart over the course of young adulthood, Zambra spins an emotionally engrossing, expertly distilled, formally inventi Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)863.7Literature Spanish and Portuguese Spanish fiction 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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La littérature espagnole contemporaine est à bien des égards l’une des plus dynamiques. Elle s’applique à saisir au mieux l’univers complexe des sentiments et des trajectoires de vie. Elle s’enrichit des différents courants littéraires du siècle passé.
L’histoire de Bonsaï est celle d’un amour de jeunesse où le souvenir, la littérature, l’innocence et les sentiments sont des acteurs de l’action et de l’intrigue. Une histoire où Julio a aimé Emilia et où Emilia a aimé Julio. Où ils ont partagé leur passion pour les livres et la passion ne pouvait se passer de livres.
Bonsaï est une histoire d’amour contemporaine aussi triste, puissante que désinvolte.
La traduction de Denis Laroutis respecte cette construction si typique de la littérature espagnole contemporaine qui de digressions en digressions construit un récit soutenu et baroque où les mots sont comme des coups.
La simplicité du style est sa force. Elle donne une force renouvelée à ce bref roman et rend accessible le personnage principal, nous le rend proche.
Un roman agréable mais cependant pas exceptionnel.